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Antonin Dvoräk
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Le 1er mai 1904 meurt à Prague Antonín Leopold Dvořák

compositeur tchèque, il a 62 ans, né le 8 septembre 1841 à Nelahozeves à 40 kilomètres au nord de Prague, en Autriche-hongrie. Son prénom est parfois orthographié en français Antonin, et parfois Anton dans une forme germanisée. Il est l'auteur de la Symphonie du Nouveau Monde.
Dans la chronologie des quatre grands compositeurs de Bohême-Moravie, Dvořák occupe la deuxième place, après Smetana 1824-1884, devançant Janáček 1854-1928 et Martinů 1890-1959. Si Smetana, l'aîné, est considéré comme le père fondateur de l'école musicale tchèque de la renaissance nationale au XIXe siècle, Dvořák, par l'abondance et la diversité de son œuvre, a pris part à cette renaissance de manière presque aussi importante. Ses dons de mélodiste et d'orchestrateur sont à l'origine d'un style parfaitement identifiable, dans un souci d'authenticité et d'universalité, à la fois à sa propre nature terrienne et visionnaire et à la patrie mythique, historique et poétique.

En bref

Antonin Dvoräk né en 1841 dans une famille modeste, il n'est pas destiné à devenir un important musicien. Malgré tout il est un des des chefs de file de la musique de Bohême Moravie. À considérer l'évolution de la musique nationale tchèque, le rôle joué par Dvořák est éclipsé par celui de Smetana. Ce dernier était intellectuellement et politiquement plus engagé que son compatriote, plus lucide, plus conscient des problèmes de l'émancipation de la Bohême, tenue depuis plus de deux siècles sous la domination des Habsbourg. La culture tchèque n'avait de meilleur refuge que la clandestinité des campagnes ou l'intrépidité de certaines couches intellectuelles progressistes. Smetana en était, mais Dvořák, d'origine humble et paysanne, avait simplement – mais farouchement – le sens de la terre natale. Né à Nelahozeves, non loin de Prague, sur les bords de la Vltava, il fit tout d'abord de la musique en campagnard, pour l'église et pour le bal, avant de devenir l'élève d'un instituteur organiste de Zlonice, localité voisine où ses parents l'envoyèrent pour apprendre l'allemand et le métier de boucher.
La vie de Dvořák serait banale, malgré son exceptionnelle réussite, si on la détachait de son contexte historique, politique, patriotique. Progressivement, des conquêtes « nationalistes » jalonnaient la longue route de l'indépendance nationale : reconnaissance officielle de la langue tchèque, fondation de l'Académie tchèque des sciences et des arts, construction et inauguration grandiose du Théâtre national tchèque.
Ce théâtre – fruit d'une souscription patriotique – caractérise suffisamment le rôle de la culture dans cette évolution lente, mais irrésistible, qui n'aboutira qu'en 1919, avec la formation de l'État tchécoslovaque. Dans le combat, la musique – surtout l'opéra – était un véritable drapeau. Ainsi que le remarquait un siècle plus tôt Da Ponte (le librettiste de Mozart) : Chaque peuple a son organisation particulière ; celle de la Bohême paraît être le génie musical poussé au degré de perfection. Si l'on compare Dvořák à Smetana, on constate effectivement que le premier n'a pas le sens politique du second, mais qu'il compense cette lacune par une intuition globale de l'importance de son rôle d'artiste dans la situation donnée, à commencer par le respect de la langue nationale.
Homme simple, rude, vertueux, il connaît, sans recherche du succès personnel, sans compromission et dans l'unique but de servir la cause de la Bohême, une gloire d'une exceptionnelle universalité. Mieux que le groupe des Cinq et que Tchaïkovski, pourtant grand voyageur, plus que Grieg, il fut l'« exemple » dont les musiciens avaient besoin pour se soustraire à l'influence allemande et italienne. À ce titre, il fut choisi pour diriger le Conservatoire national de New York (1892-1895), sa présence et son expérience étant de nature à favoriser l'éclosion d'une musique nationale américaine. Sa vie, après les dures années de jeunesse, d'apprentissage et d'attente du premier succès, fut partagée entre le travail obscur, à Prague et dans la campagne de Bohême, et les succès étrangers, recueillis surtout à Londres, qui l'avait adopté à l'égal de Haendel. Son véritable destin (malgré la coupure de trois années à New York) resta celui de la Bohême. Quand il mourut à Prague, la nation tchèque entière fut en deuil. L'Académie des sciences et des arts se réunit en séance extraordinaire et le peuple, animé par l'esprit libérateur de Jan Hus, pleura un héros national.

Sa vie

Antonín Dvořák quitte l'école à 11 ans pour apprendre le métier de son père, boucher du village, et celui d'aubergiste. Ses parents se rendent compte assez tôt des capacités musicales de leur fils et l’envoient en 1853 chez un oncle de Zlonice, où il apprend l’allemand, la langue officielle de l’administration impériale autrichienne, et améliore la culture musicale qu’il avait acquise avec l'orchestre du village.
Il poursuit ses études à Česká Kamenice et il est accepté en 1857 à l’école d’orgue de Prague, où il reste jusqu’en 1859. Diplômé et lauréat d'un Second prix, il rejoint la Prager Kapelle de Karel Komzák, un orchestre de variétés, où il tient la partie d’alto. En 1862, la Prager Kapelle est intégrée au nouvel orchestre du Théâtre provisoire de Prague, ainsi nommé dans l’attente de la fondation d'un véritable opéra — le Théâtre national de Prague verra le jour en 1881, mais il devra être une nouvelle fois inauguré en 1883 à la suite d’un incendie.
Son expérience de musicien d’orchestre lui permet de découvrir de l'intérieur un vaste répertoire classique et contemporain. Il joue sous la baguette de Bedřich Smetana, Richard Wagner, Mili Balakirev… et trouve le temps de composer des œuvres ambitieuses, dont deux premières symphonies en 1865.
Dvořák démissionne de l’orchestre en 1871 pour se consacrer à la composition. Il vit des leçons particulières qu'il donne, avant d’obtenir un poste d’organiste à l’église Saint-Adalbert 1874.

Dvořák tombe amoureux d'une de ses élèves, Josefina Čermáková. Il écrit un cycle de chansons, « Les Cyprès », pour tenter de conquérir son cœur. Cependant elle épouse un autre homme, et en 1873 Dvořák épouse Anna, la sœur de cette Josefina. De cette union naissent neuf enfants.
Alors qu’il obtient ses premiers succès locaux cantate Hymnus en 1873 sous la direction de son ami Karel Bendl, un jury viennois reconnaît la qualité de ses compositions et lui octroie une bourse, qui sera renouvelée cinq années consécutives. Cela lui permet d’entrer en contact avec Johannes Brahms, qui deviendra son ami et le présentera à son éditeur Fritz Simrock. D’autres musiciens illustres comme les chefs d’orchestre Hans von Bülow et Hans Richter, les violonistes Joseph Joachim et Joseph Hellmesberger, et plus tard le Quatuor Tchèque, auront fait beaucoup pour la diffusion de sa musique.
Son Stabat Mater, les Danses slaves et diverses œuvres symphoniques, vocales ou de musique de chambre le rendent célèbre. L’Angleterre le plébiscite. Dvořák s'y rendra à neuf reprises pour diriger ses œuvres, notamment ses cantates et oratorios très appréciés du public britannique. La Russie, à l'initiative de Piotr Ilitch Tchaïkovski, le réclame à son tour. Le compositeur tchèque fera une tournée à Moscou et à Saint-Pétersbourg mars 1890.
Célèbre dans tout le monde musical, il est nommé de 1892 à 1895 directeur du Conservatoire national de New York. Il y tient une classe de composition. Sa première œuvre composée aux États-Unis, est la 9e symphonie dite « La Symphonie du Nouveau Monde ». Son succès est foudroyant et jamais ne se dément depuis la première audition. Une juste reconnaissance qui masque pourtant la beauté et l’originalité des autres symphonies de maturité. Son intérêt pour la musique noire soulève une très vive controverse, dont on perçoit l’écho sur le Vieux Continent. Son séjour en Amérique du Nord voit naître d’autres compositions très populaires, comme le 12e Quatuor dans lequel il emploie des procédés caractéristiques du blues et le célèbre Concerto pour violoncelle, qui sera terminé sur le sol européen.
De retour en Bohême, où il retrouve sa douce vie à la campagne, il compose plusieurs poèmes symphoniques : L’Ondin, La Sorcière de midi, Le Rouet d’or, Le Pigeon des bois, inspirés par les légendes mises en vers par Karel Jaromír Erben. Dvořák renouvelle le genre en inventant un procédé de narration musicale fondé sur la prosodie de la langue parlée. Ce procédé dit des intonations sera repris par Leoš Janáček.
La fin de sa vie est surtout consacrée à la composition d’opéras dont le plus célèbre reste Rusalka, créé en 1901. Pendant cette période, il dirige également le Conservatoire de Prague.
Antonín Dvořák est enterré au cimetière de Vysehrad, sur une colline dominant la ville de Prague.

Une sève enivrante

Des œuvres classiques comme la Neuvième Symphonie, dite Symphonie du Nouveau Monde, les Danses slaves, le Concerto pour violoncelle en si mineur, les Rapsodies slaves ou Les Légendes ont une popularité méritée, mais il serait injuste d'oublier les Sérénades (op. 22 et 44), la Suite tchèque, les Septième Huitième Symphonies, les cinq Poèmes symphoniques (op. 107 à 111) des dernières années ou les trois ouvertures Dans la nature, Carnaval, Othello, les cycles de mélodies (les Mélodies tziganes et les Chants bibliques), les grandes fresques chorales comme le Stabat Mater, le Requiem, le Te Deum, la Messe en ré majeur, Les Chemises de noces et Sainte Ludmilla.
Aucune des pièces écrites pour la scène par Dvořák n'a eu le retentissement de La Fiancée vendue de Smetana. Ce fut un des regrets de sa vie, mais Coquin de paysan, Le Diable et Catherine, Dimitri et, surtout, Rusalka et Le Jacobin sont inscrits au répertoire et connaissent un succès national. C'est dans le catalogue de musique de chambre, d'une richesse insoupçonnée, que la découverte offre le plus de surprises. Des œuvres en apparence mineures sont parcourues d'une sève enivrante, alors que d'autres, certains trios (op. 90, dit « Dumky »), quatuors (op. 34, 51, 80, 96, 105, 106) et quintettes (op. 81 et 97), doivent être sans hésitation classés parmi les purs chefs-d'œuvre du genre.
Que l'empreinte nationale, voire populaire, soit indiscutable n'explique pas entièrement cette faveur immédiate et durable. Dvořák ne fut pas un « intellectuel ». Malgré la maîtrise de son métier et la grande connaissance de l'histoire de la musique ancienne et contemporaine qu'il avait acquises par lui-même, il n'a jamais été accaparé par les problèmes d'esthétique, mais fut occasionnellement sensible aux expressions musicales nouvelles de Liszt et de Wagner. Bien qu'il semble se réclamer de la ligne de ses devanciers, notamment du romantisme classique de Brahms, qui fut son guide et son ami, Dvořák caractérise d'une manière très personnelle la particulière couleur harmonique et le lyrisme tchèques, souvent avec une slavité appuyée. S'il s'abreuva aux sources populaires, il ne démarqua pas directement le folklore mais sut découvrir ce qui constitue les traits fondamentaux d'un art national original dont la musique est restée un des meilleurs symboles, qu'il réussit à hausser au rang de patrimoine universel.
Aussi nationaliste que Smetana, il s'est efforcé, à sa manière, d'imposer au monde la musique de son pays, mais plutôt traditionaliste et classique, il ne lui ouvrit pas – comme le fit Bartók plus tard – la voie des formes nouvelles. Janáček et Martinů franchiront ce stade.
Il reste enfin, pour comprendre l'homme et sa musique, à évoquer sa piété profonde, qui se traduisit par un sentiment intense de la nature. C'est la constante de son inspiration et le fond réel de sa philosophie, une sorte de panthéisme qui engloba toutes choses, êtres et sentiments, comme parties intégrantes de la nature mère et omniprésente. Dvořák fut un homme de la terre. Guy Erismann

Son oeuvre

Son œuvre est immense et variée, pour le piano, la voix lieder, divers effectifs instrumentaux dont l’orchestre symphonique, la musique de chambre, l’opéra, la musique religieuse. Elle est recensée de façon thématique et chronologique dans le catalogue de Jarmil Burghauser.
Sa musique est colorée et rythmée, inspirée à la fois par l’héritage savant européen et par l'influence du folklore national tchèque mais aussi américain negro spirituals ou chansons populaires. Dvořák est l'un des rares exemples de compositeur romantique ayant abordé avec succès tous les genres, à la seule exception du ballet. Bien que sa musique ait eu du mal à s'imposer en France, Dvořák était considéré de son vivant comme un personnage de stature internationale. En 1904, quelques semaines avant sa disparition, des émissaires de la mairie de Paris firent un voyage en Bohême pour lui remettre une médaille d'or décernée par le conseil municipal.
Parmi ses meilleurs interprètes l’on trouve ses compatriotes comme l’Orchestre philharmonique tchèque, les chefs Václav Talich, Zdenek Chalabala, Rafael Kubelik, Karel Ančerl, le Quatuor de Prague, le Trio Tchèque, le chef Sir Charles Mackerras et son arrière-petit-fils, le violoniste Josef Suk — une liste non exhaustive qui ne saurait faire oublier le caractère universel de cette musique, défendue par les plus grands interprètes.
Plusieurs thèmes de Dvořák ont été repris dans la musique populaire. La chanson Initials B.B. de Serge Gainsbourg reprend un thème de La symphonie du nouveau Monde Symphonie no 9 en mi mineur.

Compositions majeures

Le catalogue des œuvres de Dvořák par numéro d'opus est passablement confus. Certaines œuvres ont porté deux voire trois numéros différents, l'ordre chronologique n'est pas toujours respecté et des œuvres ne portent pas de numéro. Il est donc préférable d'adopter la nomenclature proposée par Burghauser. Dans cette dernière, la lettre B est utilisée, suivie d'un chiffre correspondant à l'ordre chronologique réel des compositions. Ce système va de B. 1 une polka pour piano composée vers 1856 et qui est la plus ancienne œuvre conservée jusqu'à B. 206 pour son opéra Armide, sa dernière œuvre achevée.

Musique symphonique

Pendant longtemps, seules cinq symphonies du compositeur étaient connues, numérotées de 1 à 5, dans l'ordre de leur publication (qui ne correspond pas entièrement à l'ordre de leur composition). Ainsi, la Symphonie du Nouveau Monde porte alors le numéro 5, et le dictionnaire Robert des noms propres affirmait encore dans les années 1990 que Dvořák était l'auteur de cinq symphonies. Quelques rares spécialistes connaissaient l'existence du cycle complet, mais il faut attendre les années 1960 pour que paraisse la première édition critique des neuf symphonies dans leur numérotation actuelle. Du jour au lendemain, pas moins de quatre nouvelles symphonies de Dvořák étaient offertes au monde musical. Aussitôt, plusieurs chefs en profitèrent et enregistrèrent de véritables intégrales discographiques des neuf symphonies : le Polonais Witold Rowicki Philips, le Hongrois István Kertész Decca London et les Tchèques Rafael Kubelík DGG et Václav Neumann Supraphon. D'autres intégrales s'ajoutèrent au fil des ans : notamment celles d'Otmar Suitner Edel Classics, de Neeme Järvi Chandos et de Stephen Gunzenhauser Naxos. Neumann refit une intégrale à l'ère numérique Supraphon.
Deux sérénades :
Sérénade no 1 pour cordes en mi majeur, B. 52 op. 22, 1875
Sérénade no 2 pour vents, violoncelle et contrebasse en ré mineur, B. 77 op. 44, 1878
Neuf symphonies :
Symphonie no 1 en ut mineur Les cloches de Zlonice, B. 9 op. 3, 1865
Symphonie no 2 en si bémol majeur, B. 12 op. 4, 1865
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, B. 34 op. 10, 1873
Symphonie no 4 en ré mineur, B. 41 op. 13, 1874
Symphonie no 5 en fa majeur, B. 54 op. 76, 1875
Symphonie no 6 en ré majeur, B. 112 op. 60, 1880
Symphonie no 7 en ré mineur, B. 141 op. 70, 1884-85
Symphonie no 8 en sol majeur, B. 163 op. 88, 1889
Symphonie no 9 en mi mineur du Nouveau Monde, B. 178 op. 95, 1893
Seize danses slaves B. 83 op. 46, 1878 et B. 147 op. 72, 1886
Cinq poèmes symphoniques 1896-97 :
L’Ondin, B. 195 op. 107
La Sorcière de midi, B. 196 op. 108
Le Rouet d'or, B. 197 op. 109
Le Pigeon des bois, B. 198 op. 110
Le Chant du héros, B. 199 op. 111 moins connu en France
La suite tchèque en ré majeur pour petit orchestre B. 93 op. 39, 1879
La suite américaine en la majeur B. 190 op. 98B, 1894-95
Le scherzo capriccioso B. 131 op. 66, 1883
Les variations symphoniques Czech: Symfonické variace, B. 70 Op. 78

Concertos

Concerto pour piano en sol mineur, B. 63 op. 33, 1876
Concerto pour violon en la mineur, B. 108 op. 53, 1879, révisé en 1880
Concerto pour violoncelle en la majeur, B. 10 1865
Concerto pour violoncelle en si mineur, B. 191 op. 104, 1894-95

Musique de chambre

Sonatine pour violon et piano en sol majeur B. 183 op. 100, 1893
Terzetto pour deux violons et alto en ut majeur, B. 148 op. 74, 1887
L'humoresque pour piano, B. 187 (Op. 101, 1894
Quatre trios pour piano et cordes :
Trio pour piano, violon et violoncelle no 1 en si bémol majeur, B. 51 op. 21, 1875
Trio pour piano, violon et violoncelle no 2 en sol mineur, B. 56 op. 26, 1876
Trio pour piano, violon et violoncelle no 3 en fa mineur, B. 130 op. 65, 1883
Trio pour piano, violon et violoncelle no 4 « Dumky », B. 166 op. 90, 1891
Deux quatuors pour piano et cordes :
Quatuor avec piano no 1 en ré majeur, B. 53 op. 23, 1875
Quatuor avec piano no 2 en mi bémol majeur, B. 162 op. 87, 1889
Quatorze quatuors à cordes :
Quatuor à cordes no 1 en la majeur, B. 8 op. 2, 1862
Quatuor à cordes no 2 en si bémol majeur, B. 17 sans numéro d'opus, 1868-70
Quatuor à cordes no 3 en ré majeur, B. 18 sans numéro d'opus, 1868-70
Quatuor à cordes no 4 en mi mineur, B. 19 sans numéro d'opus, 1868-70
Quatuor à cordes no 5 en fa mineur, B. 37 op. 9, 1873
Quatuor à cordes no 6 en la mineur, B. 40 op. 12, 1873
Quatuor à cordes no 7 en la mineur, B. 45 op. 16, 1875
Quatuor à cordes no 8 en mi majeur, B. 57 op. 80, 1876
Quatuor à cordes no 9 en ré mineur, B. 75 op. 34, 1877
Quatuor à cordes no 10 en mi bémol majeur, B. 92 op. 51, 1878-79
Quatuor à cordes no 11 en ut majeur, B. 121 op. 61, 1881
Quatuor à cordes no 12 en fa majeur Américain, B. 179 op. 96, 1893
Quatuor à cordes no 13 en sol majeur, B. 192 op. 106, 1895
Quatuor à cordes no 14 en la bémol majeur, B. 193 op. 105, 1895
Quintette pour cordes en sol majeur, B. 49 opus 77, pour quatuor à cordes et contrebasse; la version d'origine, de 1875, désignée comme op. 18, était en cinq mouvements, puis Dvořák l'a révisée en 1888 en supprimant le deuxième mouvement, un intermezzo marqué Andante religioso. Molto adagio;
Quintette pour piano et cordes en la majeur, B. 155 op. 81, 1887
Quintette à cordes en mi bémol majeur, B. 180 op. 97, 1893
Sextuor à cordes en la majeur, B. 80 op. 48, 1878

Opéras

Le Roi et le charbonnier - 1874
Vanda - 1876
Le Paysan rusé - 1877
Les Têtes dures - 1881
Dimitrij - 1882
Jakobín - 1889
Le Diable et Catherine - 1899
Rusalka - 1901
Armida - 1904
Alfred - 1938 composé en 1870

Musique vocale sacrée

Dvořák fut un homme croyant qui exprima tant la liesse que la tristesse dans des œuvres basées sur des textes religieux.
Stabat Mater en si mineur, B. 71 p. 58, 1877
Requiem en si bémol mineur, B. 165 op. 89, 1890
Messe en ré majeur 1ère version pour chœur, solistes et orgue, B. 153 op. 86, 1887
Messe en ré majeur 2e version pour chœur, solistes et orchestre, B. 175 op. 86, 1892
Oratorio Sainte Ludmilla, B. 144 op. 71, 1886
Chants Bibliques, B. 189 op. 99, 1894
Te Deum, B. 176 op. 103, 1892

Musique vocale profane

Chants tziganes tchèque Cikánské melodie, B. 104 op. 55, 1880
4 chants extraits de Cyprès, B123 et 124 op.2, 1881
Dans le style populaire tchèque V nàrodnim tonu, B. 146 op. 73, 1865
Chants d'amour tchèque Pisne Milostné, B. 160 op. 83, 1888
Chants du manuscrit de Dvur Kràlové tchèque Kràlovédvorského, B. 30 op. 7, 1872
Duos moraves, B. 107tchèque Moravské dvojzpěvy, op. 20, 29, 32 entre 1875 et 1881

Musique pour piano

Danses slaves - Série no I quatre mains, B. 78 op. 46, 1878
Douze silhouettes, B. 98 op. 8, 1879
Six mazurkas, B. 111 op. 56, 1880
Suite en la majeur opus 98
Dix légendes quatre mains, B. 117 op. 59, 1880-81
Dumka et Furiant, respectivement B. 136 et B. 137 op. 12 no 1 et op. 12 no 2, 1884
Danses slaves - Série no II quatre mains, B. 145 op. 72, 1886
Treize impressions poétiques, B. 161 op. 85, 1889
Humoresques, B. 187 op. 101, 1894, dont notamment la célèbre Humoresque no 7 en sol majeur
Suite en la majeur, B. 184 op. 98, 1894, version initiale pour piano de la Suite américaine B. 190


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Posté le : 30/04/2016 21:45
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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