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Brian Jones
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Le 3 juillet 1969 meurt Brian Jones

à 27 ans à Hartfield, Sussex de l'Est dans sa résidence, musicien multi-instrumentiste compositeur, producteur britannique, de son vrai nom Lewis Brian Hopkins Jones il a pour surnom Elmo Lewis, né le 28 février 1942 à Cheltenham, Gloucestershire.
Icône des années 1960, il est surtout connu pour avoir été le fondateur des Rolling Stones, groupe pour lequel il a joué de 1962 à 1969. Principalement guitariste et harmoniciste au sein des Rolling Stones, Brian Jones jouait aussi de nombreux instruments traditionnels tels que le sitar, le marimba et différents instruments à vent, qu'il a intégrés à de nombreux titres du groupe, influençant considérablement leur musique dans les années 1960, de 1961 à 1969.
Brian Jones se produit avec Labels Decca, Atco Records, London Records, Rolling Stones Records. Son genre musical est le Blues, world music, rock, rock and roll, blues rock, rock psychédélique, rythm and blues, ses instruments : la Guitare, guitare slide, pedal steel guitar[réf. nécessaire],, guitare basse, chant, sitar, marimba, mellotron, flûte, harmonica, saxophone, dulcimer, orgue, clavecin, vibraphone, congas, autoharpe, contrebasse[réf. nécessaire], cor[réf. nécessaire], thérémine, kazoo, hautbois, clarinette, accordéon, piano, trombone, banjo xylophone, glockenspiel, celesta, tuba
À partir de 1967, il connaît de sérieux problèmes avec la drogue et dans sa vie sentimentale, et devient de moins en moins capable de jouer. Il est relégué au second plan par Mick Jagger et Keith Richards, puis il est contraint de quitter les Rolling Stones en juin 1969. À peine un mois après, il est retrouvé mort dans sa piscine. Il est un des symboles initiatiques de la décadence et de la révolution des mœurs des années 1960, au même titre que Syd Barrett, le leader original du groupe Pink Floyd ; c'est également un éminent membre du club des 27.
Le bassiste original des Stones, Bill Wyman a dit de Jones … Il a créé le groupe. Il a choisi les membres. Il a nommé le groupe. Il a choisi la musique qu'on jouait. Il nous a trouvé des concerts… Très influent, très important et puis il a perdu son pouvoir peu à peu — extrêmement intelligent — et il l'a gâché et tout s'est envolé.


Sa vie

Avant les Rolling Stones

Né dans une famille de musiciens sa mère Louisa est professeur de piano et son père Lewis joue de l'orgue dans la chorale de l'église locale de Cheltenham, Brian Jones est très tôt intéressé par la musique. À quatre ans, une attaque de croup le rend asthmatique, une affection qui le suivra toute sa vie.
Très jeune, Brian est touché par les grands bluesmen noirs américains. Il persuade ses parents de lui offrir un saxophone puis reçoit une guitare pour ses 17 ans. Au-delà de son apprentissage musical, il se révèle un élève assez brillant, obtenant notamment trois A-level en physique, chimie et biologie. Néanmoins, il a quelques difficultés avec l'autorité scolaire, puisqu'il est renvoyé à deux reprises. En 1959, à 16 ans, il met Valerie Corbett de la "Girl's Grammar School", une amie de classe de 14 ans enceinte et est renvoyé de son école. C’est le scandale, toute la ville en parle, jusque dans les journaux locaux. Résultat, ses parents l’envoient en Allemagne pendant deux semaines, le temps que les choses se calment. Brian parle d’avortement, Valérie refuse, accouche et confie son bébé à l’assistance publique. Il sera adopté plus tard. À son retour, Brian est rejeté de tous. Ses camarades, ses voisins refusent d’être vus ou associés à lui. À la maison, la situation est intenable. Il passe ses journées enfermé dans sa chambre, rêvant de devenir un musicien professionnel, ou s’amuse avec son jouet favori : un bus en bois de cerisier, avec des lumières clignotantes, que son père lui avait offert dans son enfance.
Commence alors une vie d'errance pour Brian Jones qui quitte le foyer familial en juin 59 et se rend en Scandinavie. Il traverse l'Europe avec sa guitare, gagnant quelques sous en jouant dans la rue8. De retour à Cheltenham en novembre, il joue un temps du saxophone dans un groupe nommé The Ramrods. En août 1960, il devient père pour la seconde fois bien qu'il ne le sache pas après une coucherie avec une toute jeune mariée. Brian Jones aura en tout 6 enfants tous de mères différentes, dont trois nés avant même la création des Rolling Stones.
En octobre 1961, peu après la naissance de son troisième enfant, il s'installe avec la mère de celle-ci, Pat Andrews, à Londres, au 38 Priory Street. Fanatique du blues et très intéressé par le jazz, Brian Jones se lie d'amitié avec les grandes figures de la petite et naissante scène rhythm and blues de la capitale, notamment Alexis Korner, Jack Bruce futur bassiste de Cream, Manfred Mann ou Paul Jones. Il intègre le groupe d'Alexis Korner, le Blues Incorporated dans lequel il joue de la guitare slide dans les salles de la capitale sous le pseudonyme d'Elmo Lewis en référence au bluesman Elmore James. En avril 1962, Mick Jagger, Keith Richards et Dick Taylor voient Brian Jones jouer à l'Ealing Jazz Club. Les trois musiciens qui ont monté leur propre groupe Little Blue Boy and the Blue Boys se greffent au Blues Incorporated.
Soucieux de monter son propre groupe, Brian Jones passe une petite annonce dans Jazz News fin 1961. Ian Stewart répond à l'annonce. La première mouture des Rolling Stones se forme avec Brian Jones et un certain Geoff Bradford aux guitares, Ian Stewart au piano, Paul Pond au chant. Le poste de batteur est fluctuant : plusieurs batteurs payés au concert se succèdent dont Charlie Watts et Mick Avory futur Kinks. Lorsque Paul Pond quitte le groupe, Alexis Korner suggère à Brian Jones le chanteur Mick Jagger qui a fait sa place dans le Blues Incorporated. Ce dernier impose alors son ami Keith Richards ainsi que Dick Taylor futur membre des Pretty Things. Geoff Bradford quitte le groupe et Ian Stewart, Brian Jones, Mick Jagger, Keith Richards et Dick Taylor forment l'ossature du groupe qui prendra en juin, le nom de Rollin' Stones avant de s'appeler Rolling Stones. Selon Keith Richards, c'est Brian Jones qui trouve le nom du groupe, alors qu'il est au téléphone en train de prospecter pour trouver des engagements pour des concerts. Alors qu'on lui demande le nom de son groupe, il cite le premier nom qu'il a sous les yeux : le titre d'un morceau de Muddy Waters : Rollin' Stone, dont il est un inconditionnel. Néanmoins, il semblerait que cette anecdote ne soit qu'une légende, puisque d'après Ian Stewart, dès sa première rencontre avec Brian Jones à la suite de l'annonce dans Jazz News, Brian Jones avait déjà décidé de nommer son futur groupe Rollin' Stones.
Plus tard dans l'année, Bill Wyman remplacera Dick Taylor à la basse et Charlie Watts prendra le poste de batteur. La formation des Rolling Stones sans Ian Stewart écarté par le manager Andrew Loog Oldham ne bougera plus jusqu'en 1969.
Au sein des Rolling Stones

Avec les Rolling Stones, Brian Jones se révèle comme un brillant multi-instrumentiste, donnant un son particulier à la musique de l'époque du groupe. Lors des premières années avec les Stones, il s'illustre par ses parties de guitare slide que l'on peut entendre sur des titres comme I Wanna Be Your Man, I'm A King Bee ou Little Red Rooster mais aussi par ses parties d'harmonica que l'on entend sur Stoned, Not Fade Away ou I Just Want to Make Love to You. Petit à petit, il intègre aux compositions des Rolling Stones de nombreux instruments traditionnels comme le sitar Paint It Black, Street Fighting Man, le marimba Under My Thumb, la trompette Child of the Moon, l'accordéon Backstreet Girl, le saxophone et le hautbois Dandelion ou le mellotron She's a Rainbow.
Cependant, l'arrivée du manager Andrew Loog Oldham en 1963 va peu à peu diminuer l'influence de Brian Jones sur le groupe. Oldham décide de pousser le duo Mick Jagger/Keith Richards à composer leurs propres titres et donc à s'imposer comme les leaders du groupe, chose qui sera effective en 1965, lorsque les compositions du duo atteindront les premières places des charts. La responsabilité de Brian Jones sur les directions musicales devient donc obsolète. De plus, la décision prise entre Oldham et Jagger que ce dernier devienne le leader du groupe (fait accepté par Jones dans l'intérêt du groupe) le pousse au second plan.
Selon Oldham, Brian Jones était depuis le début à l'écart dans le groupe. Il ne voyageait pas avec les autres membres du groupe en tournée, ne dormait pas dans les mêmes chambres et exigeait une paye supplémentaire en qualité de leader, ce qui provoquait un certain ressentiment chez les autres musiciens du groupe.
Incapable de rivaliser avec le duo Jagger/Richards dans la composition, ou d'imposer ses idées dans la direction musicale du groupe, Brian Jones sombre peu à peu dans une dépression qu'amplifie son fort usage de drogues et d'alcool. Son état de santé se détériore et il doit de nombreuses fois être hospitalisé. Il se rend de son plein gré dans un hôpital psychiatrique, se disant atteint « d'un énorme trouble. Ses rapports avec ses proches sont très changeants, parfois très amicaux parfois colériques. Dans son livre Stone Alone, Bill Wyman disait qu'il y avait à l'époque deux Brian. En 1967, il est arrêté chez lui en possession de cocaïne, de marijuana et de méthamphétamine. Il évite la prison mais est une nouvelle fois arrêté pour possession de cannabis en mai 1968. De tels démêlés avec la justice n'arrangent pas ses problèmes.
Brian Jones backstage après une conférence de Maharishi Mahesh Yogi, le Guru des Beatles, en septembre 1967, à Concertgebouw Amsterdam
Sur le plan sentimental, Brian Jones connaît aussi de nombreux déboires. Le 27 février 1967, alors qu'il est hospitalisé pour une crise d'asthme en France, à Albi, où les médecins diagnostiquent une pneumonie, sur le trajet d'un voyage au Maroc, Keith Richards entame une liaison avec sa petite amie Anita Pallenberg. Lorsqu'il reviendra de convalescence encore sous le choc, Keith, Anita mais aussi Mick Jagger et Marianne Faithfull abandonneront Brian au Maroc, sans lui laisser un mot. Selon le père de Brian, cela l'a tué à petit feu.
En octobre 1967, Brian Jones plaide coupable pour possession de cannabis, il est condamné à 3 ans de mise à l'épreuve, donc plus question d'entrer aux États-Unis, donc plus de tournées américaines.
Sa participation aux enregistrements des Stones devient de plus en plus erratique. Jones ne participe qu'épisodiquement aux sessions de Beggars Banquet, album qui marque un renouveau musical par rapport au précédent. On lui doit notamment la partie de guitare slide sur No Expectations et le sitar sur Street Fighting Man. Dans le documentaire One + One, tourné par Jean-Luc Godard pendant les enregistrements de Beggars Banquet, on le voit jouer de la guitare acoustique avec Mick Jagger au moment de la conception de Sympathy for the Devil, mais sa partie n'est pas retenue dans l'enregistrement final.
The Rock and Roll Circus, show organisé par les Stones en décembre 1968 avec la participation de plusieurs grands noms du rock, dont les Who, John Lennon, Marianne Faithfull, Eric Clapton ou Jethro Tull, est la dernière prestation de Brian Jones avec le groupe. Pete Townshend, guitariste des Who pensait que c'était le dernier concert de Brian Jones et beaucoup pensaient que son départ des Stones était proche.
Le 9 juin 1969, Brian Jones annonce qu'il quitte les Rolling Stones, officiellement pour divergences musicales. Néanmoins, ce sont les autres membres du groupe qui l'ont informé de leur intention de poursuivre sans lui et qui ont envoyé Charlie Watts pour lui annoncer leur décision.
Certaines sources affirment qu'après son éviction, il met toute son énergie dans un nouveau projet de groupe, notamment avec Alexis Korner pour fonder un nouveau groupe dans le style de Creedence Clearwater Revival, qu'il vénérait. D'autres rumeurs, moins fondées, sont basées sur le fait qu'il aurait pu rejoindre Creedence Clearwater Revival en tant qu'harmoniciste ou guitariste rythmique.

Mort

Dans la nuit du 2 au 3 juillet 1969, peu après minuit, Brian Jones est retrouvé inconscient au fond de sa piscine à Cotchford Farm dans le Sussex, par Janet Lawson, une amie qu'il avait invitée. Avant de se coucher, il a tout d'abord pris un somnifère. Apprenant que son maçon Frank Thorogood, qui habitait un des appartements de Cotchford Farm a invité son infirmière, il décide de se lever pour lui dire de partir. Après cela, et Thorogood refusant de coopérer, ils boiront quelques verres et décideront de se baigner. On peut supposer qu'avec les vapeurs d'alcool, le somnifère, la température de la piscine maintenue à plus de 30 °, le train de vie de Jones et l'heure tardive, il se soit endormi dans sa piscine. Lawson prévient la petite amie suédoise de Brian qui est infirmière, Anna Wohlin. Celle-ci tente de le réanimer mais lorsque le médecin arrive, il est déclaré mort. L'autopsie révélera que Brian Jones avait pris une certaine quantité d'amphétamines et d'alcool mais aussi que sa santé était particulièrement détériorée. Son foie et son cœur étaient hypertrophiés en raison de son usage massif d'alcool et de drogues. Le rapport d'autopsie conclut à une mort par accident death by misadventure.
Néanmoins, rapidement, de nombreuses rumeurs circulent autour des circonstances de sa mort. L'une des plus communes serait que la mort de Brian Jones serait consécutive à un meurtre. Certaines théories sans fondement impliquent même certains Rolling Stones, particulièrement Mick Jagger et Keith Richards dans le meurtre. Cependant, le meurtrier présumé qui est souvent cité serait Frank Thorogood, un entrepreneur chargé de la rénovation de la maison du musicien des Stones. Ce dernier aurait avoué sur son lit de mort en 1994, à Tom Keylock, un ami de Brian, qu'il avait tué le musicien. Selon Janet Lawson, Frank Thorogood aurait été le dernier à avoir vu Brian Jones vivant. Les deux hommes seraient allés se baigner dans la piscine. Janet Lawson déclarera plus tard qu'elle avait vu Thorogood sauter dans la piscine et faire quelque chose à Brian pendant qu'elle cherchait un inhalateur pour asthmatique. Néanmoins, Frank Thorogood, Tom Keylock et Janet Lawson ne parleront plus, puisque les trois sont morts. Anna Wohlin, la petite amie de Brian Jones, a écrit un livre : The Murder of Brian Jones dans lequel elle soutient le fait que c'est Thorogood qui l'a tué.
De nombreux artistes vont rendre hommage au guitariste des Stones. Pete Townshend, guitariste des Who, écrira un poème sur Brian qui sera publié dans The Times : A Normal Day for Brian, A Man Who Died Every Day Un jour normal pour Brian, un homme qui mourrait tous les jours, Jimi Hendrix lui dédicacera une chanson lors d'un passage télévisé, Jim Morrison des Doors écrira un poème : Ode to L.A. While Thinking of Brian Jones, Deceased Ode à L.A. en pensant à Brian Jones, décédé.
Les Rolling Stones rendront hommage à leur ancien guitariste deux jours après sa mort, à l'occasion d'un concert gratuit programmé de longue date dans Hyde Park, afin entre autres à l'origine, de présenter leur nouveau guitariste : Mick Taylor. Le 5 juillet 1969, devant trois cent mille spectateurs, Mick Jagger lit des extraits d'Adonaïs de Percy Shelley en hommage à Brian Jones. S'ensuit un lâcher de papillons blancs organisé par Tom Keylock, le chauffeur et conseiller de Jones. Le groupe démarre le concert avec une reprise d'une chanson de Johnny Winter : I'm Yours and I'm Hers qui était l'une des préférées de Jones.
Brian Jones est enterré le 10 juillet 1969 dans le cimetière de Cheltenham. Les seuls Rolling Stones présents sont Charlie Watts et Bill Wyman.
Brian Jones est entré dans le club des 27 regroupant les figures de la musique mortes à l'âge de vingt-sept ans, comme Janis Joplin, Jimi Hendrix, Jim Morrison, Robert Johnson, Amy Winehouse, Alan Wilson, Pete Ham Badfinger ou Kurt Cobain.
Dans le livre 25x5, Mick Jagger lui rendra hommage en disant : Nous avons essayé de rester dans la droite ligne du rhythm and blues ; Brian a su nous en faire sortir, avec parfois de très heureux résultats..

Vie privée

Brian Jones a eu de nombreuses conquêtes féminines durant sa vie notamment Pat Andrew, Linda Lawrence, Anita Pallenberg, la chanteuse Nico, Linda Keith ancienne petite amie de Keith Richards, Suki Potier, Zouzou, Amanda Lear en 1969, relation évoquée dans la chanson Miss Amanda Jones de l'album Between the Buttons. Sa dernière petite amie fut Anna Wohlin.
Brian a eu six enfants tous de mères différentes :
Un garçon, né en 1959, conçu avec Valerie Corbett, quatorze ans. L'enfant sera confié à une famille.
Une fille, née en 1960, conçue avec une femme mariée nommée Angeline.
Julian Mark, né en 1961, conçu avec Pat Andrew. Il ne vivra pas avec elle, mais s'occupera d'elle quelque temps, surtout au début des Stones. Pat Andrews et le bébé venaient dormir de temps à autre dans la colocation stonienne d'Edith Grove.
Julian Brian, née le 23 juillet 1964, conçu avec Linda Lawrence, sa petite amie du moment ; relation qu'il entretenait parallèlement à celle qu'il avait avec Pat Andrew.
Paul Andrew renommé plus tard John, né en 1965, conçu avec une adolescente, Dawn Molloy. Adopté.
Barbara, née en 1969, conçue avec un mannequin américaine nommée Elizabeth.

Postérité

Brian Jones reste dans l'histoire du rock comme le fondateur des Rolling Stones. Selon Bill Wyman, les Rolling Stones n'auraient jamais existé sans lui. Il est souvent considéré par beaucoup de journalistes comme l'âme des Rolling Stones, du fait de son attachement au blues. Multi-instrumentiste de talent, il se fait connaître en Angleterre comme l'un des premiers joueurs de guitare slide du pays, une technique inconnue à l'époque. Ensuite, par sa maîtrise de nombreux instruments, il permet au groupe de se trouver un son à leurs débuts. Keith Richards disait de lui qu'il était capable de jouer de n'importe quel instrument.
À partir de 1965, lorsque le groupe prend des orientations plus pop, que Mick Jagger et Keith Richards deviennent progressivement les leaders des Stones, Brian Jones s'intéresse à d'autres styles de musique. En 1968, il enregistre de la musique traditionnelle berbère lors d'un séjour au Maroc, qui sera éditée sous le titre de Brian Jones Presents the Pipes of Pan at Joujouka.
Brian Jones était aussi une icône de la mode et du Swinging London, en raison de ses tenues excentriques et de son côté flamboyant. Il était ouvert à de nombreux autres artistes et avait noué de bonnes relations avec Jimi Hendrix et Bob Dylan. En 1967, il est le seul Rolling Stone à se rendre au Festival pop de Monterey, où il monte sur scène pour présenter le set de Jimi Hendrix.
Néanmoins, Brian Jones était aussi réputé pour sa consommation excessive de drogues et pour ses humeurs changeantes susceptibles de conflit avec ses proches. Bill Wyman a déclaré qu'il y avait deux Brian : L'un était introverti, timide et profond, l'autre était un paon, grégaire, cherchant toujours à être rassuré par ses pairs. Selon Mick Jagger, Brian Jones était trop sensible pour être une star du rock. Keith Richards disait à Brian Jones qu'il n'atteindrait jamais les trente ans et ce dernier en avait conscience.
Marianne Faithfull déclara, dans son autobiographie, que Mick Jagger et Keith Richards l'humiliaient et le raillaient sans merci et qu'au lieu de le soutenir, tout le monde se moquait de ses problèmes "One of the things that keeps you alive when you're on the skids is that people care what happens to you"… "It's your life line, and with Brian nobody really cared anymore.". Charlie Watts déclara qu'en le chassant du groupe, ils l'avaient presque tué.
L'une des difficultés majeures de Brian Jones au sein des Rolling Stones fut son incapacité à imposer les ébauches de morceaux qu'il composa, donc de ne pas suivre le train de composition du duo Jagger/Richards, ce qui l'avait mis dans une position de faiblesse. Selon Keith Richards, Brian n'a jamais réussi à écrire une chanson complète, juste des bouts qu'il refusait de montrer aux autres membres du groupe. Néanmoins, selon Bill Wyman, les morceaux ébauchés par Brian étaient présentés au groupe mais systématiquement refusés par le duo Jagger/Richards. L'information de Keith Richards se révèle selon la quasi-totalité des sources comme infondée. Il faut dire que le duo n'a jamais apprécié de voir d'autres membres du groupe écrire des chansons : Bill Wyman n'a réussi qu'à enregistrer sa composition In Another Land que parce que Jagger et Richards n'étaient pas au studio ce jour-là.
Les seules compositions connues de Brian Jones sont un jingle de 30 secondes pour Kellogg's, la musique du film allemand Vivre à tout prix réalisé par Volker Schlöndorff, Hear It un morceau cocrédité avec Keith Richards mais qui semblerait n'avoir été composé que par Jones, Dust My Pyramids, Sure I Do des morceaux qui n'ont jamais été édités par les Stones et Play with Fire où il a été récemment crédité sur la compilation Singles Collection: The London Years. Néanmoins, il a trouvé la mélodie de Ruby Tuesday et une démo solo de celui-ci existe sur cette chanson. De nombreuses chansons des Rolling Stones se sont construites autour de lui, bien qu'il ne soit pas crédité, comme Paint It Black, Under My Thumb, Out of Time…
À noter, cinq collaborations avec les Beatles : il joue du saxophone sur You Know My Name Look Up the Number, il est présent lors de l'enregistrement de Yellow Submarine où il participe aux chœurs et où il fait des bruits de verres, participe aux chœurs sur Baby, You're a Rich Man et joue du saxophone sur Helter Skelter, et aussi du saxophone ténor sur All You Need Is Love.

Les Rolling Stones

Et si, pour une fois, l'outrance d'un slogan publicitaire – « le plus grand groupe de rock'n'roll du monde » – convenait à ceux qu'elle désigne, les Rolling Stones ? Quels qu'aient été leurs coups de génie, leurs turpitudes, leurs déchirements ou leurs bonheurs, les Rolling Stones ont inventé, par un rock puissamment musical, une attitude dure et dandy qui a provoqué, exprimé et contesté le changement des temps dans les années 1960. Parce qu'ils étaient des copains complices et rivaux, qui comme des milliers d'autres voulaient que la musique se confonde avec une vie qui vaille la peine d'être vécue. Parce qu'ils étaient outrageusement beaux et qu'ils possédaient à eux tous le génie de la démesure maîtrisée. Parce qu'ils étaient rebelles et que chacun d'eux a incarné à sa manière le mythe du rock'n'roll : Wyman et Watts l'ont regardé de haut, Jagger en a fait un opéra baroque, Richard l'a confondu avec les substances, Jones en est mort. Peu importe que ces cinq individus se soient perdus dans le stupre et les stups, qu'ils se soient insultés, haïs et aimés : l'essentiel est que leur musique en ait fait des figures emblématiques sur le théâtre des violences modernes, aux prises avec le spleen et tous les dérèglements, et qui attendent de la musique une forme inédite de salut.

Formation d’un groupe, genèse d’une légende

Mick Jagger (pour l'état civil Michael Philip Jagger, chanteur) et Keith Richards (guitare, qui retirera ultérieurement le « s » de son nom), deux petits bourgeois londoniens nés le 26 juillet et le 18 décembre 1943, respectivement, et qui avaient été voisins dans leur enfance – ils sont originaires de la même ville de banlieue, Dartford –, se rencontrent à nouveau en 1960. Leurs goûts sont les mêmes, ils jouent de la musique ensemble. En 1962 apparaît Brian Jones (né le 28 février 1942 à Cheltenham, dans le Gloucestershire), qui se fait alors appeler Elmo Lewis (son vrai nom est Lewis Brian Hopkin-Jones), jeune bourgeois mythomane, peu scrupuleux avec l'argent et les dames, caractériel et égocentrique. Passionné de musique, il pratique plusieurs instruments. Il sera le chef musical du groupe pendant longtemps. La même année, Bill Wyman (William Perks, plus âgé que les autres : il est né le 24 octobre 1936 à Londres), qui a servi dans la Royal Air Force, s'intègre au groupe comme bassiste. C'est enfin le tour de Charlie Watts (Charles Robert Watts, né à Londres le 2 juin 1941), un semi-professionnel de la batterie qui travaille dans la publicité. Ces cinq garçons représentent tous les courants de la musique populaire anglo-saxonne quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, du jazz traditionnel au rock'n'roll en passant par le blues et le rhythm'n'blues noirs américains.
Un très jeune agent, Andrew Oldham, prend en charge leur image en ajoutant un « g » à l'orthographe du nom de leur groupe, qui se nommait initialement Rollin' Stones, titre d'un morceau de Muddy Waters. Il crée pour eux un style vestimentaire et des coiffures de jeunes voyous en rupture avec la vieillerie du monde. Les débuts sont fulgurants, les concerts violents : dès 1964, les Stones sont aussi célèbres que les Beatles. Les médias exploitent lourdement les antagonismes entre les deux groupes, assurément concurrents mais certainement pas ennemis. Les premiers albums (The Rolling Stones et 12x5 en 1964 ; Got Live If You Want It !, en public, 1965) sont des hommages au blues qui reprennent des standards de Slim Harpo, Chuck Berry, Bo Diddley, Muddy Waters, Buddy Holly ou Howlin' Wolf. L'influence de la soul d'Otis Redding se fait aussi sentir, comme on peut l'entendre dans l'album Out Of Our Heads (1965).
Le morceau (I Can’t Get No) Satisfaction (1965) accélère le succès, et la frustration adolescente que traduisent les paroles n'y est pas pour rien. Mais, surtout, Keith Richards a obtenu sur sa guitare, branchée presque par hasard sur un ampli qui ne lui était pas destiné, un fuzz (saturation du son) poisseux qui deviendra la signature sonore des Rolling Stones : tout le monde connaît depuis lors les premières notes de la guitare rageuse sur ce morceau. En mêlant les rythmes de la musique indienne à des thèmes obsessionnels, le morceau Paint It Black (1966) marque une nouvelle rupture. Aftermath (1966), un mot qui signifie « regain », apparaît comme le premier album entièrement original : tous les morceaux sont des créations conjointes de Jagger et Richards. Le mythe s'installe.

Sexe, drogues, dollars (et rock'n'roll)

Mick Jagger devient l'archétype de la bête de scène. Aucun rocker ne sait comme lui occuper avec tant d'art et de science l'espace scénique, avec une telle énergie animale et raffinée qui le distingue radicalement des contorsionnistes rudimentaires éclos au début des années 1960. Ses bonds, entrechats et galopades, ses masques, mines et moues, l'extrême modulation de sa voix agressive et caressante, hystériquement suraiguë ou menaçante dans les graves : tout fait de lui une sorte de « neveu de Rameau » électrique, seulement habité par le théâtre et la musique. Hors de scène, Jagger sait aussi se composer le personnage du loulou ou du dandy, du patron d'entreprise ou du jouisseur décadent, de l'amant des mannequins ou de la folle mondaine exaspérante. De Keith Richards, Marianne Faithfull dira qu'il incarnait la jeunesse damnée, le romantisme noir. Sa consommation d'héroïne et de cocaïne est légendaire, tout comme son sens inné du groove, des riffs tranchants et des solos inspirés. Les concerts se déroulent souvent sur le fil du rasoir, car Jagger ne peut jamais être certain que son compère sait exactement où il est ni ce qu'il a à faire. C'est un lourd contresens de considérer que le bassiste Bill Wyman ou le batteur Charlie Watts ne seraient que des comparses : qu'aurait été le groupe sans la rythmique puissante et obsédante du premier ou la frappe juste et sèche du second, indispensables à l'univers sonore légendaire des Stones ? Univers puissant, dans lequel s'intègrent des instruments plus inattendus (violons, tambourins...), les pianos de Nicky Hopkins ou de Ian Stewart (qui est aussi le régisseur des Stones), les arrangements de Jack Nitzsche ou la technique de l'ingénieur du son Dave Hassinger. Tous célèbrent et déclinent les variations de la formule « sex, drugs and rock'n'roll ». Concerts hystériques, magnifiques albums (Between the Buttons, 1967) : la fête bat son plein. Mais les drogues dures font la loi, la police cherche noise, Brian Jones s'autodétruit et n'est plus qu'un boulet à traîner. La qualité musicale s'en ressent (Their Satanic Majesties Request, 1967) et le hippisme de façade n'est pas convaincant. Le renouveau vient avec le 45-tours Jumpin' Jack Flash en 1968. Un film très sous-estimé de Jean-Luc Godard, One Plus One (1968), retrace l'élaboration et l'enregistrement du morceau Sympathy For The Devil, repris, tout comme Street Fighting Man, dans l'album Beggars Banquet (1968), l'apogée d'une attitude contestataire servie par la violence du blues. Quand Brian Jones meurt à Hatfield (West Sussex) le 3 juillet 1969, il a déjà été expulsé du groupe. Il est remplacé par Mick Taylor (Michael Kevin Taylor, né le 17 janvier 1949 à Welwyn Garden City, Hertfordshire), auquel succédera en 1974 Ron Wood (Ronald Wood, né le 1er juin 1947 à Londres), ex-guitariste des Faces. Les Stones donnent à Hyde Park un concert à la mémoire du disparu, Jagger lit un poème de Shelley et fait s'envoler des milliers de papillons ; le morceau You Can't Always Get What You Want, dédié à Brian, rejoint sur l'album Let It Bleed (1969) d'autres chefs-d'œuvre, comme Gimmie Shelter ou Midnight Rambler. Le lourd climat des albums, l'esthétique décadente de leurs couvertures trouvent un prolongement dans l'issue tragique du concert donné à Altamont, près de San Francisco, à la fin de la tournée américaine de 1969, quand un Hell's Angel assassine un jeune Noir.
Dès le début des années 1970, le groupe vit dans les contradictions les plus aberrantes, mais finalement fécondes. Le documentaire Cocksucker Blues, de Robert Frank et Danny Seymour (1972), réalisé aux États-Unis lors de la tournée pour la promotion du double album Exile on Main Street, donne un bon aperçu de l’excès en tout dont les Stones ont fait l’ordinaire de leur vie. Si les signes de la désunion entre ses membres sont patents, « le plus grand groupe de rock du monde » fonctionne sur l'évidence d'une osmose musicale qui, sans éviter les faiblesses, les redites ou les concessions à la mode, s'alimente au génie exhibitionniste et aux dons vocaux de Jagger comme à la technique musicale impeccable des autres. Tous sont au-delà des normes et des performances attendues de musiciens sur scène : débarrassés du souci de conquérir un public acquis depuis longtemps, chacun n'a de comptes à rendre qu'à lui-même, replié dans le soliloque de la connaissance par les gouffres et l'illusion des mondes de l'éphémère. Les rôles de Jagger au cinéma, les tentatives de carrières en solo, les ennuis avec le fisc et l'héroïne, les excès misérables d'un milieu qui s'ébroue dans trop de sexe et d'argent : tout est transcendé par la musique, et rien ne peut empêcher Sticky Fingers (1971), dont Andy Warhol signe la pochette, voire Exile on Main Street (1972), d'être supérieurs à la presque totalité de la musique pop. Des albums suivront, plus faibles il est vrai (Goats Head Soup, 1973) et moins flamboyants : Black and Blue (1976), Some Girls (1978), Emotional Rescue (1980), Tatoo You (1981), Still Life (1982). Ils seront davantage affaire de spécialistes ou de fans irréductibles, ou encore de simples amateurs de tubes (Angie). On reste admiratif cependant à l'écoute des plages de pur rock'n'roll sur certains des albums qui suivent, comme Dirty Work (1986), Voodoo Lounge (1994)... Les tournées monstres indéfiniment renaîtront. Mais les moqueries convenues sur le retour périodique de ces dinosaures du rock s'écroulent d'ailleurs bien vite au spectacle des quatre DVD de Four Flicks (2003) – consacrés à leur tournée mondiale de 2002-2003 –, du film de Martin Scorsese Shine a Light (2008), ou dès que Jagger et Richard, l'érotisme de l'androgyne aux mille voix et le dédain du prince noir des guitares lyriques, jaillissent sur la scène de la rage de vivre et des rêves de nos époques brisées. Michel P.Schmitt

Contributions instrumentales et chœurs

Accordéon : Back Street Girl.
Autoharpe : You Got the Silver.
Banjo : Cool Calm Collected.
Clavecin : Ride On Baby, Sittin’ On a Fence, Yesterday Papers, Dandelion.
Dulcimer : I Am Waiting, Lady Jane.
Flûte à bec : Ruby Tuesday, All Sold Out, My Girl, Gomper, Sing This All Together See What Happens, Jig-Saw Puzzle.
Guitare solo : Down Home Girl, The Last Time, The Singer Not the Song acoustique, 19th Nervous Breakdown, All Sold Out, Get Off of My Cloud, Heart of Stones, Sad Day, Please Go Home, Miss Amanda Jones, Jumpin' Jack Flash refrain, Child of the Moon couplets, Parachute Woman, Street Fighting Man fin, Prodigal Son, Stray Cat Blues.
Guitare slide : Little Red Rooster, Movin’ On, What a Shame, Jig-Saw Puzzle, I Can’t Be Satisfied, No Expectations, Salt of the Earth.
Harmonica : Come On, I Want to Be Loved, Fortune Teller, Stoned, Money, Not Fade Away, I Just Want to Make Love to You, Honest I Do, I’m a King Bee, Good Times Bad Times, Empty Heart, Little Red Rooster, What a Shame, Down Home Girl, Grown Up Wrong, One More Try, Dear Doctor, Look At What You’ve Done, Doncha Bother Me, Goin’ Home, High And Dry, Cool Calm and Connected, Who’s Been Sleepin’ Here, Parachute Woman, Prodigal Son, The Spider and the Fly.
Hautbois : Dandelion.
Kazoo : Cool Calm Collected.
Vox Mando-guitar : Sittin’ On a Fence, Please Go Home.
Marimba : Out of Time, Under My Thumb.
Mellotron : We Love You, Citadel, 2000 Light Years from Home, On With the Show, Factory Girl, Stray Cat Blues, Jigsaw Puzzle.
Orgue : 2000 Man, Gomper, Take It Or Leave It, Complicated, Let's Spend the Night Together, Stray Cat Blues.
Percussions : Out of Time, Yesterday Papers, Back Street Girl, She's a Rainbow, Sing This All Together, Sympathy for the Devil, No Expectations, Street Fighting Man, Factory Girl, Midnight Rambler.
Piano : Connection, She Smiled Sweetly, On With the Show, Ruby Tuesday, Let's Spend the Night Together.
Saxophone : Dandelion, You Know My Name, Helter Skelter, All You Need Is Love, Child of the Moon, Something Happened to Me Yesterday.
Sitar : Paint It Black, Gomper, Ain't Nothing Wrong With That.
Vibraphone : Back Street Girl.
Xylophone : Ride On Baby, What to Do, Yesterday Papers.
Chœurs : Fortune Teller, Poison Ivy, You Better Move On, Honest I Do, Tell Me, Can I Get a Witness, You Can Make It If You Try, Walking the Dog, Time Is on My Side, Grown Up Wrong, Under the Boardwalk, Everybody Needs Somebody to Love, The Singer Not the Song, Get Off of My Cloud, My Obsession, We Love You, Sympathy for the Devil, Yellow Submarine, Baby, You're a Rich Man.

Film et documentaires

Le film Stoned sorti en 2005 lui est consacré, réalisé par Stephen Woolley avec Leo Gregory dans le rôle de Brian Jones.
Des documentaires sont parus également : Brian Jones et les Rolling Stones de Richard Driscoll, sorti en 2006 ; et The Rolling Stones: In Memory of Brian Jones.

Hommages

Le concert des Rolling Stones à Hyde Park se passant le 5 juillet 1969 devant près de 500 000 personnes est dédié à Brian Jones, mort deux jours avant. Durant l'ouverture, Mick Jagger cite en son hommage des vers de Percy Bysshe Shelley tiré du poème "Adonaïs".
L'album Blonde on Blonde de Bob Dylan sorti en 1966, premier double album et ayant connu un véritable succès commercial, aurait été nommé ainsi par son ami Dylan, en référence à la chevelure blonde de Brian, et de sa compagne d'alors, Anita Pallenberg36.
« En termes de capacité musicale pure, Mick Taylor est le meilleur guitariste que les Stones ont jamais eu. Cependant, Jones reste, haut la main, le meilleur musicien. Son éclectisme était incroyable, que ce soit au sitar, guitare slide, percussions ou n'importe quel autre instrument. Sa contribution dans l'élaboration du son du groupe ne peut pas être sousestimée », a déclaré Vincent « Vicente » Rodriguez, ancien porte-parole musique pop au Dallas Morning Nouvelles.
La chanson de The Rolling Stones, Shine a Light, écrite par Mick Jagger après sa mort et apparaissant dans leur album Exile on Main St., ou encore étant le nom du film musical sur les Rolling Stones de Martin Scorsese en 2006, est dédiée à Brian Jones. Les paroles implorent Dieu de « faire briller l'étoile » sur son âme et demande à Brian Jones d'excuser ces « amis du bout de la nuit qui t'abandonnent dans le matin gris et froid ».
La chanson du groupe The Doors, Tigthrope Ride, écrite par Jim Morrison, a été en partie réécrite par le claviériste du groupe Ray Manzarek après la mort de Jones et de Morrison, la chanson traitant alors indirectement de ces deux hommes sous forme d'hommage.
La chanson Godstar du groupe Psychic TV traite de la mort de Brian Jones.
La chanson Trash de Robyn Hitchcock traite de la mort de Brian Jones.
Dans son album Mords la vie 1973, Jean-Michel Caradec lui dédie la chanson Épitaphe pour Brian Jones.
Dans son album Défloration, sorti en mars 2001, Hubert-Félix Thiéfaine chante Une ambulance pour Elmo Lewis, Elmo Lewis étant un pseudonyme pris par Brian Jones au début de sa carrière.
La chanson Death by Misadventure de Ted Nugent lui est dédiée.
Le groupe The Brian Jonestown Massacre, nommé ainsi en son hommage.

Discographie

Avec les Rolling Stones
The Rolling Stones Royaume-Uni 1964
The Rolling Stones EP 1964
England's Newest Hit Makers 1964
12 X 5 1964
The Rolling Stones No. 2 1965
The Rolling Stones, Now! 1965
Out of Our Heads 1965
December's Children And Everybody's 1965
Aftermath 1966
Got Live If You Want It! 1966 live album
Between the Buttons 1967
Flowers 1967 compilation
Their Satanic Majesties Request 1967
Beggars Banquet 1968
Let It Bleed 1969
Jones joue sur Midnight Rambler des congas et de l'autoharpe sur You Got the Silver
Through the Past, Darkly Big Hits Vol. 2 1969 compilation
Hot Rocks 1964-1971 1972 compilation
More Hot Rocks Big Hits and Fazed Cookies 1972 compilation
Singles Collection: The London Years 1989 compilation de singles 1963–1971
The Rock and Roll Circus 1996 performance live de 1968
Forty Licks 2002 compilation 1964–2002

Avec les Beatles

Yellow Submarine, bruits de verres et chœurs
Baby, You're a Rich Man 1967, chœurs
You Know My Name Look Up the Number 1970 enregistré en 1967, saxophone
All You Need Is Love 1967, saxophone ténor

Avec Jimi Hendrix

Ain't Nothing Wrong With That 1968 ou My Little One.

Discographie solo

A Degree of Murder 1967 soundtrack
Brian Jones Presents the Pipes of Pan at Joujouka 1971 enregistré en 1968
À noter des enregistrements en Inde et au Maroc de musique traditionnelle.


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Posté le : 03/07/2016 19:13

Edité par Loriane sur 05-07-2016 21:31:58
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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