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Accueil >> newbb >> Défi du 15 octobre 2016 [Les Forums - Défis et concours]

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Défi du 15 octobre 2016
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Bonjour les amis,

C'est à mon tour de vous proposer le défi de la semaine. Je me suis grattée la tête trois fois, me suis triturée les doigts neuf fois et voilà le fruit de mes cogitations : "Aïe". Bon, j'accepte aussi sa variante : "Ouille".

Ecrivez sur un sujet universel. En effet, qui n'a jamais eu mal ? Je vous parle de douleur physique. Pour les maux à l'âme, ce sera pour un autre défi !

Je vous laisse souffrir... euh plutôt écrire !

Bises à tous.

N'allez pas vous faire mal genre entorse de pouce en tapant trop vite sur le clavier !

Couscous

Posté le : 15/10/2016 08:34
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Re: Défi du 15 octobre 2016
Plume d'Or
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Chère Delphine,

Ouille, ouille, c'est compliqué!
Bon, j'ai bien compris. Je dois m'éloigner de la douleur morale!

Il ne me reste qu'une solution. Je vais m'inventer un organe où j'aurai très mal. Ouille, ouille!
Et je te promets que cela ne sera pas le cerveau, parce que j'en ai déjà un.
Remarque, la Dame de mes pensées me dit parfois que je manque de cervelle! Alors!

Et bien, sois patiente. Ma réponse viendra.

Je te souhaite un magnifique week end au milieu de celles et de ceux qui te sont chers.
Bises.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 15/10/2016 11:39
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Re: Défi du 15 octobre 2016
Plume d'Or
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J'ai beaucoup souffert dans les années quatre-vingts, parce que mes contemporains écoutaient de la musique trop difficile a comprendre, du moins pour mon petit cerveau, et trop élaborée pour mes oreilles. Jackie Quartz, Stéphanie de Monaco, Corinne Charby, sans compter les Daniel Balavoine et autres Jean-Luc Lahaye m'ont torturé par radio et télévision interposée, dans des boums et des fêtes étudiantes.Depuis, je sais ce qu'est la douleur. Pourtant, je découvre, avec horreur, que c'est redevenu à la mode, qu'infliger ce brouet de sons à des oreilles innocentes est même un business rentable. Le sadisme n'a pas de limite.

Comme un ouragan de quartz

J'ai trop mal aux tympans, la faute à cette pop,
Quand une star de Quartz donne un nom à Jackie,
Par une mise au point, une tranche de vie,
Un spleen à deux cents mais ancré dans le top.

Je veux changer de son, retrouver le be-bop,
Danser sur du tempo, plonger dans la magie,
Celle du jazz d'antan et de la mélodie,
Loin des tubes datés, et dix ans de pas glop.

Mais voilà que j'entends la brune Stéphanie,
Drame du mauvais goût et de la monarchie,
Me bassiner à fond avec son ouragan.

J'attends le prochain coup, l'atteinte à mes oreilles,
Les hits des quatre-vingts, période des merveilles,
Thème de cette boum devenue mauvais plan.

Posté le : 15/10/2016 12:17
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Re: Défi du 15 octobre 2016
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Ben alors mon Donald, on n'aime pas la Steph de Monac' ? Et la petite Jackie non plus... rooo c'est ma jeunesse. Allez, je te comprends. Tu es un rocker dans l'âme et on ne te changera pas.

Pour ne plus souffrir, éteins ta radio... ;)


Merci.

Couscous

Posté le : 15/10/2016 18:15
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Re: Défi du 15 octobre 2016
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Voici ma petite nouvelle :

Vengeance

Lucie, petite blonde de vingt-six ans, est employée depuis près de deux ans dans le bureau du notaire Dufaux, à la réputation sans faille malgré son patronyme. Récemment, une autre secrétaire a été embauchée en renfort pour quelques mois. Celle-ci se prénomme Carine. Lucie a bien tenté de se rapprocher d’elle mais la jeune fille, sortie fraîchement des études, reste très secrète et semble timide à l’excès.

Un jour, Lucie est prise d’une douleur soudaine dans le bas-ventre. Elle lâche les dossiers qu’elle portait et se tient l’abdomen en grimaçant. Carine, au son des plaintes de sa collègue, accourt et l’aide à ramasser les feuilles volantes éparpillées dans le couloir. Lucie, pliée en deux, retourne, non sans mal, s’asseoir à son bureau. La douleur s’estompe peu à peu mais reste lancinante.

Après quelques jours, la jeune femme toujours souffrante décide de demander un avis médical. Le docteur, perplexe, l’oriente vers un gastro-entérologue, puis un gynécologue mais aucun ne trouve l’origine du mal qui la ronge. À coups de drogues diverses, elle parvient à gérer la douleur.

Un autre jour, alors qu’elle encode les données d’un dossier, Lucie est prise d’une migraine soudaine. Carine, venue chercher du papier pour l’imprimante s’inquiète de la pâleur de sa collègue.

– Tu devrais rentrer chez toi.
– Non, ça ira. Ça va passer.

Mais rapidement, les maux de tête s’amplifient et Lucie est obligée de solliciter son patron afin de rejoindre la pénombre de sa chambre et espérer que les douleurs s’apaisent.
Le lendemain matin, la migraine est toujours présente mais supportable. Lucie, courageuse, reprend le boulot. En pénétrant dans le bureau de Carine, elle est à nouveau prise d’une vive douleur dans le ventre. Surprise, Carine lève la tête, referme brutalement le tiroir supérieur de son bureau et rougit jusqu’aux oreilles.

– Que fais-tu ? demande Lucie
– Euh… je consultais mes mails sur mon téléphone. Je sais qu’on ne peut pas…
– Je ne dirai rien.
– Merci. Tu n’as pas l’air bien.
– J’ai de nouveau des pointes dans le ventre.
– C’est inquiétant. Tu devrais prendre un long congé maladie. Tu as besoin de repos.
– Ne t’en fais pas. Il en faut plus pour m’abattre.

Un fin sourire passe sur le visage de Carine pendant que Lucie ajoute :

– Et puis tu as pris congé demain et après-demain. Ce serait annulé si je ne venais pas.

Le lendemain, Lucie a besoin d’un dossier dans le bureau de Carine. Après avoir fouillé les montagnes de paperasses sur son bureau, elle trouve son bonheur. Son regard est attiré par le premier tiroir entrouvert. Un coup d’œil rapide aux alentours et la jeune femme ouvre ce dernier. De prime abord, rien de spécial : du matériel d’écriture, de traçage, etc. Mais en-dessous de ce bric-à-brac, une petite masse brune l’intrigue. Elle repousse les marqueurs, crayons et autres stylos lorsqu’une piqûre à l’index la fait sursauter. Elle retire une fine aiguille de son doigt et une petite poupée informe du tiroir. Celle-ci est transpercée par une autre aiguille. La tête de la poupée est serrée par une élastique couleur bordeaux. Quelques cheveux blonds, semblables aux siens, ont été cousus sur son crâne chauve, sans visage.

Lucie reste interloquée devant cette chose semblant sortie tout droit d’un mauvais film d’horreur. Assez dubitative, elle retire l’aiguille et l’élastique du corps inerte de la poupée. Instantanément, les douleurs qui tourmentent son corps depuis plusieurs jours cessent.

C’est alors un tourbillon de questions qui assaillent son cerveau : Pourquoi cette méchanceté ? Comment a-t-elle pu créer cette poupée vaudou ? Sa chaise de bureau est recouverte de ses longs cheveux couleur des blés mûrs, il n’aura pas été difficile de s’en procurer discrètement. Carine veut-elle ainsi l’évincer pour prendre un poste en CDI ? Que compte-t-elle faire de plus si son stratagème est insuffisant ? Lucie prend peur face à cette magie venue d’ailleurs et qui vient de prouver sa terrible efficacité.

Elle décide de remettre le tout en place. L’aiguille est plantée légèrement et non profondément dans le ventre et l’élastique, restée lâche, est posée sur la tête informe de la poupée.

Le soir, Lucie entame de longues recherches sur le net. Il lui faut trouver une parade à cette agression silencieuse et rapidement car Carine revient bientôt.

Le lendemain, la petite blonde se glisse subrepticement dans le bureau de sa collègue. Elle subtilise la poupée satanique, prélève quelques cheveux sur la chaise de Carine avant d’aller se cacher dans les toilettes. Elle sort de ses poches le matériel nécessaire. Quelques minutes plus tard, elle n’a plus qu’à remettre la poupée à sa place. Carine ne devrait rien remarquer.
Celle-ci revient comme prévu le lendemain, fraîche et dispose après ses deux jours de congé. Lucie est assise à son poste lorsqu’elle entend un cri terrible provenant du bureau de sa chère collègue. La secrétaire esquisse un sourire satisfait en pensant : « Et voici la version vaudou de l’arroseur arrosé ! ».

Posté le : 15/10/2016 18:17
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Re: Défi du 15 octobre 2016
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Sacrée Delphine,

Le monde du travail est décidément une jungle, même chez les notaires. As-tu rencontré des personnes t'ayant déclaré être envoutées ou poursuivies par un esprit maléfique voire victimes d'un sort ? Il parait que cela arrive plus souvent qu'on ne le croit.

Moi, je suis protégé par mon doudou, que j'ai croisé avec une poupée tracas du Guatemala.

Bises,

Donald

Posté le : 15/10/2016 20:40
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Re: Défi du 15 octobre 2016
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Chère Delphine,
Chères amies, chers amis,

Je me suis inscrit dans les pas de notre ami Donald. J'avais envie de sonner ce soir. Ma réponse de la semaine au défi de la semaine est donc un sonnet que j'ai appelé : j'ai le mal de toi.

Ouille, ouille, où irais-je, que ferais-je sans toi ?
Dans mon âme, jailliraient les fleurs de souffrance
De ne point demeurer dans ta fidèle alliance.
Loin de toi, je demeurerais tant aux abois.

Tant d’être humains se délient de ton emploi.
Ils courent derrière des cornes d’abondance
Qui ne sont que des illusions sans importance.
Loin de toi, l’on connait vraiment le désarroi.

En te fuyant, on croit tant s’être libéré,
Faisant ainsi fi des évidences avérées.
Bien d’autres considérations sont notre cens.

Il faudrait pourtant te désirer encore plus
Et te servir, te sonner tel un angélus,
Car tu es un très grand ami, toi le bon sens.

Je vous souhaite un magnifique dimanche.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 15/10/2016 20:55
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Re: Défi du 15 octobre 2016
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Chère Delphine,

Mais Grand Dieu, cette idée te vient d'où?
Je vois, de tous les défis, étant le grand manitou,
Tu te permets vraiment tout sans tabou.
Dorénavant, je vais me méfier de tous les gourous,
Qui se laissent aller à des pratiques vaudous.
Avoue qu'il y a de quoi en rester sur les genoux.
D'Athéna, je vais faire appel au hibou,
Et assurément j'en ferai ma nounou,
Pour me protéger de tous ces coups de bambou.
Et je pourrai te dire alors avec du bagou,
Delphine, Quelque soit le défi, tu es un chou!

J'espère que tu me pardonneras ce petit délire.
Bises.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 15/10/2016 21:23
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Re: Défi du 15 octobre 2016
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Vive était la douleur, excessive, indéniable,
Lancinante, angoissante, atroce, insoutenable,
De celles qui vous font, cent questions vous poser
Est-ce ma dernière heure, ma pipe va se briser ????

A peine je touchais du bout du doigt, ma tête,
Qu’aussitôt la souffrance déclenchait la tempête,
Et mon corps musculeux, aux formes avantageuses,
N’était plus qu’un vil spasme, une masse visqueuse.

‘’Au chaudron des douleurs, chacun a son écuelle’’
Avançait le poète; si la formule est belle
Elle n’en est pas moins fausse : en place de l’écuelle
Si joliment citée, j’avais une gamelle !!!

En apprenant qu’Isté avait hanté ma cave,
Pour licher mon Chinon, mon Vouvray ou mes Graves
Mais moindre est mon tourment, je sais qu’un Bourguignon,
Prisant les vins de Loire, ne porte pas "guignon"

J’ai le doux souvenir d’une angoisse identique
A celle que j’évoque en l’instant, pathétique !!!,
C’est le jour ou Donald, abruti de musique
D’outre-manche proposa un défi ‘’psychiatrique’’

Sans doute influencé par la tendre défileuse
Qui sévit sur le site, adroite et malicieuse,
Poussant chaque défieur au bout de ses limites,
La Belge étant mâtine sous l’abord sympathique.

Mais le sujet du jour n’est en rien celui-ci
Et pourquoi voulez-vous entrainer le Titi
Vers un autre débat que celui arrêté
Par l’aimable Couscous, un modèle de bonté !!!!!!!!!

J’entends déjà d’ici les Donald, les isté
Hurler à l’imposture, el malhonnêteté
Sous le simple couvert d’un compliment sincère
Porté vers celle dont l’Orée peut être fière !!

Je n’accepterai pas ces critiques justifiées !!!
Certes je suis faux cul, la chose est vérifiée,
Et sans doute un peu veule, mais est-ce charitable
De jeter face au monde mes bassesses coupables ????

Mais le sujet du jour: ‘’ma douleur’’, s’éternise
Il me faut la soigner un Toubib est de mise
:’’- Que vous arrive –t-il lance l’apothicaire’’
-‘’J’ai mal dans tout le corps du nez jusqu’au derrière,
Que je touche mon cul, mes roustons ou mon râble
Je ressens, c’est terrible un mal abominable’’

C’est curieux, me dit, vous avez belle mine
Une allure sportive, une taille fort fine
Des pectoraux épais, et des abdos d’athlète
Avec me semble-t-il, une tête bien faite.

Il maitrisait l’affaire cet enfant d’Hippocrate
Son diagnostic étant formellement exact.
Ma modestie connue devrait-elle en souffrir
Je n’eus point d’éléments vrais, pour le contredire.

Poursuivant son approche il ajouta ceci :
Si je pose ma main à un endroit précis
Où vous avez si mal, quels en sont les effets ??
-Mais… !!!la douleur n’est plus !!!! êtes-vous fils de fée !!!

-La chose est plus limpide m’indiqua l’ipéca
Nullement scientifique mais loufoque, en tous cas
La douleur ressentie quand vous pointez du doigt
C’est juste votre index qui est cassé, ma foi !!!!!!!!!

Posté le : 16/10/2016 07:28
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Défi du 15 octobre 2016
Plume d'Or
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Eh bien Jacques, un sonnet le dimanche matin, ça réveille !
Le bon sens, quelle idée ? aurait dit ma grande-tante, une institutrice qui en avait vu défilé des petits garnements.

Posté le : 16/10/2016 11:59
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Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
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Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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