Administrateur
Inscrit: 14/12/2011 15:49
De Montpellier
Niveau : 63; EXP : 93 HP : 629 / 1573 MP : 3166 / 56892
|
Bien sûr que cela nous intéresse, Loretta. si tu peux nous le déposer je suis certaine que cela sera lu.
En revanche je ne suis pas du tout d'accord sur la croyance que le fait de la Shoah ait été amoindri, cette assertion, qui à force d'être dite, dite et redite fait force de vérité, cette propagande est due, d'une part à la culpabilité des français au grand coeur, et par ailleurs à une politique de victimisation voulue par Israël. Et surtout, il ne faut jamais oublier que la solution finale ne concernait pas exclusivement les seuls juifs. C'est une malhonnêteté morale de résumer ce massacre à la "Shoah" , c'est à dire aux juifs. La souffrance des Juifs, la Shoah sont des faits monstrueux et indéniables, les antisémites qui l'ont nié sont très marginaux et toujours punis par la loi, mais il y a une dérive insidieuse qui voudrait faire une surenchère à la victimisation, en plaçant la shoah au sommet des horreurs humaines, tout comme si une victime juive était un crime plus grand encore qu'une victime lambda. Toute comme si cette horreur dépassait tout autres, je trouve cette façon de penser, malsaine et misérable. On navigue là sur l'ignorance générale et les mensonges de notre histoire humaine. depuis que les humains s'étripent et transforment notre planète en chambre de torture, les génocides furent très, très nombreux, et tous épouvantables. Je ne peux accepter que l'on passe par perte et profit l'horreur des génocides nombreux, précédents, : Kurdes, Arméniens, amérindiens, des tribus nombreux peuples exterminés par les chinois, les cambodgiens, plus près de nous les 8 000 000 de morts (plus que la shoah) de morts en Ukraine, lors de l'holomodor (famine organisée par les russes) et pourquoi ne pas parler des 61 000 000 de morts de l'URSS ??? En matière de tortures et d'horreurs il y a une communauté de souffrances certaine. Aussi, en ce moment surtout, les grands cris de la communauté juive me fatiguent très sérieusement, pour moi une victime est une victime et son appartenance communautaire ne peut définir le degré de sa souffrance. Cette communauté se situerait-elle au dessus du commun des humains ? Je crains qu'a force de se situer comme des humains à part ces personnes reçoivent des réponses négatives . Je ressens ce que je ressentais devant mes enfants où mes élèves Lorsque l'un d'entre eux demandait pour lui même plus d'égards que pour les autres, et trouvait insupportable de subir le sort commun. En gros je n'aime pas l'injustice et les différences de traitement d'une communauté à l'autre, je n'aime pas les gens qui tirent trop la couverture à eux. Ce manque d'empathie pour les autres victimes me révulsent.
Posté le : 23/03/2014 19:27
|