J'ai tourné la page, De nos jours passés. Elle reste cette mémoire, En souvenir d'un amour blessé; ++++ Je reviendrai, peut être souvent, A cette feuille des beaux soirs, Poussé par le désir désavouant L'oubli et la peur de te revoir. ++++ Tu doutais de mon amour, Tissé à la trame de mes vers; Le rêve y était dans tes atours, ton regard le chaut de l'hiver ++++ J'inscrivais dans les dires de mon coeur, Dans leurs souffles vieillissant: Le printemps de tes belle fleurs, Le soleil de ton rire envahissant ++++ Tes écrits et tes vers en réponses M'ouvraient des chemins insensés; "Aimer" au delà des limites des sens, Dans la foi des âmes brassées. ++++ Il flotte encore dans l'air, Un parfum que tu as laissé, Comme un talisman sévère, Contre l'oubli et ton image effacée. ++++ Il me reste encore des débris, De rêves çà et là un peu partout, Il suffit d'un rien dans mes abris, Pour réentendre ton air qui se joue ++++ Garde de moi un bon souvenir, Sans pour autant en faire un pendentif, J'ai pour moi tous tes sourires, Qui me rappellent un regard attentif. ++++ Nous sommes libres les deux l Avec l'espoir de retrouver, Une âme soeur, habiter ses cieux; La vie continue toujours à nous éprouver ++++ MEBKHOUT BEGHDAD
|