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Accueil >> xnews >> Réminiscences Dispersives - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Réminiscences Dispersives
Publié par mercier le 24-08-2015 20:50:00 ( 1095 lectures ) Articles du même auteur



Réminiscences dispersives


Ton dialecte tisse des landes sauvages
Où se nichent d'indicibles brumes
Si proches de la nuit;


Leurs ailes de rosée
Indiquent à tes sens rougeoyants
Des dentelles de pierre
Enfouies sous les instincts fébriles
De tes chimères.


Ecoute ces Aspics veinées d'ardoises orientales,
Ces dragons solaires avides de musiques atlantiques
Gravant sur un givre évadé
La rosace imprécise
d'un horizon discret,
Là où de furtifs épigrammes
Sourient à l'aube.

Ton profil en crue
Déclenche encore ici
D'interminables palabres
Lors des veillées d' Avalon.

Les ramures qu'en ramènent les pèlerins
Accordent tes mains
Au talent des sourciers.

Ta mémoire, avide d'étoiles,
Libère ses griffons
Aux abords des cités évanouies
Et s'étend en graphes mordorés
En marge de tes murmures solitaires.

Ton ferment se lève des marais,
La harpe des trouvères
Ondule d'une ivresse d'altitude
Parmi les ocres d'une Egypte aromatique
Soulignant tes yeux d'estampes scarabées.

Tu frôles la mer
D'esquisses d'oiseaux
Que les nuages imitent sans illusions.

Ton intuition nous parvient en adages
Hermétiques encore
pleuvant sur nos grimoires pétrifiés.

Ton pays de sous-bois
Construit ses digues
De peur que les ravisseurs d'angles
N'accentuent tes rivages
En estuaires décalés.


Enfin tu t'installes
Et trouve en ton nid
L'œuf des naïades
Que jalousement tu protégeras.



Dés lors,
Les lacis d'amertume
Qui enserraient ton cœur
Affranchissent les dernières statues étonnées
Dont le regard fixe,
Depuis si longtemps,
Semble attendre ton signal.


23 et 24 Août 2015


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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 27-08-2015 12:17  Mis à jour: 27-08-2015 12:17
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Réminiscences Dispersives
Cher Mercier,

J'ai relu trois fois ton poème avec la même pensée que tu nous propose un big bang de la pensée à partir d'une histoire de vie, une histoire des émotions et une histoire des souffrances passées, demeurées dans le conscient ou l'inconscient.

Voilà plus précisément comment je reçois ton poème, comment je le ressens :
Le dialecte de l''âme et du cœur se construit des landes, des souffrances qui peuvent nous emmener dans notre nuit intérieur. la rosée, l'espoir peut s'ouvrir à nous mais est freiné par les représentations émotionnelles ou des visions reconstruites des événements.
Mais une magie de l'être peut arriver. Le doute peut s'installer.
Le big bang intérieur te pousse à des palabres.
Ton passa libère ses passions.
Mais un ferment intérieur demeure et le chant du troubadour éveille ta musique intérieur.
Les sous bois, ton inconscient intervient et est utile à la synthèse des passions, des représentations et des sources de ton histoire.

Voilà mes émotions rapides.
Je reviendrai sûrement..

Amitiés.

Jacques

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: Réminiscences Dispersives Istenozot 28-08-2015 09:41
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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