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Poèmes confirmés : La chouette et la souris
Publié par modepoete le 12-12-2018 17:30:57 ( 699 lectures ) Articles du même auteur



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La chouette et la souris

Sur l’arbre du voyageur, se perchait une chouette
Veillait maternellement la couvée de ses bons petits
Le soleil pleurait en se couchant rêveur sur sa nuit
A l’écoute d’un mâle prêt pour une opulente quête
¤
A la nécessité du devoir des prochaines heures
D’apporter à ses petits, piailleurs toujours généreux
La pitance réclamée ; Constituée d’un larcin copieux
Il tentait stoïque et sans gêne de causer le malheur
¤
Au bas de l’immense bel arbre, une souris attentive
Ses souriceaux, les gardait contre sa loquace peur :
Monstrueux délit rapace, commis par ce bas prédateur
Dont la muette envolée, suspendue tournoyait furtive
¤
Il se fit que la souris intriguée par un fugace bruit
Sortit intrépide de son nid et s’en alla au loin vaquer
Elle laissa là, ses six petits esseulés dans la nuitée
Mal lui en prit et la chouette, de l’erreur vive comprit
¤
Elle souleva du nid en gestes habiles les petits vers le ciel
Pour rejoindre à tire d’ailes la sereine aimée et ses petits
Alors qu’elle filait le bec crochu plein, soudain la souris
Aperçue le délit, brailla sa colère à cet ignoble préjudiciel
¤
Elle s’en vint exigeante au bas de l’arbre du voyageur
Interpella la chouette: - Que nenni ! Me voler ma chair !
Que ne vous ai-je fait en ce monde! Que vous puisiez
Handicaper ma saine vie d’un vilain délit provocateur
¤
La chouette sûre de sa fiable et réputée expédition
Répondit quiète : - Chère Dame souris pourriez vous
Vous venger de ce pouvoir absolu que du haut j’ais
Comment, où, et quand auriez vous la juste solution
¤
Sans se départir la souris toisa sévère la chouette; Dit:
- Dame chouette avant que sueur d’effroi ne vous prenne
Je vous donne cette minute pour que je ne commette
Crime contre vous et votre belle progéniture en cet ic
¤
La chouette très sur, bien trop sure ; De son cri :
- Dame souris mais faites donc, ma sûreté est de fait
Vous ne pourrez me détrôner de mon pouvoir aisé
Jamais je ne vous le partagerez, là est mon bon esprit
¤
La souris commença à installer un je ne sais quoi
Qui intrigua soudain la chouette: - Que faites vous?
La souris chercha mille tessons de bouteilles en tout
Les installa autour de l’arbre et attendit le matin co
¤
Quand le soleil se leva elle fustigea rêche la chouette
- Rendez moi mes enfants, que leur nu ne soit blessé
Au feu du soleil votre arbre brûlera de ma probité
De ne pas vous laisser absorber mes petits esthètes
¤
Il en sera ainsi dans l’équité de brûler votre filiation
Si je n’ai pouvoir, j’ai l’intelligence de ma raison
Celle de vouloir; Là est ma puissance qu’à façon
Vous ne sauriez me prendre dans ma frustration
¤
La chouette éperdue se comprit vaincue par la souris
- Laissez en vie mes petits, je vous rend les vôtre
La souris heureuse et rassurée comme un bon apôtre
Câlina son bien précieux et s’en retourna dans son nid
¤
Gens de pouvoir, méfiez-vous; il ne faut se croire à l’abri
De toutes perfidies inqualifiables au fait absolu du pouvoir
Craignez le petit qui pourrait à la raison de son vouloir
Et de sa vengeance vous descendre de votre socle maudit.
ƒC

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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