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Poèmes confirmés : L'enfant docile
Publié par modepoete le 25-01-2019 19:03:19 ( 530 lectures ) Articles du même auteur



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L’enfant docile


L’enfant docile se hissera sur les temples
Avait dit la femme de bohème, au ton humble
Le poèle de bois chantonnait de ses flammes
Et ses lumières chargées, de belles oriflammes
Transportaient au soir, mille et mille chaleurs
Sur son corps qui s’accordait au flux généreux
¤
Tu te glissais aux émouvants instants heureux
Quand ta peine était absente, du maudit lieu
Que le vil alcool terrifiant, se cachait dans le fond
D’un corps imbibé qui se reposait du démon
Il se pavanait écoeurant, sur une couche futile
Qui pansait sa fatigue, par le feu ouaté des tuiles
¤
Un froid léchait l’unique rideau, coupant la pièce
D’un coté les parents, de l’autre tassés les enfants
Matelas de jute posé à nu, sur la terre trop glacée
Couverture de huit corps, l’un contre l’autre , serrés
Aucun ne recevait la chaleur, du fourneau gentillet
Se contentant d’enfumer, les soirées de la nuit glacée
¤
Quand l’heure venait au soir, sur le rideau de lin
Curieux mais inquiet, chacun se tournait l’œil malin
Ils surprenaient leurs regards, sur l’ombre du moment
Révélant les ébats tendres et violents des parents
La peur les prenait quand les bruits se fronçaient
Bruissaient au silence du bois moisi, se serrant discret
¤
Ils s’endormaient au trop tard, séance mourante
Tu rêvais de la pleine lune mystérieuse et dévorante
Tu traversais les mers, à la douceur des sillages perdus
Tu parcourais les plaines vertes, d’aventures inconnues
L’hiver fusionnait dans ce soleil, couchant chaud ta vie
Et à l’heure du réveil, tu sentais glacial ton corps refroidi
¤
Tu consommais la froideur insupportable du petit matin
Il te fallait rendre à chacun, ta vivace chaleur d’un câlin
Le fourneau compréhensible parfois, se rallumait bien têtu
Il te contait parfois lui aussi sa vétusté, s’éteignait trop repu
Au son indéfrichable, de tes indescriptibles tremblements
Qui dansaient à la mélodie castagnette, du forte de tes dents

Ce fut ton hier
Des matins de prières
Pour rester toujours fier
ƒC


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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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