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Poèmes : Elle
Publié par Behzet le 02-05-2019 10:00:00 ( 424 lectures ) Articles du même auteur



Poème écrit par : Behzet Hassine .

Elle

Je t’adore mais parfois je t’abhorre.

Je t’estime , parfois je te déteste.

Je te chéris mais des fois , je t’exècre .

Ton nom est léger , bref , concis et preste

***
Mais ton parcours est lourd , long et pénible .

Parfois , tu apparais vraiment si vaste.

Mais des instants , on te trouve minable .

Tantôt, pauvre , tantôt, te plaît le faste .

***
Très rare , que tu es obéissante,

La plupart de temps , tu es indomptable.

Certains te trouvent facile , indulgente,

D’ autres pensent que tu es très méchante .

***
C’est vrai , tu as presque tous les défauts :

Tu mens, trahis , attaques , tues , gènes ;

Tu paniques , perturbes, sèmes les maux .

Tu dévies , zigzagues , échappes , traînes .

** *
Beaucoup t’attendent mais tu les déçois .

Ils te donnent confiance mais tu les dupes.

Tes martyrs , essoufflés , démunis , las ,

Ne réussissent à cueillir ta tulipe .

***
Omniprésente pour faire souffrir

Les malades , les blessés qui endurent.

Les déçus d’amour , perdus à mourir ,

Les sans-sous qui n’ont rien à l’aventure .

***
Pourtant , parfois sans que tu nous le dise ,

Tu scintilles , rayonnante , de mille

étoiles, égayant la foule chanteuse ,

Annonçant la chance à tous ceux qui veulent .

***
Tu te transformes en un jubilé ,

En une fête , en une soirée ; on

T 'écris poème ou bien , on te fait

Pièce jouée dans les somptueux salons .(8)

***
Tu offres sourire , joie et détente,

Tu sors de ton habit obscur d’antan,

Lequel a accablé l’âme souffrante ,

Et tu mets celui immaculé , blanc .(9)

***
Tu as ce tempérament incertain ,

Mais personne ne te lâche , jamais.

Toujours avec toi , la main dans la main ,

Comme la mère, toujours tu nous plais .(10)

***
Oh vie ! tu passes follement vite .

Oh vie ! tu étourdies , tu es si vile .

Je parle de toi , la vie insolite .

Je parle de toi , la vie mobile .(11)

***
Des moments, tu es tout , on te respecte,

Des moments tu es futile , on t’insulte.

Toujours tu bats en ko , tu éjectes .

Personne ne peut braver tes durs cultes .(12)

***
Une existence, exquise mais avare ,

Exorbitante mais exténuante .

Tu es miel ou fiel , chacun ouvre sa jarre .

Sort , pour chacun , s’illumine d’une rente .(13)

***
Absurde itinéraire ; Providence

à la quelle tous sommes acculés ,

Allant dedans en toute révérence ,

Joie ou mal , obéissants à qui plaît .(14)

***
Vie , tu nous fais trembler , nous fais errer.

Nous restons comme la branche dans le vent .

Tout le monde , un jour, sera enterré,

Serons tous ramassés au firmament .(15)

***
On te dira adieu mais tu t’enfiches ,

Comme si rien ne s’est passé , pas logique .

Pas un être ne gardera fétiche .

La question est d’ordre métaphysique .(16)

***
Dans le malheur ou le bonheur , on vit .

Les uns , sans soucis , presque rien ne craignent,

Ils ont tout le confort , trop divertis .

D’autres sous le joug de servitude saignent .(17)

***
Tout ce qu’on dit de toi , bon ou mauvais

Tu lui es sourde ou indifférente .

Tu joues ton jeu , éternelle à jamais ,

Qui debout , qui assommés , qui serpentent .(18)

Behzet Hassine .

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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