| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Parcours silencieux - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Parcours silencieux
Publié par mercier le 10-05-2019 22:49:19 ( 707 lectures ) Articles du même auteur




Parcours silencieux




Un Bruit ruisselle dans l’ivoire des statues.
Son sang orangé coule dans les veines de l’aurore.
De ses arborescences ne reste qu’un signal,
Le lierre est de bon conseil pour ces silences lisses .

L’eau primaire irrigue les ombres
que des architectes en errance
Polissent dans l’arche des souvenirs emmurés.

Le lac est si songeur aujourd’hui
Que les cygnes qui le parcourent
Se font discrets ,
Ton sillage est pur,
Tes ailes dessinent des interlignes
Sur la surfaces des rêves ,
Leurs murmures atlantiques
Te connectent à tes origines.

L’astre est si jeune !
La solitude est racée comme un vaisseau
Ayant tout à découvrir .

Le devenir de ton souffle
Est un rayon vert
Transgressant l’horizon
Dans les cordages
Du vent.

Minimaliste étincelle,
Une goélette lunaire
Glisse sur les eaux
Des océans naïfs.

Peu importe la distance,
Ce sont des larmes .

Peu importe la légèreté de la saison
C’est une aiguille de solitude
S’orientant vers le nord . 


Peu importe l’instabilité de ton sourire,
C’est un synonyme de mirage
Qui s’endort au large.

Peu importe la destination ,
C’est un point de non-retour.

Nos ailes sont encore un peu frêles :
Un renfort serait nécessaire.

Les nervures de tes gestes
Sont ténues
Mais prometteuses
D’un élan
D’un sursaut
D’un magnétisme
D’une sonorité salée.

Notre désir de savoir
S’enroule autour de circonstances douteuses.

L’oiseau devient ton avenir.
Le soleil te manque tellement que tu devient luciole .

Au ciel des prophéties ,
Ton ombre crée des brumes
Descendant sur les paysages préservés
D’un monde en réflexion
Avide de nuances,
sidéré,
Mâtiné de soubresauts ,
Enroulé dans l’iris
D’une créature fébrile.

Ta stature est imperceptible .
Sur les miroirs
Tu es rare buée,
Instable virgule,
Ponctuant les marges inquiètes
Des grimoires antiques,
Ces musiques qui s’amusent,
Quand le soir vient,
A deviner la vibration de ton âme.



7 et 10 Mai 2019

.

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
mercier
Posté le: 12-05-2019 15:59  Mis à jour: 12-05-2019 15:59
Plume d'Or
Inscrit le: 29-01-2013
De: 53c rue de Belfort
Contributions: 288
 Re: Parcours silencieux
merci pour ces remarques encourageantes et bon vent à toi.
Mercier
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
63 Personne(s) en ligne (19 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 63

Plus ...