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Poèmes confirmés : Le soldat de plomb
Publié par modepoete le 29-05-2019 14:58:58 ( 491 lectures ) Articles du même auteur



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Le soldat de plom
¤
Ma saine cheminée de l’immense univers
Laissa tomber légère sa fine suie sur l’air
Et le monde merveilleux, étrange monde
S’endormit sous la lune dont lumière l’inonde
•
Eclats de lune qui traversent tous les pays
Béni de son luisant, le fond des petits nids
Pénètrent les beaux rideaux de soie à minuit
Et se nichent dans la belle verdure d’un tapis
•
L’attendait là, le vieux soldat de plomb
Depuis des ans et des ans il tourne en rond
Il a perdu la main de l’enfant centurion
Qui le menait à ces guerres de trublions
•
Debout las prés d’une colline de livres
A prendre les leçons d’un enfant ivre
Du bon savoir des formes à poursuivre
Pour attaquer de nouveaux jours à vivre
•
Quand l’ordre impératif se livrait sur sa fesse
Il entendait toujours du général une faiblesse
Mon petit gars le courage est ton adresse
Sur le front détruis- moi, ces viles paresses
¤
L’ennemi venait mettre en charpie son rogeron
Belle munition aux quatre heures des leçons
Et j’interpellais au loin, moi le soldat de plomb
- Mon petit gars le courage est un vrai pardon
•
Quand la lune mis le premier pied sur le jour
Le soldat de plomb gravit l’édredon balourd
Qui se laissa encercler en un seul petit tour
Puis attaqua le sursaut d’un rêve trop lourd
•
L’ennemi le jeta de son indolent corps diabolique
Derrière les contreforts d’un grand lit aphasique
Dévalant le pentu, entendit une voix emblématique
- Le vrai courage mon gars n’est pas empirique
•
Alors le bon soldat de plomb se leva tel Artagan
Soudain fut surpris par un brutal déferlement
Il comprit que de lui le lancier, le pic était dément
Une estocade avait-il porté à l’ennemi mécontent
•
L’ennemi réveillé interpella le lancier trop têtu
-Encore toi, mais la guerre est fini je n’ai plus
-L’Âge d’y jouer, je vais te jeter aux galères de la rue
-Et tu ne seras plus dans ma verdure cette verrue
•
Ecoute mon ennemi, reste mon ami regarde ma guerre
Ne la préfères- tu pas, à celle de ces adultes trop fiers
Joue avec moi, tu ne connaîtras plus la misère de tes pères
Car cet enfer vois-tu! Eux l’on expérimenté naguère.
©ƒC



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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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