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Poèmes confirmés : Codex
Publié par mercier le 18-07-2019 12:04:10 ( 439 lectures ) Articles du même auteur



Codex


Derrière toi,
Derrière la feuille,
Un appel,
Un monde vert qui se révèle.

Un monde d’eau ,
Veiné de mélancolie bruit
Derrière ton nom .

Le vent aux senteurs lentes épelle
Les générations
Avant toi.

Des codes simplifiés,
Aux accents de ressac,
Se dissolvent dans tes mers intérieures.

Tu es là,
A demi-recouvert
Par l’eau des saisons immortelles.

Surpris de constater tes ailes,
Tu vibres sur tes pieds moussus,
Vieux,
Profond de mille abysses,
Discret,
Sans chagrin.



Avant même d’être regards,
Avant même d’être danses lentes ,
Les brumes en inventaire
Relient les lacs ,
Et traduisent la musique des landes :
Leurs pouvoirs t’impressionnent.




Roc lucide,
Moiré de lumière froide,
Posé sur tes genoux ,
un livre de basalte te donne la clé du code.

Encore un effort
Et les fougères s’écartent sur ton passage.
Ta livrée est resplendissante,
Regarde comme tu es belle,
Regarde tes nervures !

Que faire d’une journée qui va durer si longtemps ?
Ta respiration est une étincelle
Rejoignant le silence des étoiles .

Ton empreinte se grave dans la glaise,
Ton avenir est de devenir arc-en -ciel.
Tu le sais maintenant,
Les jours ne sont que des enveloppes de crépuscule.



Dans l’azur indécis
Qui s’ouvre sur ton sillage ,
Ton habitacle est silice ,
Futur verre cristallisant dans les vagues .
Allez, elle est ouverte la porte qui conduit au ambres du nord !

Ta présence glisse dans les frissons des lagunes.
Un indice,
Et tu deviens maillon d’une évolution menant aux rêves !

Le limon t’accueille dans sa mémoire,
Tu y laisseras la marque discrète de l’horizon …

Régulièrement des oiseaux sombres viennent
Se désaltérer ici,
Malgré leur envergure d’un autre ciel
Leurs migrations t’enchantent.

Tu t’accroches au rayon d’un matin ivoire,
Te voilà si fluide
Que nul partition de lune te figera
Dans l’impasse d’un regret.


18 juillet 2019

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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