
Les croyances serviles
J’entends des profondeurs Les croyances serviles Qui se blessent malhabiles Quand se pleurent leurs peurs
Humains au cœur d’humain Qui n’a besoin d’un Dieu Pour graver aux cieux Sa grande bonté au matin
Celui qui n’a peur de sa fin Sait que tout début à sa finitude En cette seule convention de certitude Que son pas ici bas peut vivre serein
Mais l’humain restera En son cycle de vie ce loup Qui rogne avec délice le plus faible En ces actes, en ces mots dont il se joue Comme fou voyou en son joug Prétextant le Dieu puissant Afin de s’arroger arrogant La crédulité du peuple soumis Tu ne tueras Tu ne voleras Tu ne désobéiras Que cela soit Vous dit-il sûr de soi Quand bien même Le frappe l’anathème ©ƒC
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