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Accueil >> xnews >> Le virus tueur, le lion arrogant et le printemps - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Le virus tueur, le lion arrogant et le printemps
Publié par Istenozot le 04-04-2020 20:30:00 ( 667 lectures ) Articles du même auteur



Ce poème est la réponse au défi du 30 mars 2020 :

http://www.loree-des-reves.com/module ... hp?topic_id=5233&forum=21

Il faut éviter d’un virus tueur de se goberger
Et penser que de lui il est facile de se protéger.
Certes la vie se perpétue et doit être vécue,
Mais pour que de tels maux soient vaincus,
C’est la loi de la nature, il faut les accepter,
Et je vous le dis sincèrement vouloir s’y confronter.

Un lion arrogant se croyait le maitre de sa savane.
Il se disait le prince, l’unique, le dieu de l’arcane.
Il pensait être de toutes les espèces le souverain.
Rien ne me résiste se disait-il, je suis de vous tous le suzerain.
Mais un virus tueur vint à passer par là.
Souffrez seigneur que mes humeurs meurtrissent votre smala.
Je vous offre les malheurs et la mort, qui sont mes muses,
Et de vos savoirs et de vos techniques je m’en amuse.
Et que votre méconnaissance ne vous serve pas d’excuses,
Vous auriez pu être plus prudents devant tant de ruse.

Si meurtri devant ce triste courroux,
Le lion consulta les oracles à genoux,
Cherchant un bouc émissaire à ce sinistre sort.
On assista dans toutes les espèces à la panique, à l’exode.
La quarantaine fut décrétée pour contenir la mort.
Le déni de la réalité devint le code.
Le virus tueur en sourit et se dit en lui-même
Qu’en tous temps le comportement des espèces reste le même.

C’est alors que le printemps se présenta devant le roi,
Sensible à tant de malheurs et à tant d’émois.
Eh, mon ami je suis le printemps, ne m’oubliez pas !
Avec toutes vos mesures je vous vois dans l’embarras,
Se cacher trop longtemps ne fait que nier la vie ;
Ne faites pas de ses beautés et de ses joies l’autopsie.
Pour ma part, ce virus, je le respecte avec raison,
Mais pourtant je vis et j’inaugure les saisons.
Laissez venir à vous l’efflorescence enivrée des fleurs ;
Prenez le temps d’en ressentir toutes les saveurs.
En ces temps incertains écoutez les oiseaux chanter.
Ils veulent, votre âme, la conquérir, l’adopter.
Je suis l’espérance, je suis la source de vie.
Quoique tu fasses, toi le Lion, moi je vis.
Et après moi viennent les beautés de l’été
Laissez vous par ces milles grâces agités.
Regardez : les belles fleurs laissent la place aux fruits
Fasses que par les lois des saisons vous soyez instruits.
Ayez confiance en moi, laissez faire la loi de la nature
Vous en faites partie en tant que belles créatures.

De cette modeste fable que faut-il retenir
En vous invitant vivement à vous y tenir ?
Ne vous croyez pas le maître de toutes les engeances ;
Prenez le temps de vivre au milieu des autres avec bienveillance.
Vous connaîtrez toujours quelques hivers,
Mais après lui, que le printemps et l’été soient votre univers.

Jacques HOSOTTE

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 08-04-2020 19:40  Mis à jour: 08-04-2020 19:40
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Le virus tueur, le lion arrogant et le printemps
Cher Marco,

Sois remercié pour ton message.
Je n'ai plus de nouvelles de notre cher Exem. Je dois t'avouer qu'il me manque beaucoup.
Je n'ai plus de nouvelles non plus de Couscous qui me manque tout autant.
En revanche je suis heureux de te retrouver et de lire aussi notre Titi national.
Et j'ai parfois Loriane au téléphone.
Je vais dr'ailleurs l'appeler ce soir pour avoir de ses nouvelles.

Amitiés de Dijon.

Jacques
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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