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Nouvelles : Ma France à moi – Partie 6 – Strasbourg
Publié par christianr le 23-03-2016 19:00:00 ( 1602 lectures ) Articles du même auteur



Ne me dites riens, je suis en retard, la vie m'a bousculée beaucoup ces derniers temps.

Ma France à moi – Partie 6 – Strasbourg

On aurait pu croire que l’achat de bouchons pour oreilles m’aurait procuré le sommeil tant rêvé. Malheureusement, ce que je gagnais en silence, je le perdais en confort. J’avais l’impression de ne pas m’être lavé les oreilles depuis des jours. Cela me piquait comme si j’avais eu une otite virulente. Je tournais les corps étrangers dans mes oreilles comme s’il y avait une combinaison gagnante au confort. J’ai dû me résigner à faire un choix : des oreilles libres ou le calme absolu. J’avais décidé finalement de les garder, me disant que je finirais par m’habituer. Ce fut long, mais je sentis les bouchons devenir chauds, fusionnant avec ma chaleur interne. J’ai donc pu m’endormir. Ce fut court, mais comme j’allais prendre le train, je dormirais de toute façon. À l’époque, j’utilisais le train de banlieue couramment pour me rendre au travail. Dès que le wagon démarrait, c’était presque automatique, je m’assoupissais. Était-ce le bercement, le bruit répétitif des roues, le fait que je me couchais tard le soir ? Probablement un peu de tout cela. Étrangement, je ne ratais jamais ma gare. Je devais avoir une espèce d’horloge biologique. Un des nombreux mystères de ma vie.

Il était temps de partir. Cette auberge de jeunesse à Paris avait été notre premier asile en terre française. On se sentait comme si l’on quittait le domicile de nos parents : un peu tristes et désorientés. Je constatais à ce moment que j’étais vraiment un homme à habitudes. On s’y accroche comme à une bouée, elles nous donnent une illusion de sécurité. Ce constat allait être important pour moi plus tard. J’allais voir qu’à chaque dérive, je recherchais tout ce qui était stable dans ma vie : ma famille, mon travail, mes amis. C’était une preuve pour moi que le changement me faisait inévitablement peur. Étant en France, inconsciemment, je comptais sur deux choses : mes copains et le fait que j’avais des billets de retour pour mon pays. Cela signifiait que, peu importe ce qui allait se passer, je reviendrais chez moi.

On se rendit à la gare du TGV. On eut soif, et on acheta des sodas dans une machine distributrice. Les noms de ceux-ci nous étaient totalement inconnus. On s’y risqua tout de même. J’avais l’impression d’ingurgiter du sucre liquide. C’était imbuvable. Il y avait même de la bière, mais c’était le matin, et on n’allait quand même pas boire en public. Cela ne se faisait pas. Pas au Québec en tout cas. Le TGV arrivait. Maintenant à l’intérieur, on s’assit. C’était très confortable. Beaucoup plus que nos trains à nous. J’allais dormir, c’était sûr. Mais je m’étais promis d’ouvrir l’œil de temps en temps pour admirer la campagne française. Je fus vite déçu. Pas que le paysage français laissait à désirer, mais plutôt que le TGV ne me permettait pas de l’observer. J’avais oublié la signification de l’abréviation « GV » : grande vitesse. J’apercevais plutôt des lignes multicolores se déplacer constamment. Cela ressemblait plus à un canal de télévision non débrouillé. Dommage. À défaut de voir, j’ai pu en rêver. Ce fut le meilleur sommeil que j’avais eu jusque-là, au détriment de mes compagnons de voyage.

Arrivés à destination, on fut éblouis. L’architecture germanique de Strasbourg était d’une splendeur remarquable. Des maisons entassées les unes sur les autres, toutes de couleurs vives. J’avais vraiment l’impression d’avoir changé de pays. C’était un véritable dépaysement. On prit le bus, car la nouvelle auberge n’était pas à côté. On montra nos billets au chauffeur et on se dirigea vers l’arrière. Celui-ci nous cria : « Vous devez composter  ! » De gros points d’interrogation nous apparurent dans les yeux. L’homme devint pédagogue : « Vous devez mettre vos tickets ici. » Il pointa une machine à poinçonner à côté de lui. On sentit des regards sur nous. On fit vite ce qu’il nous ordonna. Même Éric était gêné. Il déclara : « On a l’air officiellement de touristes. » Comme si nos immenses sacs à dos ne nous avaient pas déjà trahis. D’ailleurs, aucune idée pour laquelle avoir l’air de touristes pouvait être une mauvaise chose. Après tout, on aidait l’économie locale. On les enrichissait de notre culture. Du moins, j’osais croire qu’on le faisait. On demandait au conducteur de nous dire quand cela serait notre arrêt. Tant qu’à paraître comme un touriste, autant y aller à fond.

Le chauffeur nous fit signe que c’était le moment. On était dans une avenue très passante. Beaucoup de boutiques, de restaurants. On savait que la rue de notre auberge devait être à une intersection, c’est ce qu’on avait vu dans une carte. On marchait un peu, puis on la rencontra. On dut regarder à deux fois, car il s'agissait d'une ruelle. C’était bien là. L’auberge de jeunesse se trouvait à l’arrière de grands bâtiments. Il fallut passer ensuite en dessous d’un tunnel sous une petite rivière. L’immeuble était jauni par le temps. Il était à côté d’un immense camping. On ne pouvait pas faire plus rustique. On se rendit donc à l’accueil. Ils nous révélèrent qu’ils allaient devoir nous séparer. Il y avait une chambre pour deux personnes et l’individu restant devra aller avec un autre groupe. Éric se portait volontaire pour prendre celle-ci. Martin et moi la lui laissâmes volontiers. Comme je le disais, lui et moi étions pareils. On s’accrochait à ce qu’on connaissait le plus possible.
On s’installa et on se reposa un peu. Ensuite, on quitta tous nos chambres, et on vit qu’Éric avait déjà socialisé avec ses colocataires. Tous des Français. On eut une nouvelle surprise. Cette fois-ci, Éric utilisait non seulement l’accent français, mais aussi les expressions. Il sortait des « Eh oh ! » « Putain ! » « Bordel ! » On le regardait comme un phénomène de foire. J’avais un véritable spécimen d’intégration devant moi. C’était fascinant. Et puis, c’était l’heure du dîner. Éric s’était mis en tête de démontrer aux Français, ce qu’était un vrai brunch québécois. Le problème c’est qu’Éric est un excessif. Il faut toujours qu’il en fasse plus. On se rendit donc à l’épicerie*1 la plus proche et acheta une montagne d’ingrédients : des œufs, du bacon, du jambon, trois différents fromages, de la viande hachée, de la saucisse et du beurre. Tout ça pour faire une chose : une omelette. Je ne sais pas s’il réussit vraiment à impressionner les Français, mais ils étaient incapables d’avaler ce qu’il avait cuisiné. Éric en était fier. D’ailleurs, on eut de la difficulté à la manger nous-mêmes. C’était tellement gras et salé que je sentais mes artères se boucher d’elles-mêmes. Cela me rappelait la fois où l’on était à une pizzéria et qu’il s’était mis dans la tête d’inventer une nouvelle sorte de pizza. Une pizza fromage extra-extra bacon. C’est pas des farces, c’était une croûte avec une montagne de bacon par-dessus. On le lui a laissé.

Enfin, les Français avaient des cours donc ils nous quittèrent. Eh oui, dans notre superbe planification, on n’avait pas pensé qu’à l’automne une ville étudiante ça étudie ! On était alors pratiquement rendu seul dans l’auberge, c’était déprimant. On décida d’en profiter pour appeler tout de suite le service de TGV pour réserver pour le départ vers Nice dans trois jours. Or, on avait un problème. Tout avait été pris. Il fallait soit réserver un jour après ou un jour avant. Un jour après risquait de tout compliquer pour le reste du voyage. Il a fallu donc prendre un jour avant et écourter notre séjour à Strasbourg. Martin et moi commencions à nous inquiéter. On angoissait pour la suite et l’on se voyait déjà bloqué en France. Lui et moi, on se parlait, et l’on se sentait décidément loin de chez nous. Les choses ne se passaient pas comme prévu. Cela devait arriver, on avait le mal du pays. Je dis « On », mais ce n’était pas le cas d’Éric. Lui essayait tant bien que mal de nous raisonner. Il n’y avait rien à faire. On ne sort pas si facilement deux anxieux s’emprisonnant dans leurs univers remplis de problèmes. Et puis, une divinité quelconque sembla vouloir donner une réponse à nos angoisses, on rencontra une compatriote.

C’était une backpacker*2 québécoise typique. Look hippie, attitude bohème, ne s’en faisant pas avec la vie. Elle nous raconta qu’elle avait commencé à faire le tour de l’Europe avec des amies, puis les quitta ensuite pour faire son propre chemin. Elle remarqua tout de suite l’air dépité que Martin et moi avions. Elle demanda ce qui se passait, on lui expliqua notre catastrophe. Surprise, elle nous dit que les imprévus faisaient partie de la beauté des voyages. Elle nous conta les différentes rencontres qu’elle eut en faisant le pouce. Toutes les choses qu’elles n’auraient pas vues si elle avait suivi ses copines qu’elles ne trouvaient pas suffisamment aventureuses. On lui dit qu’on n’était pas aussi téméraire qu’elle. Avec du recul, c’est elle qui avait raison. Elle nous annonça qu’elle avait rencontré des étudiants qui s’en allaient dans un party en Italie. Éric sembla être tenté par l’expérience. Martin et moi, on ne voulait pas s’éloigner de notre itinéraire. J’étais surpris qu’Éric ne fasse pas comme elle et nous dropper*3 là. Il aurait pu, je l’aurais compris. Mais, je crois que ça faisait partie de sa personnalité d’être fidèle au groupe. Elle était très belle. Elle avait les cheveux blonds dorés et un visage resplendissant de vie. Mais j’étais persuadé que je n’avais aucune chance. La fille sortait clairement avec des hommes de son type. Du moins, c’est ce que je m’étais dit, comme ça, je n’avais pas à tenter le coup. C’était une défense commode. J’évitais d’affronter ma peur souvent de cette façon. « À quoi bon ? De toute façon, il y a des gars plus attirants. » « À quoi bon ? Je ne saurais pas quoi lui dire. » Ensuite, je me plaignais de ma grande solitude. Aujourd’hui, je regrette. Peut-être, aurais-je souffert d’un rejet ? Et alors, je m’en serais remis. La solitude, elle, continuait. Je ne le voyais pas comme cela à l’époque. Éric s’essayait*4 sur elle, mais je ne crois pas qu’il était son genre non plus. C’était un militaire, et elle, une militante de la paix. Pas exactement compatible. Peu importe, on était heureux de retrouver un peu de chez soi.
Il était maintenant l’heure du souper et on voulut aller bouffer dans un resto. La fille nous dit qu’elle se faisait elle-même à manger dans l’auberge, ce qui cadrait avec son personnage. On se rendit donc à une rue achalandée et on tenta de localiser un restaurant. À notre grande surprise, ils étaient tous fermés jusqu’à 19 h. Il était 17 h. On ne comprenait pas. Comment un restaurant pouvait-il ouvrir si tard, alors que le souper est à 17 h ? En revenant à l’auberge, on raconta cela à notre comparse, trouvant cela plutôt ridicule. Elle nous fit la révélation que les Français ne soupaient jamais avant 19 h. On était éberlués. On était surtout affamés. Elle nous dit qu’elle avait vu un peu plus loin un fast-food falafel qui devait être ouvert. Je n’avais jamais goûté cette cuisine, mais ça valait la peine d’essayer. Après une bonne quinzaine de minutes de marche, on découvrit finalement le fameux casse-croûte. Il était identique à ceux qu’on avait en Amérique. Je n’étais jamais entré dans ce genre de resto. Je ne prenais jamais de risque, ne l’oubliez pas. En observant le menu, je ne reconnaissais aucun plat. Mon ami Éric, lui, connaissait. Il choisit une assiette de chiche-taouk, je me suis dit que j’allais faire pareil. C’était délicieux. Les épices envahissaient la totalité de ma bouche. Je sentais que ça chatouillait mes joues et j’aimais cela. Avec le tout, on avait du pain. On demanda à avoir du beurre. Les Arabes nous regardaient comme si l’on venait de Mars. Étant leurs seuls clients, ils nous en sortirent de leur arrière-cuisine.

Le soir arriva, et c’était maintenant l’heure de la suite logique des choses. Soit fêter un peu. On était le vendredi après tout. Dans l’auberge de jeunesse, il y avait un bar. On pensa commencer la soirée là et la finir ensuite dans une discothèque. La clientèle était pratiquement que des étudiants à majorité française et allemande. C’était donc très convivial et sympathique. Ce qui fait que les heures passèrent et on en oublia la prochaine étape du plan, soit se rendre à un club. Vu qu’on était présent à Strasbourg que deux jours plutôt que trois, il fallut se décider. On fit la même technique qu’à Paris, on prit un taxi et on lui demanda l’endroit le plus festif. Il nous amena dans un grand pub très bondé, très étudiant aussi. La plupart parlaient allemand. On était déjà très échauffé et malgré la soirée très avancée (le bar fermait dans trente minutes), on commanda trois pintes de bière pour finir le tout en beauté. Pour nous, habituellement, trois bières c’était rien, mais c’était mal connaître les Allemands. Les verres étaient immenses. Il fallut callé*5 tout cela très rapidement (on déteste le gaspillage surtout quand il s’agit de bière). Ça a été le moment où j’ai été le plus saoul du voyage. J’aurais beaucoup de peine à vous conter comment le reste s’était passé. J’ai de vagues souvenirs qu’Éric avait cassé une bouteille (aucune idée où il l’avait prise et pourquoi il l’avait fait). Ne me demandez pas comment on est revenu à l’auberge. J’imagine qu’on avait emprunté un taxi, mais je ne m’en rappelle pas. Le lendemain, après le mal de bloc du siècle, Éric nous raconta qu’on était retourné au bar de l’auberge et que c’était encore ouvert. Lui avait continué à boire avec des Allemands, tandis que Martin et moi étions partis nous coucher. Il avait essayé de suivre les Allemands dans leur beuverie, mais il en avait été incapable. Je peux désormais dire que les Québécois ne sont pas les plus grands buveurs de cette terre.

Le lendemain, pendant la journée, on était restés très calmes. L’événement le plus notable a été de laver notre linge à la buanderie. Ensuite, il a fallu préparer nos bagages. Il fallait se lever très tôt, vers 5 h du matin, si ma mémoire est bonne, car c’était la seule disponibilité pour prendre le TGV vers Nice. On ne s’était tout de même pas empêché d’aller fêter un peu au bar de l’auberge. C’était encore très sympathique. On y rencontra deux punks allemands avec qui l’on discuta de nos vies en anglais. Ils racontaient qu’ils provenaient de la région de Bavière et qu’ils étaient surtout très fiers de la bière venant de leur région. Ils nous parlèrent en particulier d’une marque que l’on connaissait très bien : la Coors. D’après leur dire, cette bière, maintenant produite aux États-Unis, serait en réalité d’origine bavaroise. Ils étaient d’ailleurs plutôt choqués que l’on ait considéré celle-ci comme Américaine. Tout comme nous, les Allemands étaient un peuple fier. En fait, je ne saurais dire si c’était dû à nos cultures, mais on se sentait très proche de ces Allemands. Malgré nos promesses, on but encore beaucoup. L’effet d’entraînement sûrement. En un tel point qu’on perdit nos repères. À un moment donné, Éric remit un pourboire au serveur. Celui-ci lui déclara : « Toutes tes consommations seront gratuites pour toi le reste de la soirée ! » On demanda à Éric combien il lui avait donné : « Je suis pas sûr, je crois que je suis trop saoul. » Je me rappelle plus à quelle heure on s’était couché. En tout cas, au petit matin, on se sentait toujours ivres. On agrippa nos sacs à notre dos, mais Éric se rendit compte qu’il lui manquait quelque chose. Il faisait frais la nuit d’avant et il avait mis son kangourou, malheureusement il ne l’avait plus. Il en vint à la conclusion qu’il l’avait oublié dans le bar. Or, voilà, celui-ci était fermé, et l’on devait prendre le TGV. Par chance, on vit le concierge. On lui demanda de nous ouvrir les portes, car Éric avait oublié son kangourou. L’homme avait un air éberlué : « Vous avez oublié un… kangourou dans le bar ? » C’est à ce moment que dans mes brumes d’alcool, j’avais cliqué. On ne dit pas « kangourou » pour ce vêtement en France. J’ai corrigé le tir : « On veut dire un sweat-shirt. » L’homme, toujours surpris (il avait dû se dire qu’on était drogué), nous laissa entrer. Il était effectivement là. Rendu dehors, on partit à rire. On réalisa ce que l’homme s’était imaginé. Le taxi arriva. Je regardais le ciel et je pensais : « Je devrais être couché. » Heureusement, je dormirais dans le train.

*1 Épicerie : Supermarché
*2 Backpacker : Voyageur de longue durée à packsack qui prend les avenues les moins chers : Voyage au pouce, auberge, hospitalité, etc.
*3 Dropper : Anglicisme pour laisser tomber.
*4 Essayer : dans ce contexte, draguer.
*5 Caller : Vider cul sec.

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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 14-09-2012 21:10  Mis à jour: 14-09-2012 21:10
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: Ma France à moi – Partie 6 – Strasbourg
Quelle marrade !! : merci beaucoup, quel plaisir de retrouver notre globe-trotter préféré.
Sur les bouchons d'oreilles une anecdote : nous étions dans un hôtel bruyant et j'ai mis des bouchons d'oreilles, au matin je ne les trouvais plus, on les a retrouvés près de la porte de la salle de bain à 2 mètres du lit. Ils ont pas dû y aller tous seuls, y z'avaient pas de pattes, et je suppose donc que ça gène et que ça provoque des réactions inconscientes de défense.
Tu as raison nous avons tous des horloges internes et quand elles se dérèglent c'est la panique.
J'ai vraiment beaucoup ri, j'inviterais volontiers ton pote pour faire les courses si c'est lui qui paye, dis donc il n'est pas mesquin !!!
Et je vois la tête du concierge, vous avez oublié "un kangourou " !!!?? c'est trop drôle, l'image est géniale :un kangourou dans le bar !!
Moralité , il ne suffit pas de parler la même langue
Excellent continue
Merci
Bacchus
Posté le: 14-09-2012 21:26  Mis à jour: 14-09-2012 21:26
Modérateur
Inscrit le: 03-05-2012
De: Corse
Contributions: 1186
 Re: Ma France à moi – Partie 6 – Strasbourg
Très plaisante, ta façon de raconter ton voyage !
C'est vrai qu'en France , le repas du soir se prend à partir de 19h. Beaucoup de famille le prennent à 20h, l'heure du journal télévisé. 17h30, c'est plutôt dans les casernes.
Il n'y a pas très longtemps, un Kangourou était le nom du slip masculin. Va savoir pourquoi.....
christianr
Posté le: 14-09-2012 21:49  Mis à jour: 14-09-2012 21:49
Plume d'Or
Inscrit le: 17-03-2012
De: Boisbriand, Québec
Contributions: 125
 Re: Ma France à moi – Partie 6 – Strasbourg
Citation :
J'ai vraiment beaucoup ri, j'inviterais volontiers ton pote pour faire les courses si c'est lui qui paye, dis donc il n'est pas mesquin !!!


Oui c'est tout un personnage. J'ai même pas à le caricaturer. Quand il arrive quelque part on ne voit que lui ou presque. Il a un caractère fort mais c'est un très bon gars.

Citation :
Et je vois la tête du concierge, vous avez oublié "un kangourou " !!!?? c'est trop drôle, l'image est géniale :un kangourou dans le bar !!


Oh oui, en plus on était à moitié saoul, donc c'était clair que cela passait pour un délire.
christianr
Posté le: 14-09-2012 21:50  Mis à jour: 14-09-2012 21:50
Plume d'Or
Inscrit le: 17-03-2012
De: Boisbriand, Québec
Contributions: 125
 Re: Ma France à moi – Partie 6 – Strasbourg
Citation :
C'est vrai qu'en France , le repas du soir se prend à partir de 19h. Beaucoup de famille le prennent à 20h, l'heure du journal télévisé. 17h30, c'est plutôt dans les casernes.


Oui, on avait tenté de manger à la même heure, mais notre système programmé nous en empêchait.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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