J’ai préféré à la cerise Sur le gâteau de l’Ambroisie Le nectar du repos choisi Sur le lit de la flemmardise
Depuis, mon seul travail sur Terre Consiste en gros à l’éviter Et mon curriculum vitae Le confirme en gras caractères
A cet emploi, j’ai tant d’aisance Qu’œuvrant moins que ne le feignant Je peux passer pour un vaillant Alors que je prends des vacances
Volant ma paie filou je pense : Mieux vaut rougir un bref instant Que travailler un mois de temps Dans la sueur et la souffrance
Abusant de ce stratagème Quand quelqu’un vient m’interroger : Vus ne prenez pas de congés ? Non ! je soupire j’ai la flemme…
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