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Poèmes confirmés : La candide rentrée
Publié par ironik le 18-09-2012 21:30:00 ( 1249 lectures ) Articles du même auteur



Sa longue absence avait effacé sa beauté,
Que je croyais alors dans mon âme gravée.
Je l'ai vu ce matin comme un souffle du vent:
Les feuilles ont frémis le temps d'un seul instant.

L'éphémère est passée ainsi que le temps passe,
Estompée dans l'éther tels des mots qui s'efface.
Là sous mes yeux. Déjà, fut-elle repartie.
Ce mirage subit fut soudain démenti.

Pourtant, fut-elle à peine à quelques pas de là,
Que j'entendais encor de sa voix les éclats.
Souhaitant conserver l'image désirée,
Se tournèrent mes yeux vers l'endroit éclairé.

Ses angéliques traits, son visage enfantin
S'illustrent aussitôt d'un sourire certain.
Taillées dans le diamant par des illustres maîtres
Au talent sans pareil, les dents se font connaître.

En plus de ces éclats - comment puis-je me taire?-,
Je peux encor louer ses sublimes yeux pers:
Les rayons d'Apollon semblent les animer,
Les attraits de Venus déjà les aviver.

Cupidon a frappé son être sans partage
Occupant cet empire avide de ravages.
Et pourtant je ne suis cause de son sourire,
Je suis là tout près d'elle et ne fais ses plaisirs.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 23-09-2012 22:03  Mis à jour: 23-09-2012 22:03
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: La candide rentrée
C'est vraiment une ode à la femme désirée.
Bien dit et évocateur.

Citation :
Pourtant, fut-elle à peine à quelques pas de là,
Car j'entendais encor de sa voix les éclats.


J'écrirais plutôt
Pourtant, fut-elle à peine à quelques pas de là,
QUE j'entendais encor de sa voix les éclats.
Une coquille.
Au talent sans Citation :
parreil,
pareil
Très bel hommage, à la beauté mais surtout à la fidélité du regard.
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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