Les frises spoliées d’adversité de ma grande folie Usent le répété trémolo indécent de ma triste vie Engendrent à la nudité la violence de pics incertains Unissent en lot des gestes insaisissables de destin Refoulent unanimes les frustrés bonheurs divins
Elles accrochent fragiles aux lueurs de ma peur Celle de ne pas être à la hauteur d’éviter les erreurs Les angoisses de mon esprit, de ne pas être au mieux De devoir donner toute ma fange au démon pieux Pour asseoir la frugalité de mon temps obséquieux
Je gronde, je rage, je pleure dans cet instable temps Où je tangue de bâbord à tribord dans l’instant indiffèrent Et le ciel se couvre de l’orage des ses grands mystères Il me prend en grippe et ne me donne que des éclairs Que ferai-je si la nuit reste nuit et que mon âme s’en sert
Elles volent mes lueurs de paix quand je sème mon esprit De parfaites fleurs aux mots si doux qui n’ont pas de prix Je leur donne le temps, il abreuve leur source de flambée Riches sont elles qu’elles emplissent mon cœur enragé Il brise, il casse, mes murs de transgression, tous imaginés
Qu’à cela ne tienne, je me déconnecterai pour un bon repos Mais laissez- moi tranquille, pourquoi revenez-vous de sitôt Je ne veux plus être votre esclave, je garde ma paix en bon lieu Je ne dirai plus un mot, seule comptera la vélocité de mes yeux A vous contempler sur l’estaminet de mon âme prête pour le jeu. ☼ƑƇ
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