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Poèmes : Le Monde d'aujourd'hui
Publié par Anonymes le 18-01-2021 11:40:00 ( 695 lectures ) Articles du même auteur



LE MONDE D’AUJOURD’HUI

Le monde s’empire autour de nous
On ne se réveille que sur du mal
Le dos cassé, on se met à genoux
Ne pouvant résister aux coups fatals
Du sort impuni

Les catastrophes se nouent, se renouent,
Nous balancent dans l’Abîme abyssal
Proies aux carnivores tels des gnous
Dans les horribles jungles tropicales
De l’Amazonie

Rien des grands malheurs ne nous impressionne.
L’œil s’y accommode et s’anesthésie.
On est insensible, on déraisonne.
Nos religions ne sont plus qu’hérésie
Et de grands blasphèmes

Notre vie, grande scène bouffonne.
Nos actes, nos gestes, sont des lazzis.
L’asile psychiatrique couronne
Nos beaux exploits, nos schizophasies
Et notre système.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Anonymes
Posté le: 18-01-2021 12:39  Mis à jour: 18-01-2021 12:39
 Re: Le Monde d'aujourd'hui
Poème inspiré de ces époques qui vont à la dérive.

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: Le Monde d'aujourd'hui Loriane 18-01-2021 13:33
    Re: Le Monde d'aujourd'hui Anonymes 18-01-2021 16:38
      Re: Le Monde d'aujourd'hui Loriane 19-01-2021 10:54
        Re: Le Monde d'aujourd'hui Anonymes 20-01-2021 15:31

Auteur Commentaire en débat
TomAstral
Posté le: 20-01-2021 21:53  Mis à jour: 20-01-2021 22:08
Accro
Inscrit le: 05-01-2021
De:
Contributions: 230
 Re: Le Monde d'aujourd'hui
Merci pour ce texte qui donne/invite à réfléchir, et merci pour cet échange.

Petite participation de ma part ^_^
Même si "Le monde s'empire " n'est pas correct, je serais tenté dans ce cas-là de l'accepter, car j'ai la sensation (purement subjective) que cela renforce l'idée que le monde est responsable de cet empirement, qu'il le génère lui-même, du fond de lui, qu'il est l'auteur volontaire et surtout actif de son autodestruction. Ce "s" apostrophe me choque beaucoup moins que d'autres genres d'erreurs/de disgressions qui nuisent clairement au message et/ou à la compréhension d'un texte.
Je dis ça et en même temps, je suis plutôt pour respecter les règles de la langue. Pour qu'une règle soit transgressée de façon pertinente, pour que cette transgression serve le message d'un texte, dans le fond et dans la forme, il faut d'abord que cette règle soit connue, comprise, maîtrisée. Connaître les règles avant d'en jouer, pour ajouter de la justesse. Mais j'imagine qu'étant proches de l'écriture, ces questions se sont déjà posées à vous.

Quand la poésie s'apostrophe... est-ce pour aller au-delà des sentiers battus ou pour s'offrir une licence poétique à peu de frais ?

Réponse (hypothétique) de la poésie :
" Malgré tout mon tact et mon doigté, je dois vous avouer que cette fois-ci, c'était juste une faute de frappe... "

^_^


Quant au reste du monde, oui, arrêtons de couper des arbres et d'empiéter sur le territoire des animaux, on se prendra moins de virus dans la mouille...

Sorry pour le commentaire s'il est un peu long. C'est parfois difficile de faire court !

Encore merci à vous. Coucou de la main et tous mes voeux pour l'année/pour tous les temps à venir.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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