Et le ciel, arbre mort!
Tourbillonne un instant L’aube des jours heureux Quand s’en vient le printemps Et qu’on est amoureux !
Le soleil irradie Le plus tendre des jours Et toi, toi tu me dis : « Amour, amour, toujours ! »
Mais je n’en sais plus rien Et je navigue à vue Comme un pauvre vaurien Et sachant ses bévues !
En tout horizontal, Où sur le dos couché Toute ivresse est fatale ! La tendresse cherchée !
Il s’en fuit le printemps D’aimer Là même où tout autant Semé !
Et le ciel arbre mort Tout au long de sa route N’en sait que les remords Comme ainsi sont les doutes
Où s’enfuit le printemps D’aimer Là même tout autant Semé
Que la chanson ne soit Que se taisent les âmes, Celles qu’on aperçoit Portent le Nom de : Femme :
Aux blessures fardées Sous le masque impromptu Tel à ses jeux de dés Le geste que l’on tue
Pour ainsi peu connaître L’aimée Son aube à sa fenêtre… Ramer
Comme en mourir demain Et mon voile à mes yeux Dont tu as fuis la main, Puisque j’aime tant Dieu !
Puis tu fuyais l’amour Mené ! Les espoirs, les toujours Innés !
Ainsi vint l’horizon Sur le soir finissant Et que fut la saison, Tourbillonne le temps !
Tourbillonne Abandonne Questionne :
Où s’en fuit le printemps D’aimer Là même où tout autant Semé !
Alain Girard
Le 27 02 2021
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