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Poèmes : Sc essai.
Publié par christine le 28-03-2021 01:10:00 ( 533 lectures ) Articles du même auteur



SC

Mes cheveux caressent ton torse mon oreille coquillage posée sur ton roc, entend le battement des vagues de la vie qui mystérieuses m'attirent dans les profondeurs sourdes.
Je plonge dans ses abysses ou je me retrouve parce que j'y demeure.
La chaleur de ta peau amène cette sensation tactile qui me relie à  la surface faisant danser mes cheveux comme des algues d'or qui ondulent à fleur d'eau ...
Une perle salée lentement roule et s'écrase sur le rocher inébranlable où ma joue repose essayant par sa douceur de polir la rugosité de cette roche à peine érodée.
Le chant de mon âme envoûtant pour un instant les profondeur insondées se répercute sur ce rempart calcaire forgé par tant de larmes... Tout est en place et pourtant, tu ne le vois pas, tu refuses pour d'autres sons cette harmonie. L'inconnu, le mystère, le frisson, l'immensité qui aveuglent, la beauté des sensations emportent  dans un vertige la raison qui croit être. L'alchimie de l'air du feu de l'eau de la terre réunis en un point de convergence subtil, sublime l'instant parfait que seul à mes yeux se révèlent... Tant de beauté pure me transperce le cœur, une épine de ronces fichée dans ton poumon rend le souffle d'air frais douleurs..
Je ressens les deux mondes et vois les chemins qui se dessinent dans l'arbre de vie qui s'illumine de lueurs bleutées, ballet médusé qui frôle la brûlure mais la rend soutenable.


Le chant des millénaires, nous parvient séculaire, capté par les sonars sensibles de ces êtres magiques qui peuplent l'insondable sans haut ni bas, célestes dans leur lumière infinie.
Théâtre où fusionnent le début et la fin, l'explosion et la création.
Le ciel rejoint les profondeurs, ils ne font plus qu'un.
Pourtant, tu restes ancré dans la terre argileuse qui imperméabilise et sépare ...
Fier, comme un caillou qui se dresse face au rêve, comme un écueil qui déchire l'écume de nos vies.
Christine Gordolon.


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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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