La mer hurlait sous le vent, éclatait l’orage, Je te voyais défaillir, d’appréhension. Je t’ai dis « viens !», juste pour calmer ce frisson, Tandis que se déchaînaient les pare-battage !
Mon abri bien sec, comme sur l’eau une cage, Supporterait même l’assaut d’une mousson. Sans le vouloir, ton corps assis sur ce caisson, S’est rapproché près de moi, merci le tangage !
Je n’osais pas toucher, cette peau si grenue, Quémandant la chaleur toi la fille menue, Mais bon Neptune a voulu que sur mon poitrail
Ta tête s’abandonne, en me happant la lèvre, Caressé par tes cheveux couleur de corail, Pensant à toi, je meurs d’une petite fièvre !
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