Je ne t’ai jamais vue, Femme si belle, Sachant si bien se cacher sous l’ombrelle, Te protégeant des rayons en chemin, Cette sente suivie vers ton destin. Légère et gaie, comme cette dentelle, Couvrant tes épaules, ma demoiselle, Es-tu la biche qui l’amour appelle, Ou la sorcière, rejetant l’humain Je ne t’ai jamais vue ! La nuit je te croque, avec mon fusain, Tentant de faire comprendre au gamin, Ce qu’est la vraie vie, ou le bel amour ! Ces mots de miel qui calment le rebelle, Qui donc es-tu sur tes draps de satin Je ne t’ai jamais vue !
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