Ils sont beaux nos champions, sentant la pommade, Enfin disons, un genre d’embrocation. Les journaleux sont prêts pour chanter la chanson, Enfin celle des sponsors, vaste rigolade !
Donc la médaillée d’or n’aura pas mon aubade, Préfère la réserver au joli tendron, Le médaillé non plus, le vainqueur du nippon D’ailleurs trop occupé à répondre en cascade !
En lui disant » voilà », puis « voilà » puis encore, A ce reporter qui disserte sur son score, Spécialiste autoproclamé de ce sport !
Tant de sueur dépensée pour cette foutaise, Vite, faites place que je quitte le port, On est si bien quand on vogue, sous la falaise !
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