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Nouvelles : Le pirate aux élastiques chap 2 partie 1
Publié par saulot le 06-01-2022 13:24:02 ( 227 lectures ) Articles du même auteur





La bonne volonté de Sig et d’Armand ne suffirait vraisemblablement pas à les préserver du danger. En effet tous deux s’aventuraient sur l’océan de la Terreur, un lieu réputé pour ses créatures très dangereuses, et d’autres traquenards extrêmes. Cet endroit contenait des centaines de sources de mort pour les imprudents, et les faibles. Il regorgeait de périls variés et de pièges impitoyables. D’ailleurs le fait d’y mourir pouvait s’avérer un coup de chance. Il existait des rumeurs selon lesquelles certains des aventuriers et pirates qui voyagèrent sur l’océan connaissaient une agonie éternelle, qu’ils demeuraient vivants mais confrontés à des tourments indescriptibles.

Sig ne savait pas quoi penser de ces ragots, il espérait que les histoires clamant un supplice dépassant une durée de plusieurs millénaires, s’avéraient fausses. Sig n’avait pas peur de décéder, il était rempli d’ambition, il voulait devenir une légende dans le milieu de la piraterie. Néanmoins s’il devait trépasser, il acceptait les risques de l’aventure. Toutefois la perspective d’une torture qui s’étalait jusqu’à la fin des temps, qui signifiera des souffrances pendant une période extrêmement longue, l’angoissait. Sig était plutôt courageux, mais d’un autre côté peu de personnes ne ressentaient pas de la peur à la perspective de subir une agonie terrifiante.

Armand s’annonçait plutôt imperméable à l’angoisse, mais il désirait varier les projectiles pour aujourd’hui alors il usera de timbres postaux. D’ailleurs il estimait que tant qu’il aurait de l’enthousiasme et des timbres il ne craignait rien ni personne. Même les êtres les plus redoutables devraient s’incliner un jour devant ses timbres. Tant qu’Armand disposera de ses outils postaux, il se jugeait totalement invincible, invulnérable, imbattable.

Sig : Un monstre marin, aide moi à tirer au canon dessus !
Armand : Mon timbre serait plus efficace, et je vois mal un boulet atteindre un poisson géant réputé pour son esquive extrême.
Sig : Ne discutes pas, et aides moi s’il te plaît.
Armand : D’accord, d’accord, mais c’est bien pour te faire plaisir.

La créature qui rappelait une sardine géante mais aussi dotée de tentacules, mesurait une belle taille, elle était aussi imposante qu’une maison de deux étages comportant plus de dix pièces. Elle semblait doter d’un certain instinct de survie, et d’une habitude à l’égard des canons, car elle plongea pour éviter de se ramasser un tir. Ensuite elle émergea derrière le bateau de Sig, et elle s’apprêta à mordre dedans avec ses crocs de la taille d’une petite épée. Elle avait confiance dans sa capacité à démolir le bateau, elle réussit à couler des dizaines de navires, dont certains blindés.

Elle savait qu’il existait des êtres plus redoutables qu’elle, et des humains auxquels il valait mieux ne pas se frotter. Son corps portait encore les cicatrices d’affrontements avec des hommes puissants qui la blessèrent. Néanmoins la sardine jugeait que ses deux proies n’entraient pas dans la catégorie périls, mais celle des repas faciles. Alors la créature n’allait pas se gêner pour se remplir l’estomac. Certes elle prit un repas consistant il y avait une heure, mais elle avait un bon appétit, et puis les occasions de se nourrir pouvaient se raréfier à certains moments.

Donc il était opportun de saisir toute possibilité de s’alimenter. Cependant la gloutonnerie de la sardine lui jeta des tours, car elle se prit un boulet de canon en pleine gueule. Elle n’était pas morte, mais elle subit tout de même une belle blessure. Elle ne comprenait pas le pourquoi de son saignement, elle prit la précaution d’attaquer à un endroit sans arme pour le protéger. Ce mystère l’inquiéta résultat elle abandonna sa chasse, et se mit en quête d’autres proies.

Armand : Comment cela se fait-il que ton boulet de canon au lieu d’aller en ligne droite, ait fait des zigzags ?
Sig : J’utilise des boulets enchantés, quand on leur désigne une cible ils la suivent, peu importe ses facultés d’esquive.
Armand : C’est très pratique dis donc, tu es magicien ?
Sig : Oui mais mes sorts ne sont pas très impressionnants, mon maître est mort avant d’avoir pu me révéler des secrets surnaturels puissants. Ah oui j’allais oublier, boulet retour.
Armand : Oh le boulet tiré revient vers nous, c’est décidément très pratique la magie.
Sig : Cela me fait plaisir que tu ne sois pas effrayé par le surnaturel.
Armand : Tu es une personne généreuse, et tu m’as rendu de grands services, je serais un misérable si je te rejetais à cause de tes facultés spéciales.
Sig : Nous devons aussi éclaircir un point, tu désires être un pirate, mais quel genre de personne veux-tu voler ?
Armand : Seulement les nobles riches, je ne veux pas transformer en calvaire la vie des gens.
Sig : Tu as un contentieux avec les aristocrates ?
Armand : Exact, je me suis juré d’aider la justice dans ce monde, en ôtant une part de la fortune excessive des nobles pour la redistribuer en partie aux pauvres.
Sig : Tu me plais bien, j’apprécie les personnes qui remettent en cause l’ordre social pourri de ce monde.
Armand : Merci Sig.
Sig : Ah oui à l’avenir ce serait bien que tu montres moins d’intérêt pour les élastiques ou les timbres, surtout quand il s’agit de les utiliser comme accessoires lors d’un combat.
Armand : Ne t’en fais pas j’ai d’autres passions.
Sig : Cela me rassure.

Sig le chevaleresque vit un gros navire se rapprocher de lui, le bateau de belle taille pouvait servir à contenir plus de cent hommes. Il était contrôlé par des personnes vraisemblablement sanguinaires, vu que plusieurs têtes d’hommes fraîchement décapitées servaient d’ornements sur le pont. En plus d’une odeur persistante de sang, Sig remarqua une senteur de rose, alors il identifia le capitaine du bâtiment adverse.

Il s’agissait de Loyal le cruel, un pirate qui passait pour un brigand plutôt fourbe. Il avait une habitude assez particulière il parfumait avec de l’essence de rose les cadavres des gens tués par lui ou son équipage quand il disposait d’assez de temps, et qu’il ne risquait pas d’ennuis pour ce genre d’action. Il pensait qu’il s’agissait d’un bon moyen de se préserver du malheur, que le parfum à base de rose empêchait les spectres des trépassés de revenir vous hanter. C’était de la pure superstition sans fondement, mais la nature humaine était ainsi faite, il arrivait que des gens s’appuient sur des éléments non véridiques juste parce que leur intuition leur soufflait que cela constituait une bonne idée.

Loyal n’aimait pas les gens qui critiquaient sa manie d’user d’essence de rose. Le cruel infligeait des coups de fouet aux gens osant remettre en cause son jugement à l’égard du parfum.

Sig réfléchissait à fond pour trouver un moyen de sauver sa peau, d’empêcher son bateau de couler. Il n’était pas très aidé par Armand qui s’amusait à brandir d’un air menaçant un coton-tige d’une façon plutôt spéciale.

Loyal : Tiens le destin semble vouloir nous réunir pour votre malheur. Donnez moi tous les deux toutes vos richesses.
Sig : Je te défie Loyal, je parie que je peux te mettre facilement une raclée monumentale.
Loyal : Libre à toi de prendre tes rêves utopiques pour la réalité, mais j’accepte l’affrontement. Si je perds je ne te pillerais pas aujourd’hui. Tu peux te faire aider par ton ami.
Sig : D’accord, mais que fais-tu Armand ?
Armand : Je vise Loyal avec mon coton-tige.
Sig : Vu la manière dont tu tiens ton arme, tu ne peux atteindre que ton pied.
Armand : C’est vrai, il faut que je change de manière de procéder.
Sig : Maintenant c’est ton visage qui risque de servir de cible.
Armand : Oups, je suis dans un mauvais jour.
Sig : Euh c’est ton ventre que tu tiens en joue là.
Armand : J’ai l’esprit un peu confus en ce moment.
Sig : Armand à ta place j’abandonnerai le cannabis. Autrement je tiens à me confronter seul à Loyal, je serai plus satisfait si je l’humilie sans une aide extérieure.
Armand : D’accord fais mordre la poussière à ce clown.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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