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Nouvelles : Le pirate aux élastiques chapitre 4 partie 1
Publié par saulot le 30-03-2022 18:50:00 ( 203 lectures ) Articles du même auteur



Armand le souple s’apprêtait à défier Lirnir le sévère, la légende vivante de la lutte contre la piraterie avec seulement des plumes. Il affrontait des centaines d’hommes à lui tout seul dans une rue. Pourtant il ne paniquait absolument pas, certes Lirnir pouvait lui briser la nuque avec seulement le pouce, valait mille fois mieux que lui avec une épée, un pistolet, ou la plupart des armes connues. Mais Armand était quand même certain de l’emporter car il brandissait une plume de poulet.

Cependant quel que soit sa valeur guerrière, il y avait une condition à respecter pour pouvoir triompher, elle consistait à braquer un projectile dans la bonne direction, de préférence vers l’ennemi, et non vers soi. Problème Armand était en train de se viser actuellement, et il ne se rendait pas compte de son erreur. Ce qui arracha un léger sourire chez Lirnir, ce dernier s’avérait tellement sûr de sa réussite, qu’il était prêt à ne pas bouger pendant plusieurs secondes pour prouver la futilité des actions du souple. Il ne pensait ne rien craindre du tout, il se lança un sort de protection lui conférant une grande résistance.

Résultat même si Armand parvenait à toucher un point sensible de son ennemi, il n’arrivera à rien à part se causer de la douleur. Il ne disposait que de ses poings et de ses pieds pour frapper en plus de ses plumes. Il n’était donc pas à première vue un adversaire terrible, il ne représentait pas une menace significative.
Le sévère se sentit un peu cruel de chercher à jouer avec une personne qu’il qualifiait d’abruti. Mais il se dit que lui enseigner quelques leçons lui ouvrira les yeux, lui montrera la dure réalité de ce monde. Alors il vit sa démonstration de force comme un acte salutaire, un moyen de changer un imbécile en une personne raisonnable.

Armand : Pas un geste sinon je lance ma plume de poulet sur vous Lirnir.
Lirnir : Tu crois sérieusement me faire mal avec ton objet dérisoire ?
Armand : Parfaitement, je peux vous tuer à coup de plume.
Lirnir : Mon pauvre, tu es vraiment un simple d’esprit, cela me donne presque envie de te laisser filer.
Lote : Vice-amiral ne pas appréhender un pirate quand on en a l’occasion est une faute grave.
Lirnir : Je sais c’est pourquoi j’ai dit presque, je place mon devoir comme une priorité fondamentale. Alors j’arrête tous les forbans que je peux, y compris ceux pitoyables.
Armand : C’est mon dernier avertissement couchez vous par terre, les mains dans le dos, ou il y aura beaucoup de morts.
Lirnir : Mais bien sûr, je vais t’obéir, arrêtes de délirer et je m’arrangerai pour t’éviter la peine de mort. Mais que ?

Ryu le prisonnier profita de la distraction de Lirnir le sévère pour tenter une attaque. Il avait les deux mains attachées par des menottes, mais il brisa ses entraves de métal grâce à sa force physique et put ainsi opérer une offensive. La surprise cloua sur place son adversaire qui ne s’attendait pas à ce qu’un captif affaibli arrive à démolir des menottes en adamantium, un métal suffisamment résistant pour immobiliser un dragon adulte. Résultat Lirnir se ramassa un furieux coup de poing sur une joue, mais il se reprit vite, et se concentra sur sa défense.

Ryu devinait qu’il n’aurait pas facilement le dessus alors il usa de son pouvoir spécial pour provoquer une distraction, il s’agissait d’une faculté faisant exploser les armes à feu. Il causa ainsi une vague de blessés voire de morts chez ses ennemis. Lirnir inquiet pour ses hommes se révéla distrait une seconde, cela donna à son adversaire l’opportunité de lui porter un coup de pied au niveau des côtes. Le sévère entendit des os craquer, il était salement touché.

L’effroi devant la défaite de Lirnir, plus les nombreux blessés chez les marins, donnèrent une ouverture à Ryu qui tenta de distancer ses poursuivants. Il se mit à cavaler à toute vitesse, il avait beau être diminué par sa captivité, il demeurait encore sacrément robuste et rapide. Il s’élança tel un lièvre furieux avide de retrouver sa liberté. Il opéra un véritable démarrage en trombe, il courrait à une vitesse surprenante, vu qu’il se déplaçait encore plus vite qu’un cheval au galop. Lirnir n’en revenait pas, malgré les mauvais traitements, Ryu débordait encore de ressources physiques étonnantes.

Lote : Alerte le prisonnier s’enfuit, appelez le quartier général de la marine de cette île pour organiser des fouilles, et envoyez un docteur pour soigner le vice-amiral Lirnir.

Il y eut quelques combats auxquels Armand et ses compagnons durent participer pour regagner le port de l’île. Néanmoins Ryu fit pencher la balance du bon côté dans le camp des pirates, il permit d’éviter de se faire capturer. Il était un spécialiste des arts martiaux avec une force et une rapidité fantastiques. Les humains ordinaires ne représentaient pas un défi difficile pour Ryu, même quand il était confronté à un groupe de plus de dix personnes. Il ne rencontra pas de difficultés particulières à assommer ou à tuer les ennemis qui essayèrent de l’attraper à quelques reprises durant son évasion.

Sig comprenait l’importance de sauver un ami, et il reconnaissait la valeur guerrière de Ryu, mais une partie de lui désapprouvait d’avoir aidé l’évadé. Maintenant il faisait partie des ennemis bien visibles sur la liste noire de Lirnir, il y aurait peut-être même un avis de recherche sur lui. Il ne s’estimait pas encore prêt à affronter de grosses pointures.
Il voulait encore peaufiner pendant plusieurs mois ses aptitudes magiques, cependant à cause de la pression d’Armand, il était obligé de fuir comme un dératé pour conserver sa liberté. Il avait du mal à digérer la situation, puis il se contint, il se calma en remarquant la joie d’Armand sur son visage. L’amitié sincère méritait les plus grands sacrifices, il s’agissait d’un des trésors les plus précieux au monde.

Néanmoins la source principale de la joie actuelle d’Armand ne venait pas de son affection pour quelqu’un, mais d’une découverte importante. Désormais il était certain que les coton-tige comestibles pour les humains étaient un mythe. Après en avoir goûté quelques centaines, Armand était sûr que les coton-tige ne pouvait pas servir d’aliment pour un homme. Il s’agissait d’une constatation fantastique, il fallait prévenir les sociétés de savants du monde entier, que les coton-tige ne pouvaient pas servir de nourriture.

Ryu (court) : Où est ton bateau Armand ?
Armand (court) : Je n’ai pas de navire à moi, mais j’ai un ami qui possède son propre moyen de transport maritime. Ah nous y voilà.
Ryu : Combien de personnes sont avec toi à part moi et ton compagnon ?
Armand : Nous sommes tous là. On est prêts à partir Sig ?
Sig : Sans problème j’ai fait le plein de matériel, d’eau et de provisions.
Armand : Dans ce cas allons y, quittons le plus vite possible cet endroit.

Après quelques minutes de manœuvre, Armand et ses compagnons commencèrent à s’éloigner de l’île avec le bateau. Ils agirent à temps, car quelques minutes plus tard Lote se lança à leur poursuite. Néanmoins il ne parvint pas à les rattraper bien qu’il réquisitionne un navire rapide. Le bâtiment des marins pouvait aller à une vitesse égale à un dauphin sur l’eau, c’était un robuste navire fait dans une pierre blanche magique, il n’avait pas besoin de moteur ou de voile pour avancer, son déplacement s’appuyait sur des cristaux surnaturels. Lote mobilisa une centaine d’hommes mais il dut constater son impuissance à attraper ses ennemis malgré la célérité du grand bateau de cent mètres de long réquisitionné.

Armand le souple voyageait sur un moyen de transport naval aux propriétés particulières, qui disposait d’une vitesse deux à trois fois plus élevée que les autres bateaux du même genre. Il bénéficiait d’un moteur aux propriétés mystiques qui permettait d’atteindre une rapidité surnaturelle. Heureusement d’ailleurs car le souple aurait sans doute été capturé s’il avait choisi l’option confrontation. Il était vrai que Ryu méritait bien le titre de combattant légendaire, mais Lote ne s’avérait pas une personne ordinaire non plus. Il connaissait des sorts de paralysie très puissants capables de neutraliser les plus protégés des mages, ou des créatures réputées insensibles aux enchantements. Il évitait d’user de ses pouvoirs car il subissait une malédiction, chaque fois qu’il recourait à une de ses facultés mystiques il perdait un an d’espérance de vie.

Mais Lote voulait quand même sacrifier une partie de sa vitalité, pour adoucir la peine de Lirnir son chef, lui permettre de conserver intact son prestige. Il voyait dans cette personne un moyen de réformer de manière durable la marine, de la purger de sa corruption parfois effrayante. Alors il décida de dédier sa vie entière à son supérieur hiérarchique. Lote était malade de dégoût face à la décadence de certaines institutions politiques officielles de son monde, et il voyait les gens comme Lirnir comme des solutions valables au problème de la corruption des états. Mais il n’aurait pas de bonnes nouvelles à annoncer vraisemblablement à son chef. De leur côté l’ambiance était au beau fixe sur le navire où naviguaient Ryu et ses camarades.

Ryu : Je vous suis très reconnaissant à tous les deux de m’avoir évité la pendaison.
Sig : Ryu remerciez plutôt Armand, il a lourdement insisté pour vous sauver.
Ryu : Sans ton intervention qui a distrait Lirnir, je serais sans doute mort, je te dis un grand merci Armand. Si je peux faire quoi que ce soit pour t’aider, n’hésite pas à me le demander. Désormais ma vie t’appartient.
Armand : Je voudrais former un équipage, veux-tu être mon premier compagnon ?
Ryu : Avec plaisir, mais quel est le statut de Sig ?
Armand : Il n’est pas sous mes ordres, nous avons un but commun, mais nous finirons par nous séparer bientôt.
Ryu : Quel est votre objectif Sig ?
Sig : La tour des miracles.
Ryu : J’ai entendu parler de cet endroit, on le surnomme l’antre des charlatans.
Sig : Possible mais beaucoup de légendes ont un fond de vérité, c’était en tout cas la conviction de mon maître.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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