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Accueil >> xnews >> Ouvertures - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Ouvertures
Publié par mercier le 03-07-2022 20:31:02 ( 240 lectures ) Articles du même auteur



Ouvertures



Ton regard ouvert
Invite le vent ,

Celui de l’aube,
Celui du soleil.

Ce vent qui ruisselle
En songes soyeux
Le long de ta musique...

Ah tu ne le savais pas…

Tu es la musique
Que ce compagnon encourage à jouer
Sur la harpe cristalline de ton premier sourire,

Pour que le carnaval des ombres
Se mue en instants de joie .

Tu invites le vent,
Dés lors ,
tes gestes
Deviennent hélices mitoyennes
Avec le ressac des pléiades.

Tu reçois le vent,
Et tout à coup,
Tes yeux si anciens
Savent Déchiffrer
Le mystère des arbres .

Ton mirage posé sur ton front
T’installe sur le parapet des illusions fécondes .

De là,

Tu aperçois la lente procession des poissons nocturnes
Qui annoncent
Ton sillage ondoyant parmi les saules .

Tu arrives ,
Tu es là ,
Icône salé,
Encore éloigné...


Lent et racé,
Tu erres
Comme un vaisseau de lune ,
Fendant l’azur de demain
De tes ailerons si bleus.

Tu sais maintenant
Que le vent des sables,
Le vent du soir
Et des époques précieuses,
Te fera oiseau dédié au silence ,

Quand le temps ,
Ce stylet d’ambre affûté,
s’exercera
A traduire les versets de tes rêves:

ici ,
ailleurs ,
loin ,
près ,
demain ,
hier ,

En hésitations souterraines,
Décalant ta naissance
Vers l’orage primaire
Qui te tailla
Dans l’étrange mélopée des cieux invisibles.

Le vent
Te fit visiter d’instables régions,

Là,
Les fougères de givre
Abritent encore les premiers dragons,
Ces libellules minérales,
sculptant
Le son d’une cascade sanguine
En fragrances informelles de thyms enivrants.

Ah que tu étais,
Que tu es,
Que tu seras beau ,

Igné,
Immaculé,
Et digne
De la poussée de ces montagnes diamantifères ,

Tendant leurs bras de neige
Vers un ciel
sillonné de vertiges
Non encore profilés en aigles serpentines .

Le vent t’apporta tant de rumeurs,
Que les poussières de lointains déserts
Se transportèrent jusqu’à ton horizon

Pour y composer
De souples refrains ,
Ourlés de souvenirs communs
Aux loups et aux cygnes ,

Ces passeurs nacrés
Dont les voiles
Stylisent ton envol
vers le paysage d’une légende personnelle.

3 Juillet 2022


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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 06-07-2022 15:05  Mis à jour: 06-07-2022 15:05
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Ouvertures
Cher Mercier,

Le musicien que je suis est encore plus heureux de te lire.

Je vois la musique, en toi, en moi, dans la nature, dans les arbres et dans les feuilles, dans la cohorte de leurs âmes immaculées et enchanteresses.

Je la vois tout autant dans le cosmos et dans les fontaines de ses actions : la brise, le vent, la rage.

Je vois tout autant le vent en toi, en moi, en nous.

La musique et le vent se conjuguent en nous dans une synergie harmonique.

Encore merci pour ce poème pétri d'imaginaire si pénétrant.

Amitiés de Dijon.

Jacques
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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