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Nouvelles : L'enfant soldat
Publié par Freddy le 02-12-2022 13:30:00 ( 377 lectures ) Articles du même auteur



L’ENFANT SOLDAT
Je suis nèe en 1964 au Liban, une terre que l’on dit bénie des dieux mais qui n’a fait que
Le fruit de leurs querelles.
Aussi loin que remontent mes souvenirs, leur parcours est ponctué par le bruit des rafales
Automatiques…ma première image est celle d’une chambre obscure aux volets fermés
Je ne saurais y mettre une date précise mais l’image esquissée est déjà pour moi celle
D’un pays au pouvoir affaiblit et vulnérable. Bien sur ce n’est pas encore la guerre a proprement
Dire mais un enchainement incessant de vendetta, de règlements de compte aux revendications
Claniques d’un système patriarcal sclérosé.
J’apprends à repérer dans la nuit la trajectoire des balles a leur sifflement. J’apprends aussi à baisser
La tête et raser les murs quand une altercation virulente oppose deux personnes de lignée différente.
Tous ces messages envoyés tous je les avais déjà captés dans mon village natal.
Beyrouth bien sur c était encore différent. Mais le Beyrouth des années 1960-1970 c’était aussi
La guerre israélo-arabe et les conséquences qui en découlent pour mon petit pays.

1975, j’ait onze ans, la guerre éclate. Je me souviens encore de ce 13 Avril ou une fusillade sanglante
Avait généré une succession de round meurtriers. Dessinant des lignes de démarcation et plaçant des
Zones entières sous l’influence des forces en action.
Désormais, le paysage change. Les barricades se dressent à chaque coin de rue. Les visages se camoufle
Derrière des cagoules.
La carte d’identité se réduit à un carton dont on s’en revendique pour mieux la piétinée.
Cette fois ci (R.P.G) (Kalachnikov) Fusils (MAO) tirs de (D.C.A.) fusils(M16) (DOUTCHKA) rythment
Le quotidien.
A onze ans je voyais déjà mes premiers cadavres…Mutiles, Décapites, Démembres, ils avaient été
Eté largues derrière un camion sanglante trophée de miliciens en mal de gloire. Jette en pâture à la foule
En colère. Vulgaires morceaux de viande sur l’étal de la boucherie des règlements de compte.

L’école avait fermé ses portes et ma vie se déroulait sous la poudrière des mortiers. Mon lieu d’habitat
Etant situe sur la zone de démarcation séparant l’est de la capitale de l’ouest.
Mon père était en voyage. Ma mère ayant à sa charge sa propre mère malade la veillait dans un hôpital
Situe à proximité.
J’étais libre. Pas d’école, et une amie. Une petite voisine avec laquelle je partageais mon temps.
Les décombres des immeubles détruits ou abandonnes nous servaient de terrain de jeux.
Douilles de balles et morceaux d’obus ne recelaient plus de secrets pour nous. Nous les différencions
Les identifions, les reconnaissions tous.
Chacun avec ses morbides particularités finissait dans notre collection.

Mais il y avait autre chose qui nous intriguaient.
Dans une école publique, à proximité de la permanence du parti, émanaient souvent des slogans
Militaires scandes par des voix enfantines.
La tentation était grande. Pourquoi laisser la guerre s’accaparer le privilège de la primauté du sexe
Masculin. Armées de notre insolence et de notre inconscience, nous gagnâmes le lieu d’entrainement
De ceux que l’on appelle les lionceaux du parti.
J’avais douze ans, une multitude de gamins de notre âge tors nu et pantalon de treillis militaires
S’exerçaient à la manipulation des armes sous l’œil vigilant d’un milicien. Ils étaient tous très
Jeunes âgés entre huit et douze ans. Les plus âgés avaient déjà égrenés leurs armes sur les tranchées
De Beyrouth.
A croire que les militaires en quête de chair a canon recrutaient dans les pouponnières de Beyrouth.

Cheveux courts, shorts délaves, tennis uses jusqu’aux lacets, mon amie et moi ressemblons
A s y méprendre à deux jeunes garçons. Pour entrer officiellement dans le parti il fallait donner
Sa date de naissance, son lieu d’habitat, son prénom et son nom et évidement comme cela
Allait de soi partout dans ce pays être un garçon.
Mon prénom écorche du bout des lèvres fit grincer bien des dents et jaillir des sourires moqueurs….
Méprisants.
Cependant, face a notre entêtement et notre insistance ainsi que notre détermination farouche
La digue céda. Nous fîmes officiellement parti des lionceaux.
Il fallait passer par le stade de l’entrainement physique, apprendre des réflexes élémentaires
Comme sauter d’un camion en marche élevé et grâce a une roulade qu ils appelaient(roulis-bouli)
Se relevé avec le fusil charge et atteindre un endroit sécurise
Il fallait soumettre l’endurance à l’épreuve, développer la capacite à supporte la faim, la soif
La fatigue tout ceci n’étant que le prélude et devra être porte à son paroxysme sur les champs
De bataille.
Ce qui me marqua le plus se furent les humiliations gratuites et constantes.
Les coups de ceinture copieusement distribues. Le fait de devoir ramper durant des heures
Sur des monticules de cailloux qui nous écorchaient les coudes et les genoux.
Ou encore maintenir dans la bouche de manière illimitée du sable et des pierres.
Tout ceci était justifie par la milice. C’était pour se préparer aux affres des combats à venir.
C’était pour mieux lutter contre la faiblesse.
C’était pour ne pas fléchir, c’était pour mieux tolérer les privations et la douleur et des émotions
Incompatibles avec un bon milicien Elles pourraient perturber l’efficacités de ses capacitée
Une fois en exercice. Ma position était délicate du fait de mon identité sexuelle, quand
La pression de la force échouait à faire fléchir les plus téméraires des jeunes lionceaux
Devant des exercices périlleux tout de suite la réplique fusait ironique et provocatrice.

Maya montre leurs a toi. Puis s’ensuivait, ce qu’une fille peut accomplir vous n’en êtes même
Pas capables.
Evidemment je m’exécutais mais j’étouffais la peur et taisait la souffrance.
Pourtant j’étais fière d’appartenir au parti, je me taillais enfin une place dans cet univers machiste.
Alors que dans notre village d’origine mon frère était partout prioritaire même au sein de la famille.

Et puis j’attendais avec impatiente les samedis. Tous les lionceaux des différentes permanences
Se réunissaient des quatre coins de Beyrouth ou le parti avait tracé notre domaine.
Sur fond de chansons patriotiques et d’hymne libanais des hommes aux grades élevés armes prenaient
La parole. Des bribes, des phrases, des mots qui me grisaient me reviennent encore.
(Vous êtes les fleurs de l’avenir du Liban) (les martyrs ne craignent pas la mort)
(Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux)
A douze ans defendre une cause c’était un peu changer le monde. Avoir une arme c’était le posséder.
A mon âge la haine éprouvée envers l’ennemi et attisée par la milice n’était pas à proprement parler
De la haine mais une sorte de révolte impuissante désespérée même quand le déluge des obus de
L’adversaire s’abattait sur nous.
Mais la milice n’avait pas réussi à détruire un sentiment ancien et profondément ancre en moi
L’amour des animaux une affection partagée avec mon amie.

Souvent des chatons terrorises soutires à la cruauté déjà aiguisée des jeunes lionceaux aboutissaient
Entre nos mains.
Notre bonheur n’avait plus de Born. Serrés entre nos bras, blottis sous nos tee shirts nous les écoutions
Emerveilles ronronner.
Le temps d’une caresse et l’échelle des valeurs basculait. Un monde nouveau s’ouvrait à nous
Un monder régit par l’amour inconditionnel envers les plus fragiles et les plus vulnérables des créatures.
J’étais submergée par un sentiment de responsabilités, de force, de protection inégalable.

L’entrainement portait progressivement ses fruits. Il m’aidait à lutter contre mes sensations.
La faim, la peur, je les avais tous domptes, la mort je ne la craignais plus. Quand les obus s’abattaient je sillonnais les ruelles désertées ivre à l’appel du danger.
J’avais étouffé mes larmes, réprimés mes sourires, acquis cette maturité précoce qu’engendre
La souffrance.
Quand a mon appartenance sexuelle je l’avais rejeté, piétinée, camouflée par des vêtements masculins
Que je ne quittais plus.
Mais on ne se joue pas de la mort impunément. On n’étouffe pas ses faiblesses et ses peurs sans
Conséquences. On ne réprime pas ses instincts les plus vitaux sans répercussions.

A quatorze ans mon parcours allait s’achever a des milliers de Kilomètres de Beyrouth dans un pays
Que je ne connaissais pas.
Là-derrière les murs d’une chambre d’hôpital dans un état grave des médecins Français
S’acharnaient à donner à un robot un sens à la vie.
En un sens la guerre avait gagné. Elle avait gagné la guerre.

L’ENFANT SOLDAT
Je suis nèe en 1964 au Liban, une terre que l’on dit bénie des dieux mais qui n’a fait que
Le fruit de leurs querelles.
Aussi loin que remontent mes souvenirs, leur parcours est ponctué par le bruit des rafales
Automatiques…ma première image est celle d’une chambre obscure aux volets fermés
Je ne saurais y mettre une date précise mais l’image esquissée est déjà pour moi celle
D’un pays au pouvoir affaiblit et vulnérable. Bien sur ce n’est pas encore la guerre a proprement
Dire mais un enchainement incessant de vendetta, de règlements de compte aux revendications
Claniques d’un système patriarcal sclérosé.
J’apprends à repérer dans la nuit la trajectoire des balles a leur sifflement. J’apprends aussi à baisser
La tête et raser les murs quand une altercation virulente oppose deux personnes de lignée différente.
Tous ces messages envoyés tous je les avais déjà captés dans mon village natal.
Beyrouth bien sur c était encore différent. Mais le Beyrouth des années 1960-1970 c’était aussi
La guerre israélo-arabe et les conséquences qui en découlent pour mon petit pays.

1975, j’ait onze ans, la guerre éclate. Je me souviens encore de ce 13 Avril ou une fusillade sanglante
Avait généré une succession de round meurtriers. Dessinant des lignes de démarcation et plaçant des
Zones entières sous l’influence des forces en action.
Désormais, le paysage change. Les barricades se dressent à chaque coin de rue. Les visages se camoufle
Derrière des cagoules.
La carte d’identité se réduit à un carton dont on s’en revendique pour mieux la piétinée.
Cette fois ci (R.P.G) (Kalachnikov) Fusils (MAO) tirs de (D.C.A.) fusils(M16) (DOUTCHKA) rythment
Le quotidien.
A onze ans je voyais déjà mes premiers cadavres…Mutiles, Décapites, Démembres, ils avaient été
Eté largues derrière un camion sanglante trophée de miliciens en mal de gloire. Jette en pâture à la foule
En colère. Vulgaires morceaux de viande sur l’étal de la boucherie des règlements de compte.

L’école avait fermé ses portes et ma vie se déroulait sous la poudrière des mortiers. Mon lieu d’habitat
Etant situe sur la zone de démarcation séparant l’est de la capitale de l’ouest.
Mon père était en voyage. Ma mère ayant à sa charge sa propre mère malade la veillait dans un hôpital
Situe à proximité.
J’étais libre. Pas d’école, et une amie. Une petite voisine avec laquelle je partageais mon temps.
Les décombres des immeubles détruits ou abandonnes nous servaient de terrain de jeux.
Douilles de balles et morceaux d’obus ne recelaient plus de secrets pour nous. Nous les différencions
Les identifions, les reconnaissions tous.
Chacun avec ses morbides particularités finissait dans notre collection.

Mais il y avait autre chose qui nous intriguaient.
Dans une école publique, à proximité de la permanence du parti, émanaient souvent des slogans
Militaires scandes par des voix enfantines.
La tentation était grande. Pourquoi laisser la guerre s’accaparer le privilège de la primauté du sexe
Masculin. Armées de notre insolence et de notre inconscience, nous gagnâmes le lieu d’entrainement
De ceux que l’on appelle les lionceaux du parti.
J’avais douze ans, une multitude de gamins de notre âge tors nu et pantalon de treillis militaires
S’exerçaient à la manipulation des armes sous l’œil vigilant d’un milicien. Ils étaient tous très
Jeunes âgés entre huit et douze ans. Les plus âgés avaient déjà égrenés leurs armes sur les tranchées
De Beyrouth.
A croire que les militaires en quête de chair a canon recrutaient dans les pouponnières de Beyrouth.

Cheveux courts, shorts délaves, tennis uses jusqu’aux lacets, mon amie et moi ressemblons
A s y méprendre à deux jeunes garçons. Pour entrer officiellement dans le parti il fallait donner
Sa date de naissance, son lieu d’habitat, son prénom et son nom et évidement comme cela
Allait de soi partout dans ce pays être un garçon.
Mon prénom écorche du bout des lèvres fit grincer bien des dents et jaillir des sourires moqueurs….
Méprisants.
Cependant, face a notre entêtement et notre insistance ainsi que notre détermination farouche
La digue céda. Nous fîmes officiellement parti des lionceaux.
Il fallait passer par le stade de l’entrainement physique, apprendre des réflexes élémentaires
Comme sauter d’un camion en marche élevé et grâce a une roulade qu ils appelaient(roulis-bouli)
Se relevé avec le fusil charge et atteindre un endroit sécurise
Il fallait soumettre l’endurance à l’épreuve, développer la capacite à supporte la faim, la soif
La fatigue tout ceci n’étant que le prélude et devra être porte à son paroxysme sur les champs
De bataille.
Ce qui me marqua le plus se furent les humiliations gratuites et constantes.
Les coups de ceinture copieusement distribues. Le fait de devoir ramper durant des heures
Sur des monticules de cailloux qui nous écorchaient les coudes et les genoux.
Ou encore maintenir dans la bouche de manière illimitée du sable et des pierres.
Tout ceci était justifie par la milice. C’était pour se préparer aux affres des combats à venir.
C’était pour mieux lutter contre la faiblesse.
C’était pour ne pas fléchir, c’était pour mieux tolérer les privations et la douleur et des émotions
Incompatibles avec un bon milicien Elles pourraient perturber l’efficacités de ses capacitée
Une fois en exercice. Ma position était délicate du fait de mon identité sexuelle, quand
La pression de la force échouait à faire fléchir les plus téméraires des jeunes lionceaux
Devant des exercices périlleux tout de suite la réplique fusait ironique et provocatrice.

Maya montre leurs a toi. Puis s’ensuivait, ce qu’une fille peut accomplir vous n’en êtes même
Pas capables.
Evidemment je m’exécutais mais j’étouffais la peur et taisait la souffrance.
Pourtant j’étais fière d’appartenir au parti, je me taillais enfin une place dans cet univers machiste.
Alors que dans notre village d’origine mon frère était partout prioritaire même au sein de la famille.

Et puis j’attendais avec impatiente les samedis. Tous les lionceaux des différentes permanences
Se réunissaient des quatre coins de Beyrouth ou le parti avait tracé notre domaine.
Sur fond de chansons patriotiques et d’hymne libanais des hommes aux grades élevés armes prenaient
La parole. Des bribes, des phrases, des mots qui me grisaient me reviennent encore.
(Vous êtes les fleurs de l’avenir du Liban) (les martyrs ne craignent pas la mort)
(Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux)
A douze ans defendre une cause c’était un peu changer le monde. Avoir une arme c’était le posséder.
A mon âge la haine éprouvée envers l’ennemi et attisée par la milice n’était pas à proprement parler
De la haine mais une sorte de révolte impuissante désespérée même quand le déluge des obus de
L’adversaire s’abattait sur nous.
Mais la milice n’avait pas réussi à détruire un sentiment ancien et profondément ancre en moi
L’amour des animaux une affection partagée avec mon amie.

Souvent des chatons terrorises soutires à la cruauté déjà aiguisée des jeunes lionceaux aboutissaient
Entre nos mains.
Notre bonheur n’avait plus de Born. Serrés entre nos bras, blottis sous nos tee shirts nous les écoutions
Emerveilles ronronner.
Le temps d’une caresse et l’échelle des valeurs basculait. Un monde nouveau s’ouvrait à nous
Un monder régit par l’amour inconditionnel envers les plus fragiles et les plus vulnérables des créatures.
J’étais submergée par un sentiment de responsabilités, de force, de protection inégalable.

L’entrainement portait progressivement ses fruits. Il m’aidait à lutter contre mes sensations.
La faim, la peur, je les avais tous domptes, la mort je ne la craignais plus. Quand les obus s’abattaient je sillonnais les ruelles désertées ivre à l’appel du danger.
J’avais étouffé mes larmes, réprimés mes sourires, acquis cette maturité précoce qu’engendre
La souffrance.
Quand a mon appartenance sexuelle je l’avais rejeté, piétinée, camouflée par des vêtements masculins
Que je ne quittais plus.
Mais on ne se joue pas de la mort impunément. On n’étouffe pas ses faiblesses et ses peurs sans
Conséquences. On ne réprime pas ses instincts les plus vitaux sans répercussions.

A quatorze ans mon parcours allait s’achever a des milliers de Kilomètres de Beyrouth dans un pays
Que je ne connaissais pas.
Là-derrière les murs d’une chambre d’hôpital dans un état grave des médecins Français
S’acharnaient à donner à un robot un sens à la vie.
En un sens la guerre avait gagné. Elle avait gagné la guerre.

L’ENFANT SOLDAT
Je suis nèe en 1964 au Liban, une terre que l’on dit bénie des dieux mais qui n’a fait que
Le fruit de leurs querelles.
Aussi loin que remontent mes souvenirs, leur parcours est ponctué par le bruit des rafales
Automatiques…ma première image est celle d’une chambre obscure aux volets fermés
Je ne saurais y mettre une date précise mais l’image esquissée est déjà pour moi celle
D’un pays au pouvoir affaiblit et vulnérable. Bien sur ce n’est pas encore la guerre a proprement
Dire mais un enchainement incessant de vendetta, de règlements de compte aux revendications
Claniques d’un système patriarcal sclérosé.
J’apprends à repérer dans la nuit la trajectoire des balles a leur sifflement. J’apprends aussi à baisser
La tête et raser les murs quand une altercation virulente oppose deux personnes de lignée différente.
Tous ces messages envoyés tous je les avais déjà captés dans mon village natal.
Beyrouth bien sur c était encore différent. Mais le Beyrouth des années 1960-1970 c’était aussi
La guerre israélo-arabe et les conséquences qui en découlent pour mon petit pays.

1975, j’ait onze ans, la guerre éclate. Je me souviens encore de ce 13 Avril ou une fusillade sanglante
Avait généré une succession de round meurtriers. Dessinant des lignes de démarcation et plaçant des
Zones entières sous l’influence des forces en action.
Désormais, le paysage change. Les barricades se dressent à chaque coin de rue. Les visages se camoufle
Derrière des cagoules.
La carte d’identité se réduit à un carton dont on s’en revendique pour mieux la piétinée.
Cette fois ci (R.P.G) (Kalachnikov) Fusils (MAO) tirs de (D.C.A.) fusils(M16) (DOUTCHKA) rythment
Le quotidien.
A onze ans je voyais déjà mes premiers cadavres…Mutiles, Décapites, Démembres, ils avaient été
Eté largues derrière un camion sanglante trophée de miliciens en mal de gloire. Jette en pâture à la foule
En colère. Vulgaires morceaux de viande sur l’étal de la boucherie des règlements de compte.

L’école avait fermé ses portes et ma vie se déroulait sous la poudrière des mortiers. Mon lieu d’habitat
Etant situe sur la zone de démarcation séparant l’est de la capitale de l’ouest.
Mon père était en voyage. Ma mère ayant à sa charge sa propre mère malade la veillait dans un hôpital
Situe à proximité.
J’étais libre. Pas d’école, et une amie. Une petite voisine avec laquelle je partageais mon temps.
Les décombres des immeubles détruits ou abandonnes nous servaient de terrain de jeux.
Douilles de balles et morceaux d’obus ne recelaient plus de secrets pour nous. Nous les différencions
Les identifions, les reconnaissions tous.
Chacun avec ses morbides particularités finissait dans notre collection.

Mais il y avait autre chose qui nous intriguaient.
Dans une école publique, à proximité de la permanence du parti, émanaient souvent des slogans
Militaires scandes par des voix enfantines.
La tentation était grande. Pourquoi laisser la guerre s’accaparer le privilège de la primauté du sexe
Masculin. Armées de notre insolence et de notre inconscience, nous gagnâmes le lieu d’entrainement
De ceux que l’on appelle les lionceaux du parti.
J’avais douze ans, une multitude de gamins de notre âge tors nu et pantalon de treillis militaires
S’exerçaient à la manipulation des armes sous l’œil vigilant d’un milicien. Ils étaient tous très
Jeunes âgés entre huit et douze ans. Les plus âgés avaient déjà égrenés leurs armes sur les tranchées
De Beyrouth.
A croire que les militaires en quête de chair a canon recrutaient dans les pouponnières de Beyrouth.

Cheveux courts, shorts délaves, tennis uses jusqu’aux lacets, mon amie et moi ressemblons
A s y méprendre à deux jeunes garçons. Pour entrer officiellement dans le parti il fallait donner
Sa date de naissance, son lieu d’habitat, son prénom et son nom et évidement comme cela
Allait de soi partout dans ce pays être un garçon.
Mon prénom écorche du bout des lèvres fit grincer bien des dents et jaillir des sourires moqueurs….
Méprisants.
Cependant, face a notre entêtement et notre insistance ainsi que notre détermination farouche
La digue céda. Nous fîmes officiellement parti des lionceaux.
Il fallait passer par le stade de l’entrainement physique, apprendre des réflexes élémentaires
Comme sauter d’un camion en marche élevé et grâce a une roulade qu ils appelaient(roulis-bouli)
Se relevé avec le fusil charge et atteindre un endroit sécurise
Il fallait soumettre l’endurance à l’épreuve, développer la capacite à supporte la faim, la soif
La fatigue tout ceci n’étant que le prélude et devra être porte à son paroxysme sur les champs
De bataille.
Ce qui me marqua le plus se furent les humiliations gratuites et constantes.
Les coups de ceinture copieusement distribues. Le fait de devoir ramper durant des heures
Sur des monticules de cailloux qui nous écorchaient les coudes et les genoux.
Ou encore maintenir dans la bouche de manière illimitée du sable et des pierres.
Tout ceci était justifie par la milice. C’était pour se préparer aux affres des combats à venir.
C’était pour mieux lutter contre la faiblesse.
C’était pour ne pas fléchir, c’était pour mieux tolérer les privations et la douleur et des émotions
Incompatibles avec un bon milicien Elles pourraient perturber l’efficacités de ses capacitée
Une fois en exercice. Ma position était délicate du fait de mon identité sexuelle, quand
La pression de la force échouait à faire fléchir les plus téméraires des jeunes lionceaux
Devant des exercices périlleux tout de suite la réplique fusait ironique et provocatrice.

Maya montre leurs a toi. Puis s’ensuivait, ce qu’une fille peut accomplir vous n’en êtes même
Pas capables.
Evidemment je m’exécutais mais j’étouffais la peur et taisait la souffrance.
Pourtant j’étais fière d’appartenir au parti, je me taillais enfin une place dans cet univers machiste.
Alors que dans notre village d’origine mon frère était partout prioritaire même au sein de la famille.

Et puis j’attendais avec impatiente les samedis. Tous les lionceaux des différentes permanences
Se réunissaient des quatre coins de Beyrouth ou le parti avait tracé notre domaine.
Sur fond de chansons patriotiques et d’hymne libanais des hommes aux grades élevés armes prenaient
La parole. Des bribes, des phrases, des mots qui me grisaient me reviennent encore.
(Vous êtes les fleurs de l’avenir du Liban) (les martyrs ne craignent pas la mort)
(Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux)
A douze ans defendre une cause c’était un peu changer le monde. Avoir une arme c’était le posséder.
A mon âge la haine éprouvée envers l’ennemi et attisée par la milice n’était pas à proprement parler
De la haine mais une sorte de révolte impuissante désespérée même quand le déluge des obus de
L’adversaire s’abattait sur nous.
Mais la milice n’avait pas réussi à détruire un sentiment ancien et profondément ancre en moi
L’amour des animaux une affection partagée avec mon amie.

Souvent des chatons terrorises soutires à la cruauté déjà aiguisée des jeunes lionceaux aboutissaient
Entre nos mains.
Notre bonheur n’avait plus de Born. Serrés entre nos bras, blottis sous nos tee shirts nous les écoutions
Emerveilles ronronner.
Le temps d’une caresse et l’échelle des valeurs basculait. Un monde nouveau s’ouvrait à nous
Un monder régit par l’amour inconditionnel envers les plus fragiles et les plus vulnérables des créatures.
J’étais submergée par un sentiment de responsabilités, de force, de protection inégalable.

L’entrainement portait progressivement ses fruits. Il m’aidait à lutter contre mes sensations.
La faim, la peur, je les avais tous domptes, la mort je ne la craignais plus. Quand les obus s’abattaient je sillonnais les ruelles désertées ivre à l’appel du danger.
J’avais étouffé mes larmes, réprimés mes sourires, acquis cette maturité précoce qu’engendre
La souffrance.
Quand a mon appartenance sexuelle je l’avais rejeté, piétinée, camouflée par des vêtements masculins
Que je ne quittais plus.
Mais on ne se joue pas de la mort impunément. On n’étouffe pas ses faiblesses et ses peurs sans
Conséquences. On ne réprime pas ses instincts les plus vitaux sans répercussions.

A quatorze ans mon parcours allait s’achever a des milliers de Kilomètres de Beyrouth dans un pays
Que je ne connaissais pas.
Là-derrière les murs d’une chambre d’hôpital dans un état grave des médecins Français
S’acharnaient à donner à un robot un sens à la vie.
En un sens la guerre avait gagné. Elle avait gagné la guerre.

L’ENFANT SOLDAT
Je suis nèe en 1964 au Liban, une terre que l’on dit bénie des dieux mais qui n’a fait que
Le fruit de leurs querelles.
Aussi loin que remontent mes souvenirs, leur parcours est ponctué par le bruit des rafales
Automatiques…ma première image est celle d’une chambre obscure aux volets fermés
Je ne saurais y mettre une date précise mais l’image esquissée est déjà pour moi celle
D’un pays au pouvoir affaiblit et vulnérable. Bien sur ce n’est pas encore la guerre a proprement
Dire mais un enchainement incessant de vendetta, de règlements de compte aux revendications
Claniques d’un système patriarcal sclérosé.
J’apprends à repérer dans la nuit la trajectoire des balles a leur sifflement. J’apprends aussi à baisser
La tête et raser les murs quand une altercation virulente oppose deux personnes de lignée différente.
Tous ces messages envoyés tous je les avais déjà captés dans mon village natal.
Beyrouth bien sur c était encore différent. Mais le Beyrouth des années 1960-1970 c’était aussi
La guerre israélo-arabe et les conséquences qui en découlent pour mon petit pays.

1975, j’ait onze ans, la guerre éclate. Je me souviens encore de ce 13 Avril ou une fusillade sanglante
Avait généré une succession de round meurtriers. Dessinant des lignes de démarcation et plaçant des
Zones entières sous l’influence des forces en action.
Désormais, le paysage change. Les barricades se dressent à chaque coin de rue. Les visages se camoufle
Derrière des cagoules.
La carte d’identité se réduit à un carton dont on s’en revendique pour mieux la piétinée.
Cette fois ci (R.P.G) (Kalachnikov) Fusils (MAO) tirs de (D.C.A.) fusils(M16) (DOUTCHKA) rythment
Le quotidien.
A onze ans je voyais déjà mes premiers cadavres…Mutiles, Décapites, Démembres, ils avaient été
Eté largues derrière un camion sanglante trophée de miliciens en mal de gloire. Jette en pâture à la foule
En colère. Vulgaires morceaux de viande sur l’étal de la boucherie des règlements de compte.

L’école avait fermé ses portes et ma vie se déroulait sous la poudrière des mortiers. Mon lieu d’habitat
Etant situe sur la zone de démarcation séparant l’est de la capitale de l’ouest.
Mon père était en voyage. Ma mère ayant à sa charge sa propre mère malade la veillait dans un hôpital
Situe à proximité.
J’étais libre. Pas d’école, et une amie. Une petite voisine avec laquelle je partageais mon temps.
Les décombres des immeubles détruits ou abandonnes nous servaient de terrain de jeux.
Douilles de balles et morceaux d’obus ne recelaient plus de secrets pour nous. Nous les différencions
Les identifions, les reconnaissions tous.
Chacun avec ses morbides particularités finissait dans notre collection.

Mais il y avait autre chose qui nous intriguaient.
Dans une école publique, à proximité de la permanence du parti, émanaient souvent des slogans
Militaires scandes par des voix enfantines.
La tentation était grande. Pourquoi laisser la guerre s’accaparer le privilège de la primauté du sexe
Masculin. Armées de notre insolence et de notre inconscience, nous gagnâmes le lieu d’entrainement
De ceux que l’on appelle les lionceaux du parti.
J’avais douze ans, une multitude de gamins de notre âge tors nu et pantalon de treillis militaires
S’exerçaient à la manipulation des armes sous l’œil vigilant d’un milicien. Ils étaient tous très
Jeunes âgés entre huit et douze ans. Les plus âgés avaient déjà égrenés leurs armes sur les tranchées
De Beyrouth.
A croire que les militaires en quête de chair a canon recrutaient dans les pouponnières de Beyrouth.

Cheveux courts, shorts délaves, tennis uses jusqu’aux lacets, mon amie et moi ressemblons
A s y méprendre à deux jeunes garçons. Pour entrer officiellement dans le parti il fallait donner
Sa date de naissance, son lieu d’habitat, son prénom et son nom et évidement comme cela
Allait de soi partout dans ce pays être un garçon.
Mon prénom écorche du bout des lèvres fit grincer bien des dents et jaillir des sourires moqueurs….
Méprisants.
Cependant, face a notre entêtement et notre insistance ainsi que notre détermination farouche
La digue céda. Nous fîmes officiellement parti des lionceaux.
Il fallait passer par le stade de l’entrainement physique, apprendre des réflexes élémentaires
Comme sauter d’un camion en marche élevé et grâce a une roulade qu ils appelaient(roulis-bouli)
Se relevé avec le fusil charge et atteindre un endroit sécurise
Il fallait soumettre l’endurance à l’épreuve, développer la capacite à supporte la faim, la soif
La fatigue tout ceci n’étant que le prélude et devra être porte à son paroxysme sur les champs
De bataille.
Ce qui me marqua le plus se furent les humiliations gratuites et constantes.
Les coups de ceinture copieusement distribues. Le fait de devoir ramper durant des heures
Sur des monticules de cailloux qui nous écorchaient les coudes et les genoux.
Ou encore maintenir dans la bouche de manière illimitée du sable et des pierres.
Tout ceci était justifie par la milice. C’était pour se préparer aux affres des combats à venir.
C’était pour mieux lutter contre la faiblesse.
C’était pour ne pas fléchir, c’était pour mieux tolérer les privations et la douleur et des émotions
Incompatibles avec un bon milicien Elles pourraient perturber l’efficacités de ses capacitée
Une fois en exercice. Ma position était délicate du fait de mon identité sexuelle, quand
La pression de la force échouait à faire fléchir les plus téméraires des jeunes lionceaux
Devant des exercices périlleux tout de suite la réplique fusait ironique et provocatrice.

Maya montre leurs a toi. Puis s’ensuivait, ce qu’une fille peut accomplir vous n’en êtes même
Pas capables.
Evidemment je m’exécutais mais j’étouffais la peur et taisait la souffrance.
Pourtant j’étais fière d’appartenir au parti, je me taillais enfin une place dans cet univers machiste.
Alors que dans notre village d’origine mon frère était partout prioritaire même au sein de la famille.

Et puis j’attendais avec impatiente les samedis. Tous les lionceaux des différentes permanences
Se réunissaient des quatre coins de Beyrouth ou le parti avait tracé notre domaine.
Sur fond de chansons patriotiques et d’hymne libanais des hommes aux grades élevés armes prenaient
La parole. Des bribes, des phrases, des mots qui me grisaient me reviennent encore.
(Vous êtes les fleurs de l’avenir du Liban) (les martyrs ne craignent pas la mort)
(Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux)
A douze ans defendre une cause c’était un peu changer le monde. Avoir une arme c’était le posséder.
A mon âge la haine éprouvée envers l’ennemi et attisée par la milice n’était pas à proprement parler
De la haine mais une sorte de révolte impuissante désespérée même quand le déluge des obus de
L’adversaire s’abattait sur nous.
Mais la milice n’avait pas réussi à détruire un sentiment ancien et profondément ancre en moi
L’amour des animaux une affection partagée avec mon amie.

Souvent des chatons terrorises soutires à la cruauté déjà aiguisée des jeunes lionceaux aboutissaient
Entre nos mains.
Notre bonheur n’avait plus de Born. Serrés entre nos bras, blottis sous nos tee shirts nous les écoutions
Emerveilles ronronner.
Le temps d’une caresse et l’échelle des valeurs basculait. Un monde nouveau s’ouvrait à nous
Un monder régit par l’amour inconditionnel envers les plus fragiles et les plus vulnérables des créatures.
J’étais submergée par un sentiment de responsabilités, de force, de protection inégalable.

L’entrainement portait progressivement ses fruits. Il m’aidait à lutter contre mes sensations.
La faim, la peur, je les avais tous domptes, la mort je ne la craignais plus. Quand les obus s’abattaient je sillonnais les ruelles désertées ivre à l’appel du danger.
J’avais étouffé mes larmes, réprimés mes sourires, acquis cette maturité précoce qu’engendre
La souffrance.
Quand a mon appartenance sexuelle je l’avais rejeté, piétinée, camouflée par des vêtements masculins
Que je ne quittais plus.
Mais on ne se joue pas de la mort impunément. On n’étouffe pas ses faiblesses et ses peurs sans
Conséquences. On ne réprime pas ses instincts les plus vitaux sans répercussions.

A quatorze ans mon parcours allait s’achever a des milliers de Kilomètres de Beyrouth dans un pays
Que je ne connaissais pas.
Là-derrière les murs d’une chambre d’hôpital dans un état grave des médecins Français
S’acharnaient à donner à un robot un sens à la vie.
En un sens la guerre avait gagné. Elle avait gagné la guerre.

L’ENFANT SOLDAT
Je suis nèe en 1964 au Liban, une terre que l’on dit bénie des dieux mais qui n’a fait que
Le fruit de leurs querelles.
Aussi loin que remontent mes souvenirs, leur parcours est ponctué par le bruit des rafales
Automatiques…ma première image est celle d’une chambre obscure aux volets fermés
Je ne saurais y mettre une date précise mais l’image esquissée est déjà pour moi celle
D’un pays au pouvoir affaiblit et vulnérable. Bien sur ce n’est pas encore la guerre a proprement
Dire mais un enchainement incessant de vendetta, de règlements de compte aux revendications
Claniques d’un système patriarcal sclérosé.
J’apprends à repérer dans la nuit la trajectoire des balles a leur sifflement. J’apprends aussi à baisser
La tête et raser les murs quand une altercation virulente oppose deux personnes de lignée différente.
Tous ces messages envoyés tous je les avais déjà captés dans mon village natal.
Beyrouth bien sur c était encore différent. Mais le Beyrouth des années 1960-1970 c’était aussi
La guerre israélo-arabe et les conséquences qui en découlent pour mon petit pays.

1975, j’ait onze ans, la guerre éclate. Je me souviens encore de ce 13 Avril ou une fusillade sanglante
Avait généré une succession de round meurtriers. Dessinant des lignes de démarcation et plaçant des
Zones entières sous l’influence des forces en action.
Désormais, le paysage change. Les barricades se dressent à chaque coin de rue. Les visages se camoufle
Derrière des cagoules.
La carte d’identité se réduit à un carton dont on s’en revendique pour mieux la piétinée.
Cette fois ci (R.P.G) (Kalachnikov) Fusils (MAO) tirs de (D.C.A.) fusils(M16) (DOUTCHKA) rythment
Le quotidien.
A onze ans je voyais déjà mes premiers cadavres…Mutiles, Décapites, Démembres, ils avaient été
Eté largues derrière un camion sanglante trophée de miliciens en mal de gloire. Jette en pâture à la foule
En colère. Vulgaires morceaux de viande sur l’étal de la boucherie des règlements de compte.

L’école avait fermé ses portes et ma vie se déroulait sous la poudrière des mortiers. Mon lieu d’habitat
Etant situe sur la zone de démarcation séparant l’est de la capitale de l’ouest.
Mon père était en voyage. Ma mère ayant à sa charge sa propre mère malade la veillait dans un hôpital
Situe à proximité.
J’étais libre. Pas d’école, et une amie. Une petite voisine avec laquelle je partageais mon temps.
Les décombres des immeubles détruits ou abandonnes nous servaient de terrain de jeux.
Douilles de balles et morceaux d’obus ne recelaient plus de secrets pour nous. Nous les différencions
Les identifions, les reconnaissions tous.
Chacun avec ses morbides particularités finissait dans notre collection.

Mais il y avait autre chose qui nous intriguaient.
Dans une école publique, à proximité de la permanence du parti, émanaient souvent des slogans
Militaires scandes par des voix enfantines.
La tentation était grande. Pourquoi laisser la guerre s’accaparer le privilège de la primauté du sexe
Masculin. Armées de notre insolence et de notre inconscience, nous gagnâmes le lieu d’entrainement
De ceux que l’on appelle les lionceaux du parti.
J’avais douze ans, une multitude de gamins de notre âge tors nu et pantalon de treillis militaires
S’exerçaient à la manipulation des armes sous l’œil vigilant d’un milicien. Ils étaient tous très
Jeunes âgés entre huit et douze ans. Les plus âgés avaient déjà égrenés leurs armes sur les tranchées
De Beyrouth.
A croire que les militaires en quête de chair a canon recrutaient dans les pouponnières de Beyrouth.

Cheveux courts, shorts délaves, tennis uses jusqu’aux lacets, mon amie et moi ressemblons
A s y méprendre à deux jeunes garçons. Pour entrer officiellement dans le parti il fallait donner
Sa date de naissance, son lieu d’habitat, son prénom et son nom et évidement comme cela
Allait de soi partout dans ce pays être un garçon.
Mon prénom écorche du bout des lèvres fit grincer bien des dents et jaillir des sourires moqueurs….
Méprisants.
Cependant, face a notre entêtement et notre insistance ainsi que notre détermination farouche
La digue céda. Nous fîmes officiellement parti des lionceaux.
Il fallait passer par le stade de l’entrainement physique, apprendre des réflexes élémentaires
Comme sauter d’un camion en marche élevé et grâce a une roulade qu ils appelaient(roulis-bouli)
Se relevé avec le fusil charge et atteindre un endroit sécurise
Il fallait soumettre l’endurance à l’épreuve, développer la capacite à supporte la faim, la soif
La fatigue tout ceci n’étant que le prélude et devra être porte à son paroxysme sur les champs
De bataille.
Ce qui me marqua le plus se furent les humiliations gratuites et constantes.
Les coups de ceinture copieusement distribues. Le fait de devoir ramper durant des heures
Sur des monticules de cailloux qui nous écorchaient les coudes et les genoux.
Ou encore maintenir dans la bouche de manière illimitée du sable et des pierres.
Tout ceci était justifie par la milice. C’était pour se préparer aux affres des combats à venir.
C’était pour mieux lutter contre la faiblesse.
C’était pour ne pas fléchir, c’était pour mieux tolérer les privations et la douleur et des émotions
Incompatibles avec un bon milicien Elles pourraient perturber l’efficacités de ses capacitée
Une fois en exercice. Ma position était délicate du fait de mon identité sexuelle, quand
La pression de la force échouait à faire fléchir les plus téméraires des jeunes lionceaux
Devant des exercices périlleux tout de suite la réplique fusait ironique et provocatrice.

Maya montre leurs a toi. Puis s’ensuivait, ce qu’une fille peut accomplir vous n’en êtes même
Pas capables.
Evidemment je m’exécutais mais j’étouffais la peur et taisait la souffrance.
Pourtant j’étais fière d’appartenir au parti, je me taillais enfin une place dans cet univers machiste.
Alors que dans notre village d’origine mon frère était partout prioritaire même au sein de la famille.

Et puis j’attendais avec impatiente les samedis. Tous les lionceaux des différentes permanences
Se réunissaient des quatre coins de Beyrouth ou le parti avait tracé notre domaine.
Sur fond de chansons patriotiques et d’hymne libanais des hommes aux grades élevés armes prenaient
La parole. Des bribes, des phrases, des mots qui me grisaient me reviennent encore.
(Vous êtes les fleurs de l’avenir du Liban) (les martyrs ne craignent pas la mort)
(Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux)
A douze ans defendre une cause c’était un peu changer le monde. Avoir une arme c’était le posséder.
A mon âge la haine éprouvée envers l’ennemi et attisée par la milice n’était pas à proprement parler
De la haine mais une sorte de révolte impuissante désespérée même quand le déluge des obus de
L’adversaire s’abattait sur nous.
Mais la milice n’avait pas réussi à détruire un sentiment ancien et profondément ancre en moi
L’amour des animaux une affection partagée avec mon amie.

Souvent des chatons terrorises soutires à la cruauté déjà aiguisée des jeunes lionceaux aboutissaient
Entre nos mains.
Notre bonheur n’avait plus de Born. Serrés entre nos bras, blottis sous nos tee shirts nous les écoutions
Emerveilles ronronner.
Le temps d’une caresse et l’échelle des valeurs basculait. Un monde nouveau s’ouvrait à nous
Un monder régit par l’amour inconditionnel envers les plus fragiles et les plus vulnérables des créatures.
J’étais submergée par un sentiment de responsabilités, de force, de protection inégalable.

L’entrainement portait progressivement ses fruits. Il m’aidait à lutter contre mes sensations.
La faim, la peur, je les avais tous domptes, la mort je ne la craignais plus. Quand les obus s’abattaient je sillonnais les ruelles désertées ivre à l’appel du danger.
J’avais étouffé mes larmes, réprimés mes sourires, acquis cette maturité précoce qu’engendre
La souffrance.
Quand a mon appartenance sexuelle je l’avais rejeté, piétinée, camouflée par des vêtements masculins
Que je ne quittais plus.
Mais on ne se joue pas de la mort impunément. On n’étouffe pas ses faiblesses et ses peurs sans
Conséquences. On ne réprime pas ses instincts les plus vitaux sans répercussions.

A quatorze ans mon parcours allait s’achever a des milliers de Kilomètres de Beyrouth dans un pays
Que je ne connaissais pas.
Là-derrière les murs d’une chambre d’hôpital dans un état grave des médecins Français
S’acharnaient à donner à un robot un sens à la vie.
En un sens la guerre avait gagné. Elle avait gagné la guerre.

L’ENFANT SOLDAT
Je suis nèe en 1964 au Liban, une terre que l’on dit bénie des dieux mais qui n’a fait que
Le fruit de leurs querelles.
Aussi loin que remontent mes souvenirs, leur parcours est ponctué par le bruit des rafales
Automatiques…ma première image est celle d’une chambre obscure aux volets fermés
Je ne saurais y mettre une date précise mais l’image esquissée est déjà pour moi celle
D’un pays au pouvoir affaiblit et vulnérable. Bien sur ce n’est pas encore la guerre a proprement
Dire mais un enchainement incessant de vendetta, de règlements de compte aux revendications
Claniques d’un système patriarcal sclérosé.
J’apprends à repérer dans la nuit la trajectoire des balles a leur sifflement. J’apprends aussi à baisser
La tête et raser les murs quand une altercation virulente oppose deux personnes de lignée différente.
Tous ces messages envoyés tous je les avais déjà captés dans mon village natal.
Beyrouth bien sur c était encore différent. Mais le Beyrouth des années 1960-1970 c’était aussi
La guerre israélo-arabe et les conséquences qui en découlent pour mon petit pays.

1975, j’ait onze ans, la guerre éclate. Je me souviens encore de ce 13 Avril ou une fusillade sanglante
Avait généré une succession de round meurtriers. Dessinant des lignes de démarcation et plaçant des
Zones entières sous l’influence des forces en action.
Désormais, le paysage change. Les barricades se dressent à chaque coin de rue. Les visages se camoufle
Derrière des cagoules.
La carte d’identité se réduit à un carton dont on s’en revendique pour mieux la piétinée.
Cette fois ci (R.P.G) (Kalachnikov) Fusils (MAO) tirs de (D.C.A.) fusils(M16) (DOUTCHKA) rythment
Le quotidien.
A onze ans je voyais déjà mes premiers cadavres…Mutiles, Décapites, Démembres, ils avaient été
Eté largues derrière un camion sanglante trophée de miliciens en mal de gloire. Jette en pâture à la foule
En colère. Vulgaires morceaux de viande sur l’étal de la boucherie des règlements de compte.

L’école avait fermé ses portes et ma vie se déroulait sous la poudrière des mortiers. Mon lieu d’habitat
Etant situe sur la zone de démarcation séparant l’est de la capitale de l’ouest.
Mon père était en voyage. Ma mère ayant à sa charge sa propre mère malade la veillait dans un hôpital
Situe à proximité.
J’étais libre. Pas d’école, et une amie. Une petite voisine avec laquelle je partageais mon temps.
Les décombres des immeubles détruits ou abandonnes nous servaient de terrain de jeux.
Douilles de balles et morceaux d’obus ne recelaient plus de secrets pour nous. Nous les différencions
Les identifions, les reconnaissions tous.
Chacun avec ses morbides particularités finissait dans notre collection.

Mais il y avait autre chose qui nous intriguaient.
Dans une école publique, à proximité de la permanence du parti, émanaient souvent des slogans
Militaires scandes par des voix enfantines.
La tentation était grande. Pourquoi laisser la guerre s’accaparer le privilège de la primauté du sexe
Masculin. Armées de notre insolence et de notre inconscience, nous gagnâmes le lieu d’entrainement
De ceux que l’on appelle les lionceaux du parti.
J’avais douze ans, une multitude de gamins de notre âge tors nu et pantalon de treillis militaires
S’exerçaient à la manipulation des armes sous l’œil vigilant d’un milicien. Ils étaient tous très
Jeunes âgés entre huit et douze ans. Les plus âgés avaient déjà égrenés leurs armes sur les tranchées
De Beyrouth.
A croire que les militaires en quête de chair a canon recrutaient dans les pouponnières de Beyrouth.

Cheveux courts, shorts délaves, tennis uses jusqu’aux lacets, mon amie et moi ressemblons
A s y méprendre à deux jeunes garçons. Pour entrer officiellement dans le parti il fallait donner
Sa date de naissance, son lieu d’habitat, son prénom et son nom et évidement comme cela
Allait de soi partout dans ce pays être un garçon.
Mon prénom écorche du bout des lèvres fit grincer bien des dents et jaillir des sourires moqueurs….
Méprisants.
Cependant, face a notre entêtement et notre insistance ainsi que notre détermination farouche
La digue céda. Nous fîmes officiellement parti des lionceaux.
Il fallait passer par le stade de l’entrainement physique, apprendre des réflexes élémentaires
Comme sauter d’un camion en marche élevé et grâce a une roulade qu ils appelaient(roulis-bouli)
Se relevé avec le fusil charge et atteindre un endroit sécurise
Il fallait soumettre l’endurance à l’épreuve, développer la capacite à supporte la faim, la soif
La fatigue tout ceci n’étant que le prélude et devra être porte à son paroxysme sur les champs
De bataille.
Ce qui me marqua le plus se furent les humiliations gratuites et constantes.
Les coups de ceinture copieusement distribues. Le fait de devoir ramper durant des heures
Sur des monticules de cailloux qui nous écorchaient les coudes et les genoux.
Ou encore maintenir dans la bouche de manière illimitée du sable et des pierres.
Tout ceci était justifie par la milice. C’était pour se préparer aux affres des combats à venir.
C’était pour mieux lutter contre la faiblesse.
C’était pour ne pas fléchir, c’était pour mieux tolérer les privations et la douleur et des émotions
Incompatibles avec un bon milicien Elles pourraient perturber l’efficacités de ses capacitée
Une fois en exercice. Ma position était délicate du fait de mon identité sexuelle, quand
La pression de la force échouait à faire fléchir les plus téméraires des jeunes lionceaux
Devant des exercices périlleux tout de suite la réplique fusait ironique et provocatrice.

Maya montre leurs a toi. Puis s’ensuivait, ce qu’une fille peut accomplir vous n’en êtes même
Pas capables.
Evidemment je m’exécutais mais j’étouffais la peur et taisait la souffrance.
Pourtant j’étais fière d’appartenir au parti, je me taillais enfin une place dans cet univers machiste.
Alors que dans notre village d’origine mon frère était partout prioritaire même au sein de la famille.

Et puis j’attendais avec impatiente les samedis. Tous les lionceaux des différentes permanences
Se réunissaient des quatre coins de Beyrouth ou le parti avait tracé notre domaine.
Sur fond de chansons patriotiques et d’hymne libanais des hommes aux grades élevés armes prenaient
La parole. Des bribes, des phrases, des mots qui me grisaient me reviennent encore.
(Vous êtes les fleurs de l’avenir du Liban) (les martyrs ne craignent pas la mort)
(Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux)
A douze ans defendre une cause c’était un peu changer le monde. Avoir une arme c’était le posséder.
A mon âge la haine éprouvée envers l’ennemi et attisée par la milice n’était pas à proprement parler
De la haine mais une sorte de révolte impuissante désespérée même quand le déluge des obus de
L’adversaire s’abattait sur nous.
Mais la milice n’avait pas réussi à détruire un sentiment ancien et profondément ancre en moi
L’amour des animaux une affection partagée avec mon amie.

Souvent des chatons terrorises soutires à la cruauté déjà aiguisée des jeunes lionceaux aboutissaient
Entre nos mains.
Notre bonheur n’avait plus de Born. Serrés entre nos bras, blottis sous nos tee shirts nous les écoutions
Emerveilles ronronner.
Le temps d’une caresse et l’échelle des valeurs basculait. Un monde nouveau s’ouvrait à nous
Un monder régit par l’amour inconditionnel envers les plus fragiles et les plus vulnérables des créatures.
J’étais submergée par un sentiment de responsabilités, de force, de protection inégalable.

L’entrainement portait progressivement ses fruits. Il m’aidait à lutter contre mes sensations.
La faim, la peur, je les avais tous domptes, la mort je ne la craignais plus. Quand les obus s’abattaient je sillonnais les ruelles désertées ivre à l’appel du danger.
J’avais étouffé mes larmes, réprimés mes sourires, acquis cette maturité précoce qu’engendre
La souffrance.
Quand a mon appartenance sexuelle je l’avais rejeté, piétinée, camouflée par des vêtements masculins
Que je ne quittais plus.
Mais on ne se joue pas de la mort impunément. On n’étouffe pas ses faiblesses et ses peurs sans
Conséquences. On ne réprime pas ses instincts les plus vitaux sans répercussions.

A quatorze ans mon parcours allait s’achever a des milliers de Kilomètres de Beyrouth dans un pays
Que je ne connaissais pas.
Là-derrière les murs d’une chambre d’hôpital dans un état grave des médecins Français
S’acharnaient à donner à un robot un sens à la vie.
En un sens la guerre avait gagné. Elle avait gagné la guerre.

L’ENFANT SOLDAT
Je suis nèe en 1964 au Liban, une terre que l’on dit bénie des dieux mais qui n’a fait que
Le fruit de leurs querelles.
Aussi loin que remontent mes souvenirs, leur parcours est ponctué par le bruit des rafales
Automatiques…ma première image est celle d’une chambre obscure aux volets fermés
Je ne saurais y mettre une date précise mais l’image esquissée est déjà pour moi celle
D’un pays au pouvoir affaiblit et vulnérable. Bien sur ce n’est pas encore la guerre a proprement
Dire mais un enchainement incessant de vendetta, de règlements de compte aux revendications
Claniques d’un système patriarcal sclérosé.
J’apprends à repérer dans la nuit la trajectoire des balles a leur sifflement. J’apprends aussi à baisser
La tête et raser les murs quand une altercation virulente oppose deux personnes de lignée différente.
Tous ces messages envoyés tous je les avais déjà captés dans mon village natal.
Beyrouth bien sur c était encore différent. Mais le Beyrouth des années 1960-1970 c’était aussi
La guerre israélo-arabe et les conséquences qui en découlent pour mon petit pays.

1975, j’ait onze ans, la guerre éclate. Je me souviens encore de ce 13 Avril ou une fusillade sanglante
Avait généré une succession de round meurtriers. Dessinant des lignes de démarcation et plaçant des
Zones entières sous l’influence des forces en action.
Désormais, le paysage change. Les barricades se dressent à chaque coin de rue. Les visages se camoufle
Derrière des cagoules.
La carte d’identité se réduit à un carton dont on s’en revendique pour mieux la piétinée.
Cette fois ci (R.P.G) (Kalachnikov) Fusils (MAO) tirs de (D.C.A.) fusils(M16) (DOUTCHKA) rythment
Le quotidien.
A onze ans je voyais déjà mes premiers cadavres…Mutiles, Décapites, Démembres, ils avaient été
Eté largues derrière un camion sanglante trophée de miliciens en mal de gloire. Jette en pâture à la foule
En colère. Vulgaires morceaux de viande sur l’étal de la boucherie des règlements de compte.

L’école avait fermé ses portes et ma vie se déroulait sous la poudrière des mortiers. Mon lieu d’habitat
Etant situe sur la zone de démarcation séparant l’est de la capitale de l’ouest.
Mon père était en voyage. Ma mère ayant à sa charge sa propre mère malade la veillait dans un hôpital
Situe à proximité.
J’étais libre. Pas d’école, et une amie. Une petite voisine avec laquelle je partageais mon temps.
Les décombres des immeubles détruits ou abandonnes nous servaient de terrain de jeux.
Douilles de balles et morceaux d’obus ne recelaient plus de secrets pour nous. Nous les différencions
Les identifions, les reconnaissions tous.
Chacun avec ses morbides particularités finissait dans notre collection.

Mais il y avait autre chose qui nous intriguaient.
Dans une école publique, à proximité de la permanence du parti, émanaient souvent des slogans
Militaires scandes par des voix enfantines.
La tentation était grande. Pourquoi laisser la guerre s’accaparer le privilège de la primauté du sexe
Masculin. Armées de notre insolence et de notre inconscience, nous gagnâmes le lieu d’entrainement
De ceux que l’on appelle les lionceaux du parti.
J’avais douze ans, une multitude de gamins de notre âge tors nu et pantalon de treillis militaires
S’exerçaient à la manipulation des armes sous l’œil vigilant d’un milicien. Ils étaient tous très
Jeunes âgés entre huit et douze ans. Les plus âgés avaient déjà égrenés leurs armes sur les tranchées
De Beyrouth.
A croire que les militaires en quête de chair a canon recrutaient dans les pouponnières de Beyrouth.

Cheveux courts, shorts délaves, tennis uses jusqu’aux lacets, mon amie et moi ressemblons
A s y méprendre à deux jeunes garçons. Pour entrer officiellement dans le parti il fallait donner
Sa date de naissance, son lieu d’habitat, son prénom et son nom et évidement comme cela
Allait de soi partout dans ce pays être un garçon.
Mon prénom écorche du bout des lèvres fit grincer bien des dents et jaillir des sourires moqueurs….
Méprisants.
Cependant, face a notre entêtement et notre insistance ainsi que notre détermination farouche
La digue céda. Nous fîmes officiellement parti des lionceaux.
Il fallait passer par le stade de l’entrainement physique, apprendre des réflexes élémentaires
Comme sauter d’un camion en marche élevé et grâce a une roulade qu ils appelaient(roulis-bouli)
Se relevé avec le fusil charge et atteindre un endroit sécurise
Il fallait soumettre l’endurance à l’épreuve, développer la capacite à supporte la faim, la soif
La fatigue tout ceci n’étant que le prélude et devra être porte à son paroxysme sur les champs
De bataille.
Ce qui me marqua le plus se furent les humiliations gratuites et constantes.
Les coups de ceinture copieusement distribues. Le fait de devoir ramper durant des heures
Sur des monticules de cailloux qui nous écorchaient les coudes et les genoux.
Ou encore maintenir dans la bouche de manière illimitée du sable et des pierres.
Tout ceci était justifie par la milice. C’était pour se préparer aux affres des combats à venir.
C’était pour mieux lutter contre la faiblesse.
C’était pour ne pas fléchir, c’était pour mieux tolérer les privations et la douleur et des émotions
Incompatibles avec un bon milicien Elles pourraient perturber l’efficacités de ses capacitée
Une fois en exercice. Ma position était délicate du fait de mon identité sexuelle, quand
La pression de la force échouait à faire fléchir les plus téméraires des jeunes lionceaux
Devant des exercices périlleux tout de suite la réplique fusait ironique et provocatrice.

Maya montre leurs a toi. Puis s’ensuivait, ce qu’une fille peut accomplir vous n’en êtes même
Pas capables.
Evidemment je m’exécutais mais j’étouffais la peur et taisait la souffrance.
Pourtant j’étais fière d’appartenir au parti, je me taillais enfin une place dans cet univers machiste.
Alors que dans notre village d’origine mon frère était partout prioritaire même au sein de la famille.

Et puis j’attendais avec impatiente les samedis. Tous les lionceaux des différentes permanences
Se réunissaient des quatre coins de Beyrouth ou le parti avait tracé notre domaine.
Sur fond de chansons patriotiques et d’hymne libanais des hommes aux grades élevés armes prenaient
La parole. Des bribes, des phrases, des mots qui me grisaient me reviennent encore.
(Vous êtes les fleurs de l’avenir du Liban) (les martyrs ne craignent pas la mort)
(Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux)
A douze ans defendre une cause c’était un peu changer le monde. Avoir une arme c’était le posséder.
A mon âge la haine éprouvée envers l’ennemi et attisée par la milice n’était pas à proprement parler
De la haine mais une sorte de révolte impuissante désespérée même quand le déluge des obus de
L’adversaire s’abattait sur nous.
Mais la milice n’avait pas réussi à détruire un sentiment ancien et profondément ancre en moi
L’amour des animaux une affection partagée avec mon amie.

Souvent des chatons terrorises soutires à la cruauté déjà aiguisée des jeunes lionceaux aboutissaient
Entre nos mains.
Notre bonheur n’avait plus de Born. Serrés entre nos bras, blottis sous nos tee shirts nous les écoutions
Emerveilles ronronner.
Le temps d’une caresse et l’échelle des valeurs basculait. Un monde nouveau s’ouvrait à nous
Un monder régit par l’amour inconditionnel envers les plus fragiles et les plus vulnérables des créatures.
J’étais submergée par un sentiment de responsabilités, de force, de protection inégalable.

L’entrainement portait progressivement ses fruits. Il m’aidait à lutter contre mes sensations.
La faim, la peur, je les avais tous domptes, la mort je ne la craignais plus. Quand les obus s’abattaient je sillonnais les ruelles désertées ivre à l’appel du danger.
J’avais étouffé mes larmes, réprimés mes sourires, acquis cette maturité précoce qu’engendre
La souffrance.
Quand a mon appartenance sexuelle je l’avais rejeté, piétinée, camouflée par des vêtements masculins
Que je ne quittais plus.
Mais on ne se joue pas de la mort impunément. On n’étouffe pas ses faiblesses et ses peurs sans
Conséquences. On ne réprime pas ses instincts les plus vitaux sans répercussions.

A quatorze ans mon parcours allait s’achever a des milliers de Kilomètres de Beyrouth dans un pays
Que je ne connaissais pas.
Là-derrière les murs d’une chambre d’hôpital dans un état grave des médecins Français
S’acharnaient à donner à un robot un sens à la vie.
En un sens la guerre avait gagné. Elle avait gagné la guerre.

L’ENFANT SOLDAT
Je suis nèe en 1964 au Liban, une terre que l’on dit bénie des dieux mais qui n’a fait que
Le fruit de leurs querelles.
Aussi loin que remontent mes souvenirs, leur parcours est ponctué par le bruit des rafales
Automatiques…ma première image est celle d’une chambre obscure aux volets fermés
Je ne saurais y mettre une date précise mais l’image esquissée est déjà pour moi celle
D’un pays au pouvoir affaiblit et vulnérable. Bien sur ce n’est pas encore la guerre a proprement
Dire mais un enchainement incessant de vendetta, de règlements de compte aux revendications
Claniques d’un système patriarcal sclérosé.
J’apprends à repérer dans la nuit la trajectoire des balles a leur sifflement. J’apprends aussi à baisser
La tête et raser les murs quand une altercation virulente oppose deux personnes de lignée différente.
Tous ces messages envoyés tous je les avais déjà captés dans mon village natal.
Beyrouth bien sur c était encore différent. Mais le Beyrouth des années 1960-1970 c’était aussi
La guerre israélo-arabe et les conséquences qui en découlent pour mon petit pays.

1975, j’ait onze ans, la guerre éclate. Je me souviens encore de ce 13 Avril ou une fusillade sanglante
Avait généré une succession de round meurtriers. Dessinant des lignes de démarcation et plaçant des
Zones entières sous l’influence des forces en action.
Désormais, le paysage change. Les barricades se dressent à chaque coin de rue. Les visages se camoufle
Derrière des cagoules.
La carte d’identité se réduit à un carton dont on s’en revendique pour mieux la piétinée.
Cette fois ci (R.P.G) (Kalachnikov) Fusils (MAO) tirs de (D.C.A.) fusils(M16) (DOUTCHKA) rythment
Le quotidien.
A onze ans je voyais déjà mes premiers cadavres…Mutiles, Décapites, Démembres, ils avaient été
Eté largues derrière un camion sanglante trophée de miliciens en mal de gloire. Jette en pâture à la foule
En colère. Vulgaires morceaux de viande sur l’étal de la boucherie des règlements de compte.

L’école avait fermé ses portes et ma vie se déroulait sous la poudrière des mortiers. Mon lieu d’habitat
Etant situe sur la zone de démarcation séparant l’est de la capitale de l’ouest.
Mon père était en voyage. Ma mère ayant à sa charge sa propre mère malade la veillait dans un hôpital
Situe à proximité.
J’étais libre. Pas d’école, et une amie. Une petite voisine avec laquelle je partageais mon temps.
Les décombres des immeubles détruits ou abandonnes nous servaient de terrain de jeux.
Dou

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Auteur Commentaire en débat
Freddy
Posté le: 21-12-2022 18:46  Mis à jour: 21-12-2022 18:46
Aspirant
Inscrit le: 10-11-2022
De:
Contributions: 26
 Re: L'enfant soldat
Commentaries a till Freddy
Bonjour till bienvenue à Beyrouth capitale de toutes les catastrophes de la part de Freddy
Excusez-moi cette légère ironie till mais sincèrement j ait été débordé par une conjoncture à l’échelle
De l’ensemble du Liban. Avec une mère âgée et malade, un médecin qui voyage n’ayant pas eut
Le temps d’établir un diagnostic précis et me laissant dans le flou dans la perspective de l’attente
D avoir des données solides et des médicaments introuvables ainsi qu une crise économique
Qui fait des ravages. Vous savez à force de faire face aux problèmes du Liban depuis 1975 on va
Tous finir en vieilles reliques figées de son histoire ou de ses oubliette a l’image de cette électricité
Desuete.Je vous remercie profondément pour votre commentaire sur l’enfant soldat. J ait essaye
Maintes fois de vous répondre mais l’internet et ses coupures incessantes me surprenait
En cours. Car d’habitude j’enregistre mes textes mais mes répliques se font à vif. Ce matin aussi
J ait eut le même problèmes sans savoir si mon temps de connexion était limite sur le site
Ou alors c’est les coupures arbitraires et constantes, j’en ait eu assez et je l enregistre.
Avec l’espoir que tôt ou tard il vous parviendra car votre commentaire sur l’enfant soldat
M a sincèrement touche, oui c’est effectivement le déroulement de mon histoire liée a la
Guerre civile ou j ait été endoctriné et abreuvée de discours sectaire et ou en même temps
J ait vu se fragmenter ma capitale avec tous les débordements possibles et imaginables
Ainsi que les tueries qui en découlent fatalement. Mon hospitalisation d’urgence en France
Trouve ses racines dans une culpabilité morbide qui me pousse à me détruire revêtant
Une pluralité d’aspect même au Liban. Ma dernière tentatives de mettre terme à ma vie
S est manifeste par une prise massive de paracétamol qui a eut pour conséquence une hépatite
Fulminante toxique me laissant aux soins intensifs et compromettant mon pronostique vitale
Vous voyez till je suis loin d’être cette héroïne dont a qui vous attribuez cette force de caractère mais quelqu’un
Qui lutte comme chacun suivant son bagage dans ce pays Est-ce lie aux conséquences de la guerre
Ou a une faille quelconque dans ma personnalité dont finalement tous ces événements n ont
Eté que le catalyseur sincèrement je ne saurais y répondre till mais je ne désire pas vous leurrer
Quitte à descendre d’un piédestal flatteur.
Quand a ce qui concerne le Liban paradoxalement c est pour cela que je l’aime parce que je partage
Avec lui ses failles ses faiblesses mais aussi sa force pour lutter et demeurer sur la carte géographique
Du monde nous partageons ensemble une certaine folie autant dans notre
Démesure et nos excès ou l’on retrouve nos démons nos déchirement internes et notre
Lutte pour la vie. Quand a mon amour illimitée pour la détresse des animaux errants
Et tues ou affames et bien sans le savoir elle m’a laissé un brin d’humanité dépassant
Tous les clivages et ressentir une certaine empathie envers toute la population libanaise
Dont je fais partie mais sans distinction qu elle soit chrétienne ou musulmane et même
Apatride comme les syriens et les palestiniens mais aussi simultanément faire primer
Les intérêts de mon pays ainsi que son intégrité territoriale et mon refus de vivre
Sous le joug des nations avoisinantes et d’entrer dans des conflits et des guerres dans lesquelles
Je ne désire pas me mêler et ou je ne retrouve plus ma nationalité.
Mais je reconnais qu il est difficile de garder la tête froide et a un extrémisme
Va fatalement réplique un autre extrémisme et de provocation en provocation on vit sur une poudrière
Ou tout finalement va échapper mêmes aux principaux acteurs locaux tant la guerre et les diverses
Occupations ont laisse des traces sanglantes et indelebiles.si vous regardez le moyen orient vous
Verrez finalement que le concept d’état nation est pure construction factice par contre le sentiment
D’appartenance communautaire était très solidement ancre bien sûr cela ne suffit pas expliquer
Tous les problèmes mais adroitement manipule par des puissances régionales et internationales
Selon les intérêts des protagoniste locaux ce facteur est d’une souplesse et d’une mobilisation
A l’origine d’une partie des problèmes du Liban. Ce qui se passe actuellement sur notre sol
Est une lutte d’influence régionale entre les deux puissances l’Arabie saoudite sunnite et la république
Iranienne islamique par interposition
Sans compter les retombées catastrophiques de la guerre en Syrie
Pour ma part je prie pour ce Dieu unique pour tout le Liban qui certes est un facteur de clivage
Mais en même temps un laps illusoire qui l’espace d’un temps révolu m a laisse quelques bribes de souvenirs
Merveilleux que je n’oublierais jamais ainsi qu une foi solide malgré mes failles dans ma détresse.
Je vous associe till a mes prières pour cette humanité et compassion et votre intérêt pour ce pays peut
Être si loin du votre et aussi en voie de disparition dans un monde en plein délire
Et en perte de repaire, transcendant toutes les frontières je vous souhaite un joyeux noël
Et vous faire part ou que vous soyez et quoique vous soyez de mon indéfectible amitié
Ainsi que mon chaton caramel recueillit d’une ruelle.
De Beyrouth j’espère simplement que ce message vous parviendra
A bientôt vous écrire et vous commenter bien que mon incapacité à poursuivre
Mes études universitaires ont été sérieusement compromise par la guerre et que
Votre culture ainsi que votre richesse de vocabulaire sont hors d’atteinte de
Mes capacités.
FREDDY

Commentaries a till Freddy
Bonjour till bienvenue à Beyrouth capitale de toutes les catastrophes de la part de Freddy
Excusez-moi cette légère ironie till mais sincèrement j ait été débordé par une conjoncture à l’échelle
De l’ensemble du Liban. Avec une mère âgée et malade, un médecin qui voyage n’ayant pas eut
Le temps d’établir un diagnostic précis et me laissant dans le flou dans la perspective de l’attente
D avoir des données solides et des médicaments introuvables ainsi qu une crise économique
Qui fait des ravages. Vous savez à force de faire face aux problèmes du Liban depuis 1975 on va
Tous finir en vieilles reliques figées de son histoire ou de ses oubliette a l’image de cette électricité
Desuete.Je vous remercie profondément pour votre commentaire sur l’enfant soldat. J ait essaye
Maintes fois de vous répondre mais l’internet et ses coupures incessantes me surprenait
En cours. Car d’habitude j’enregistre mes textes mais mes répliques se font à vif. Ce matin aussi
J ait eut le même problèmes sans savoir si mon temps de connexion était limite sur le site
Ou alors c’est les coupures arbitraires et constantes, j’en ait eu assez et je l enregistre.
Avec l’espoir que tôt ou tard il vous parviendra car votre commentaire sur l’enfant soldat
M a sincèrement touche, oui c’est effectivement le déroulement de mon histoire liée a la
Guerre civile ou j ait été endoctriné et abreuvée de discours sectaire et ou en même temps
J ait vu se fragmenter ma capitale avec tous les débordements possibles et imaginables
Ainsi que les tueries qui en découlent fatalement. Mon hospitalisation d’urgence en France
Trouve ses racines dans une culpabilité morbide qui me pousse à me détruire revêtant
Une pluralité d’aspect même au Liban. Ma dernière tentatives de mettre terme à ma vie
S est manifeste par une prise massive de paracétamol qui a eut pour conséquence une hépatite
Fulminante toxique me laissant aux soins intensifs et compromettant mon pronostique vitale
Vous voyez till je suis loin d’être cette héroïne dont a qui vous attribuez cette force de caractère mais quelqu’un
Qui lutte comme chacun suivant son bagage dans ce pays Est-ce lie aux conséquences de la guerre
Ou a une faille quelconque dans ma personnalité dont finalement tous ces événements n ont
Eté que le catalyseur sincèrement je ne saurais y répondre till mais je ne désire pas vous leurrer
Quitte à descendre d’un piédestal flatteur.
Quand a ce qui concerne le Liban paradoxalement c est pour cela que je l’aime parce que je partage
Avec lui ses failles ses faiblesses mais aussi sa force pour lutter et demeurer sur la carte géographique
Du monde nous partageons ensemble une certaine folie autant dans notre
Démesure et nos excès ou l’on retrouve nos démons nos déchirement internes et notre
Lutte pour la vie. Quand a mon amour illimitée pour la détresse des animaux errants
Et tues ou affames et bien sans le savoir elle m’a laissé un brin d’humanité dépassant
Tous les clivages et ressentir une certaine empathie envers toute la population libanaise
Dont je fais partie mais sans distinction qu elle soit chrétienne ou musulmane et même
Apatride comme les syriens et les palestiniens mais aussi simultanément faire primer
Les intérêts de mon pays ainsi que son intégrité territoriale et mon refus de vivre
Sous le joug des nations avoisinantes et d’entrer dans des conflits et des guerres dans lesquelles
Je ne désire pas me mêler et ou je ne retrouve plus ma nationalité.
Mais je reconnais qu il est difficile de garder la tête froide et a un extrémisme
Va fatalement réplique un autre extrémisme et de provocation en provocation on vit sur une poudrière
Ou tout finalement va échapper mêmes aux principaux acteurs locaux tant la guerre et les diverses
Occupations ont laisse des traces sanglantes et indelebiles.si vous regardez le moyen orient vous
Verrez finalement que le concept d’état nation est pure construction factice par contre le sentiment
D’appartenance communautaire était très solidement ancre bien sûr cela ne suffit pas expliquer
Tous les problèmes mais adroitement manipule par des puissances régionales et internationales
Selon les intérêts des protagoniste locaux ce facteur est d’une souplesse et d’une mobilisation
A l’origine d’une partie des problèmes du Liban. Ce qui se passe actuellement sur notre sol
Est une lutte d’influence régionale entre les deux puissances l’Arabie saoudite sunnite et la république
Iranienne islamique par interposition
Sans compter les retombées catastrophiques de la guerre en Syrie
Pour ma part je prie pour ce Dieu unique pour tout le Liban qui certes est un facteur de clivage
Mais en même temps un laps illusoire qui l’espace d’un temps révolu m a laisse quelques bribes de souvenirs
Merveilleux que je n’oublierais jamais ainsi qu une foi solide malgré mes failles dans ma détresse.
Je vous associe till a mes prières pour cette humanité et compassion et votre intérêt pour ce pays peut
Être si loin du votre et aussi en voie de disparition dans un monde en plein délire
Et en perte de repaire, transcendant toutes les frontières je vous souhaite un joyeux noël
Et vous faire part ou que vous soyez et quoique vous soyez de mon indéfectible amitié
Ainsi que mon chaton caramel recueillit d’une ruelle.
De Beyrouth j’espère simplement que ce message vous parviendra
A bientôt vous écrire et vous commenter bien que mon incapacité à poursuivre
Mes études universitaires ont été sérieusement compromise par la guerre et que
Votre culture ainsi que votre richesse de vocabulaire sont hors d’atteinte de
Mes capacités.
FREDDY

Commentaries a till Freddy
Bonjour till bienvenue à Beyrouth capitale de toutes les catastrophes de la part de Freddy
Excusez-moi cette légère ironie till mais sincèrement j ait été débordé par une conjoncture à l’échelle
De l’ensemble du Liban. Avec une mère âgée et malade, un médecin qui voyage n’ayant pas eut
Le temps d’établir un diagnostic précis et me laissant dans le flou dans la perspective de l’attente
D avoir des données solides et des médicaments introuvables ainsi qu une crise économique
Qui fait des ravages. Vous savez à force de faire face aux problèmes du Liban depuis 1975 on va
Tous finir en vieilles reliques figées de son histoire ou de ses oubliette a l’image de cette électricité
Desuete.Je vous remercie profondément pour votre commentaire sur l’enfant soldat. J ait essaye
Maintes fois de vous répondre mais l’internet et ses coupures incessantes me surprenait
En cours. Car d’habitude j’enregistre mes textes mais mes répliques se font à vif. Ce matin aussi
J ait eut le même problèmes sans savoir si mon temps de connexion était limite sur le site
Ou alors c’est les coupures arbitraires et constantes, j’en ait eu assez et je l enregistre.
Avec l’espoir que tôt ou tard il vous parviendra car votre commentaire sur l’enfant soldat
M a sincèrement touche, oui c’est effectivement le déroulement de mon histoire liée a la
Guerre civile ou j ait été endoctriné et abreuvée de discours sectaire et ou en même temps
J ait vu se fragmenter ma capitale avec tous les débordements possibles et imaginables
Ainsi que les tueries qui en découlent fatalement. Mon hospitalisation d’urgence en France
Trouve ses racines dans une culpabilité morbide qui me pousse à me détruire revêtant
Une pluralité d’aspect même au Liban. Ma dernière tentatives de mettre terme à ma vie
S est manifeste par une prise massive de paracétamol qui a eut pour conséquence une hépatite
Fulminante toxique me laissant aux soins intensifs et compromettant mon pronostique vitale
Vous voyez till je suis loin d’être cette héroïne dont a qui vous attribuez cette force de caractère mais quelqu’un
Qui lutte comme chacun suivant son bagage dans ce pays Est-ce lie aux conséquences de la guerre
Ou a une faille quelconque dans ma personnalité dont finalement tous ces événements n ont
Eté que le catalyseur sincèrement je ne saurais y répondre till mais je ne désire pas vous leurrer
Quitte à descendre d’un piédestal flatteur.
Quand a ce qui concerne le Liban paradoxalement c est pour cela que je l’aime parce que je partage
Avec lui ses failles ses faiblesses mais aussi sa force pour lutter et demeurer sur la carte géographique
Du monde nous partageons ensemble une certaine folie autant dans notre
Démesure et nos excès ou l’on retrouve nos démons nos déchirement internes et notre
Lutte pour la vie. Quand a mon amour illimitée pour la détresse des animaux errants
Et tues ou affames et bien sans le savoir elle m’a laissé un brin d’humanité dépassant
Tous les clivages et ressentir une certaine empathie envers toute la population libanaise
Dont je fais partie mais sans distinction qu elle soit chrétienne ou musulmane et même
Apatride comme les syriens et les palestiniens mais aussi simultanément faire primer
Les intérêts de mon pays ainsi que son intégrité territoriale et mon refus de vivre
Sous le joug des nations avoisinantes et d’entrer dans des conflits et des guerres dans lesquelles
Je ne désire pas me mêler et ou je ne retrouve plus ma nationalité.
Mais je reconnais qu il est difficile de garder la tête froide et a un extrémisme
Va fatalement réplique un autre extrémisme et de provocation en provocation on vit sur une poudrière
Ou tout finalement va échapper mêmes aux principaux acteurs locaux tant la guerre et les diverses
Occupations ont laisse des traces sanglantes et indelebiles.si vous regardez le moyen orient vous
Verrez finalement que le concept d’état nation est pure construction factice par contre le sentiment
D’appartenance communautaire était très solidement ancre bien sûr cela ne suffit pas expliquer
Tous les problèmes mais adroitement manipule par des puissances régionales et internationales
Selon les intérêts des protagoniste locaux ce facteur est d’une souplesse et d’une mobilisation
A l’origine d’une partie des problèmes du Liban. Ce qui se passe actuellement sur notre sol
Est une lutte d’influence régionale entre les deux puissances l’Arabie saoudite sunnite et la république
Iranienne islamique par interposition
Sans compter les retombées catastrophiques de la guerre en Syrie
Pour ma part je prie pour ce Dieu unique pour tout le Liban qui certes est un facteur de clivage
Mais en même temps un laps illusoire qui l’espace d’un temps révolu m a laisse quelques bribes de souvenirs
Merveilleux que je n’oublierais jamais ainsi qu une foi solide malgré mes failles dans ma détresse.
Je vous associe till a mes prières pour cette humanité et compassion et votre intérêt pour ce pays peut
Être si loin du votre et aussi en voie de disparition dans un monde en plein délire
Et en perte de repaire, transcendant toutes les frontières je vous souhaite un joyeux noël
Et vous faire part ou que vous soyez et quoique vous soyez de mon indéfectible amitié
Ainsi que mon chaton caramel recueillit d’une ruelle.
De Beyrouth j’espère simplement que ce message vous parviendra
A bientôt vous écrire et vous commenter bien que mon incapacité à poursuivre
Mes études universitaires ont été sérieusement compromise par la guerre et que
Votre culture ainsi que votre richesse de vocabulaire sont hors d’atteinte de
Mes capacités.
FREDDY
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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