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Annonce : Je t’aime tant.
Publié par Vadnirosta le 10-03-2023 11:23:57 ( 96 lectures ) Articles du même auteur



Je t’aime tant.




A V.










Comme le torrent d’étoiles en allées
Vient consteller un corps projeté au firmament
Et ressemble déjà à nos envolées
Je t’aime, je t’aime tant.

Comme un mot d’amour aux mains de Chagall
Se lit dans l’étreinte des amants
Et ressemble déjà à un madrigal
Je t’aime, je t’aime tant.

Comme un trèfle à consoler les peines
Offre les quatre feuilles de nos printemps
Et ressemble déjà à mon aubaine
Je t’aime, je t’aime tant.

Comme la gondole d’or amarrée à la nuit
Promène la noce enjouée au soleil couchant
Et ressemble déjà à un oui pour la vie
Je t’aime, je t’aime tant.

Comme la perle d’eau au réveil de l’églantine
Mouille l’aurore orangée de nos émerveillements
Et ressemble déjà à mon ondine
Je t’aime, je t’aime tant.

Comme cette petite fille venue d’un confluent
Ira rejoindre Bérénice près de sa chevelure
Et aura le regard clair de l’Océan
Je t’aimerai là dans la fièvre des démesures.


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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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