La réflexion qui apaise l’Angoisse tant on pèse les mots chacun dans sa cellule de structure, tant on pèse ses maux chacun dans son recoin douloureux, dans sa cellule viciée, dans sa cavité souillée, tant on se trouve enfin à la truelle du Verbe, bâtisseur de soi, d'une légende posthume…















Je suis tant et tant éveillé à longueur de journée qu'en mon cerveau en surcharge en surrégime tout circule à bloc même aux heures les plus dormantes de noires nuitées je suis tant et tant présent toujours ailleurs que dans mon congé verbal des autres inoccupé que dans mes face à face boiteux infirmes avec autrui que dans mon intime ailleurs vide aux yeux désaxés que mon cerveau déphasé en avance en surchauffe sème chaque seconde un peu plus les composants somatiques de mon corps au point d'engendrer un certain désordre un certain chaos physiologique certains nœuds complexes à démêler certains conflits fatals évolutifs dans le bon déroulement dans le cours normal de la maintenance de la vie entre les agents de décision situés dans l'encéphale en vue des tâches décisionnelles en amont et les manœuvres exécutants pour les tâches mécaniques et motrices en aval un certain jeu au cœur des mécanismes et des rouages et des horloges biologiques une certaine fragilisation de tout le système une certaine désorganisation des différents appareils et aussi une certaine Affre profonde aux pics irrégulièrement hérissés consécutive à tout cela dont le gouffre l'abîme ouvre une gueule de plus en plus béante une dentition de plus en plus cariée et libère une épaisse haleine pestilentielle de cadavre en putrescence à faire monter en neige pour qui souhaite s'envoyer en l'air toute la nuit pour qui désire s'oublier tout simplement en baisant (une paire de lèvres vermillon)...








Y.G
Fait en phase maniaque.