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Accueil >> xnews >> Ô toi mon enfant rêveuse - Annonce - Textes
Annonce : Ô toi mon enfant rêveuse
Publié par Vadnirosta le 12-03-2023 11:30:00 ( 102 lectures ) Articles du même auteur



Ô toi mon enfant rêveuse
qui glane des bouts du Sommeil les uns après les autres ;
ô Berceau de tes songes,
et j'y songe et j'y songe
au point de m'y allonger à mon tour
enfin d'être enfin à ta merci...
Tu gardes tes yeux clos,
et j'imagine petite frangine
que tu es assise au bord d'un ru,
loin de tous les détritus,
tandis que le lait en furie fuit le long des petits cailloux
disposés vainement en barrage par d'autres enfants
qui volent volent au vent...
J'imagine aussi les herbettes pâquerettes
dont se nourrissent les idylles.
Tu tiens dans tes petits doigts le Miroir de la Vie :
il n'assassinera jamais tes rires où se lisent
des danses en plein vent,
des roues royales de paon
et puis des éclaboussures de robes...
J'imagine aussi l'Arbre tout bleu :
la sève y circule dans chaque nœud,
couramment,
aisément...
C'est l'Arbre du Gitan
Qui souffre de voir passer le temps...
Ô mon enfant rêveuse,
dis-moi si je me trompe,
si ton Rêve est tout autre.
Raconte-moi sans Lui dire des adieux,
sans que le temps assassin te prenne.

Raconte-moi enfin tes yeux...

Ô toi mon enfant rêveuse
qui glane des bouts du Sommeil les uns après les autres ;
ô Berceau de tes songes,
et j'y songe et j'y songe
au point de m'y allonger à mon tour
enfin d'être enfin à ta merci...
Tu gardes tes yeux clos,
et j'imagine petite frangine
que tu es assise au bord d'un ru,
loin de tous les détritus,
tandis que le lait en furie fuit le long des petits cailloux
disposés vainement en barrage par d'autres enfants
qui volent volent au vent...
J'imagine aussi les herbettes pâquerettes
dont se nourrissent les idylles.
Tu tiens dans tes petits doigts le Miroir de la Vie :
il n'assassinera jamais tes rires où se lisent
des danses en plein vent,
des roues royales de paon
et puis des éclaboussures de robes...
J'imagine aussi l'Arbre tout bleu :
la sève y circule dans chaque nœud,
couramment,
aisément...
C'est l'Arbre du Gitan
Qui souffre de voir passer le temps...
Ô mon enfant rêveuse,
dis-moi si je me trompe,
si ton Rêve est tout autre.
Raconte-moi sans Lui dire des adieux,
sans que le temps assassin te prenne.

Raconte-moi enfin tes yeux...



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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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