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Annonce : La merde en Algérie (Pour Antonin Artaud)
Publié par Vadnirosta le 12-03-2023 21:17:14 ( 113 lectures ) Articles du même auteur



La merde en Algérie (Pour Antonin Artaud)

Putain, hier j'ai entendu aux infos dans ma télé : 400 morts en Algérie environ. Ben oui, pourquoi se faire chier à donner des chiffres exacts ? Un Algérien c'est quoi, une petite merde comme tant d'autres qui ne servent à rien. C'est juste un outil qui alimente les tirelires des journalistes, une image sans vie qui attire le Français moyen lorsque le sang gicle. C'est vrai : on est tous des vampires, attendant que les tripes sortent à l'air pour sucer goulûment le liquide rouge. On attend comme certains attendent un amour qui ne viendra jamais. A croire qu'on doit aimer la mort des autres, celle qui donnent l'illusion de vivre quelque chose de grand tellement nos existences sont jalonnées par la paresse. Putain on est tous des petits sadiques à la recherche de souffrances hurlantes mais endormies dans leur coquille d'intimité. On prend jamais de recul. On est là avec nos passions, nos instincts qui lacèrent des victimes déjà noyées dans un flot de larmes brûlantes. Quand j'y pense on est vraiment des merdes. Ça me rassure je ne suis plus le seul à me dénuder de tant d'habits humains. On est des pauvres enculés qui évoluent dans des bulles étanches. Même les rayons d'amour pourtant parfois si puissants, même la chaleur suffocante de la haine, même l'énergie phénoménale libérée quand t'as trop mal tout ça reste étouffé car les flux reviennent à l'expéditeur comme des lettres vaines. Alors tu reprends tous ces cris horribles, tout ce dégueulis de sentiments de merde dont personne ne veut. C'est comme si ton cul pourri par les merdes qui en sortent se retrouve encore plus souillé à cause des immondices qu'il ravale. Un de ces quatre tu vas imploser c'est pas possible tu sais les coquottes-minutes quand il y a trop de pressions elles pètent. Finalement elles ont de la chance, elles, car on les voit imploser et ça nous fait chier. Toi qui implose on s'en fout. Tu peux attirer ça et là quelques caméras mais il faut pas te confier à elles car elles sont terriblement égoiste etça te ferait encore plus de mal. Mais quand même moi, j'ai envie de tout péter ; cette bulle blindée de merde, elle résistera pas Tout ce que j'ai dans les tripes, le moindre recoin de haine , le moindre cri qui se tait, la moindre trace d'amour vrai, je vais les concentrer dans mon poing et emporté dans mon élan, je révolutionnerai la boxe en faisant naître un coup surnaturel et putain nom de Dieu, tu casseras, toi qui m'alienne et je me réjouirai de chaque morceau de verre qui se mélange à mon sang bouillonnnant. Les rayons m'emporteront peut-être ou bien me feront mûrir. Putain je sais même plus. En tout cas une chose est sûre. C'est que l'Algérien, le bicot de merde, eh bien moi je le trouve attirant mais pas comme toi. Moi j'ai envi de le connaître, je voudrais savoir comment il fait pour résister aux terribles pressions de la vie qui, comme des petites ventouses, avalent son esprit et son cœur. Peut-être est-ce leur religion qui est salvatrice, un peu comme notre Sainte Vierge mais à mon avis la leur est bien plus efficace. Elle n'abandonne personne. Peut-être aiderait Yohann de merde s'il y croyait. Putain pour l'instant j'ai parlé de toi le cœur pur, la blessure l'Algérien courageux mais toi le tueur immonde qui souille le monde en faisant naître la mort-même autour de toi. Les autres, d'accord ils sont pourris à l'intérieur, mais eux au moins les bulles les protègent les uns des autres. Toi ta bulle ça fait longtemps que tu l'as annihilée avec tes putains de bombes à la con. Encore si tu voulais te rapprocher des gens en essayant d'analyser les flux qu'ils te crachent à la gueule mais qu'est ce que tu fais toi, crétin de merde, t'es là avec ton amie La Terreur et elle te fais tellement bien l'amour que tu dégueules de ta queue de merde des tonnes de poudres en flammes. Et c'est le big-bang parmi les bulles et les hommes dedans. Tout le Bleu, le Beau est brûlé par le feu. Lucifer, du haut de sa tour enflammée se réjouit car il triomphe . Le Beau part, la merde reste. La bataille est perdue mais y'a quand même un espoir. Malgré tout t'as encore la chance d'être dans ta bulle. Tu peux la niquer ta bulle en conservant tes forces vitales. En les déplaçant à un même endroit, tu seras tellement fort que tu feras tout péter. Et alors avec tes potes avec qui t'auras quand même cette rage en commun vous formerez un Tout, une montagne cimentée par des millions de volontés uniques, une construction dans un monde chaotique , en ruine, une arme immense contre ces petits enculés qui sécrètent la mort .Celle-ci s'accumulant forme enfin une toile très complexe. T'as l'impression qu'elle est si implantée si enracinée dans l'univers de bulles qu'il est impossible de tout détruire. Ça fait rien. On s'en fout du résultat. Tenter finalement c'est vivre. Seule la beauté du Geste compte. Essaie de vivre pour une fois. Encule Dieu pour une fois. N'écoute que ta vengeance. Dieu, il va se faire casser la gueule. Sa joue finira aussi rouge que l'enfer s'il est toujours en train de la tendre aux enculés. Putain j'en ai marre de parler dans le vent, alors bon puisque là ce texte a besoin de parler aux autres et qu'il n'y a personne pour l'entendre, je préfère me retirer telle la mer qui descend, fatiguée par l'indifférence des hommes.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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