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Accueil >> xnews >> J’épouse le vent. - Poèmes - Textes
Poèmes : J’épouse le vent.
Publié par danielm le 29-04-2023 11:20:24 ( 286 lectures ) Articles du même auteur




… Réchauffée par le soleil
Qui enflamme l'horizon, sur ces dunes ?
J’avance doucement sur le sable.
Accompagnée par les vagues qui me suivent…

En ce soir… Où je marche.
Singulière et rêveuse
Avec le temps, qui passe.
Sous la plénitude de la nuit

… Poussée par le vent.
Qui prend dans mon dos.
Je me fonds dans la pénombre.
Où je m’évanouis discrètement.

Sous son chant qui me trouble…
Et l'eau qui finit par…
- Perçue comme une révérence
Me caresser les pieds.

- Il est d’humeur d'un amour ce soir.
- Il me décoiffe la chevelure de son souffle.
- Or, je le laisse m’emmener.
Comme un voilier, bercé par les flots.

De Daniel, M.

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Auteur Commentaire en débat
Happyday
Posté le: 01-05-2023 19:57  Mis à jour: 01-05-2023 19:57
Accro
Inscrit le: 29-04-2021
De: CONFOLENS
Contributions: 506
 Re: J’épouse le vent.
Bonsoir Daniel

Ce poème est extraordinaire car on s'imagine la scène.
Merci pour cet agréable moment que j'ai apprécié.

HAPPYDAY
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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