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Accueil >> xnews >> Trop de kilos - Poèmes - Textes
Poèmes : Trop de kilos
Publié par Happyday le 17-05-2023 06:47:49 ( 179 lectures ) Articles du même auteur



Coupable d’avoir trop de kilos,
Elle lance des signaux...
Mais personne ne remarque son désarroi,
Alors dans sa tête elle se répète abracadabra…
Coupable d’être différente,
La vie est fastidieuse et exaspérante…
Elle aimerait ressembler à un top model,
Mais est ce que sa vie sera plus belle ?
Arrivera -t-elle à perdre son surpoids ?
Gagnera t-elle ce combat ?
Difficile mission,
Pour elle qui ne pense qu’à sa démolition..
Ces mots sont durs,
Mais elle déteste la nourriture…
D’ailleurs elle est en désaccord,
Elle hait tellement son corps…
Elle souhaite se détruire,
Rien ne la ferait guérir…
Trop de kilos,
Elle se considère comme un lourd fardeau…

HAPPYDAY

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Auteur Commentaire en débat
danielm
Posté le: 18-05-2023 10:09  Mis à jour: 18-05-2023 10:09
Accro
Inscrit le: 04-12-2018
De: nord
Contributions: 330
 Re: Trop de kilos
Il suffit de vouloir... Il faut de la bonne volonté.
Pour cela il faut se regarder dans la glace et se poser la bonne question. Pour connaitre la bonne réponse...

Daniel.
Loriane
Posté le: 28-05-2023 21:34  Mis à jour: 28-05-2023 21:34
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9502
 Re: Trop de kilos
Erreur Danielm, Il ne suffit pas de vouloir, malheureusement La vie n'est pas égalitaire dans ce domaine.


En réponse à Happyday un poème écrit pour une amie qui malheureusement est morte depuis, morte selon moi de trop de régime.

Publié par Loriane le 09-02-2012 21:20:00 ( 1188 lectures )


Femme imparfaite

La femme parfaite te scrute,
Ton regard devenu meurtrier a glissé sur le magazine.
Ton corps lourd te rebute,
Cette créature si désirable, sensuelle vient d'une autre usine.

Si lasse, si meurtrie
Tu fuis avec circonspection ton reflet, et tous les miroirs,
Les kilos t'ont envahie
Depuis ta prétendue défaite te voici vaincue, blâmable dérisoire;

Tant de fois en espoir,
Tant de combats avortés, inutiles efforts, tant de régimes menteurs,
Ne plus manger, ni boire,
Les insupportables restrictions, sitôt suivi du gras vainqueur.

Interdite de shopping,
Meurtrie, tu ne viens pas rêver devant les vitrines des magasins.
Adepte du shopping,
Peut-être retrouveras-tu l'estime, normalité et l'absolution du voisin.

Bannie de la plage,
Mortifiée en maillot de bain, tu te dissimules le visage hagard,
Tu fais barrage,
A l'instar des lépreux, tu fuis la peur de l'affront des regards.

Tes genoux en feu,
Tu transpires massive, pesante et lourde dans ton fauteuil
Car bouger tu ne veux,
Dans la chaleur de l'été tu n'espères personne sur ton seuil.

Ce corps encombrant
Tu l'abhorres, tu l'éconduis, le répudies, tu fais scission
Ce corps écrasant,
Sujet de déception, tu lui imposes un divorce, une répudiation.

En conflit avec ta chair,
Tu n'entends que de sots conseils, admonestations, réprimandes
Tu penses à ta mère,
A-t-elle démérité ? responsable d'un dérèglement de tes glandes.

J'ai mal, je te vois souffrante,
Dans tes mains tendres, ton regard subtil, dans tes mots généreux,
Derrière ta lutte incessante,
Vibre une âme belle, ton désir légitime d'être tel un enfant heureux.

Qui décrète la beauté ?
Quel malheur de naître aujourd'hui dans la dictature des squelettes.
Rubens t'aurait fêtée
Et peint avec amour tes jolies douceurs rondes de femme replète.

Ton corps est ta maison
Il abrite un esprit aérien, des amours fines, évaporés si fragiles
Il n'est pas contrition
Aime le, offre lui la paix, ton corps pour toujours est ton asile.

Loriane Lydia Maleville
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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