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Nouvelles : L'envers
Publié par lea le 05-07-2023 20:50:00 ( 124 lectures ) Articles du même auteur



L’eau brûle.
Le feu mouille.

Lorsque l’on pose ces bases, l’on peut tout savoir.
L’eau brûle, elle t’arrache la peau, elle t’enveloppe tout entier et te retire le peu de vie qui te restait (s’il en restait). L’eau brûle de t’assassiner. Le feu mouille. De ses grandes flammes, il lèche tout sur son passage, gobe tout ce qui le retient, t’engloutit sans égard. Il ruisselle sur ta peau, la noie.
L’eau brûle.
Le feu mouille.

Lorsque l’on apprend ceci, plus rien n’a de secret pour nous.
Ce secret que tout le monde connaît, mais que personne ne dit, par peur des possibles répercussions. Ces bruits que personne ne fait, qui restent immobiles, enfermés dans ta bouche, barricadés par tes dents. Le secret en revanche, se promène librement, comme des électrons dans un conducteur.
Le secret court.
Les bruits se gardent.

Lorsque l’on comprend cela, nous devenons compréhension.
Compréhension bruyante et silencieuse. Un silence qui clame la vérité, qui n’est pas ta réalité. Un silence qui crie sur tous les toits, qui vocifère à déchirer le voile nocturne qui recouvre ta ville, ta vie. Les sons, tu ne les entends plus. Le son ne sonne plus dans tes oreilles, qui ne perçoivent que ce silence assourdissant.
Le silence hurle.
Le son se tait.

L’eau brûle.
Le feu mouille.
Le secret court.
Les bruits se gardent.
Le silence hurle.
Le son se tait.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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