"J'ai deux amours" dit la chanson Pourquoi, mon Dieu, cette limite Envers la vie serait-on quitte En réduisant ses horizons ?
J'aime la mer et les nuages Sur les fleurs un peu de soleil, Dans le jardin, le fruit vermeil Et la mer, et les coquillages.
J'aime écouter hurler le vent Voir les feuilles qui s'éparpillent Sans troubler l'oiseau qui grapille Sur la vigne, paisiblement.
J'aime aussi, pourquoi vous le taire, Le tempête et puis l'ouragan Quand chacun se sent tout tremblant Que j'aime entendre le tonnerre.
Et le grondement sourd des vagues Qui s'acharnent sur les rochers, J'aime le gracieux vol plané Des blancs goélands qui divaguent.
Et j'aime le velours, et j'aime les nuits bleues, J'aime les couleurs, l'or, le rêve et la lumière, J'aime l'eau, la douceur, l'éclat et la colère, C'est pour cela, vois-tu, que j'aime tant tes yeux.
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