Je vois ton corps comme une flamme Qui vient de naître et qui s'étend Seul, un très léger battement De tes talons, te donne une âme.
Lascif et mystique à la fois Peu à peu tout ton corps ondule L'air que la guitare module Comme un fluide agit sur toi.
D'un frémissement, tout ton,être Ne peut résister au désir De danser, ivre de plaisir Tu fais parler tes castagnettes.
Tu es, maintenant, déchaînée Autour de toi ta robe vole Elle s'enroule et batifole Sous ta taille fière et cambrée.
Tu n'es plus rien qu'une étincelle, Un martèlement forcené, L'épanouissement d'un oeillet, Une musique qui ruisselle !
Ah ! danse encore, danse encor, Tant que ta flamme jaillira Mon esprit toujours rêvera D'Espagne, de musique et d'or...
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