| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Comment t'écrire - Nouvelles - Textes
Nouvelles : Comment t'écrire
Publié par Arlize le 17-12-2012 10:00:00 ( 1024 lectures ) Articles du même auteur
Nouvelles




Comment t'écrire alors que plusieurs années sont passées sur notre histoire ? comment te décrire la tristesse, la révolte, la haine même qui se sont emparées de moi après ton départ ?
Je t'ai aimé plus que je ne pourrais le dire et pourtant, c'est moi qui ai voulu que tu partes, j'ai tout fait pour cela... tu venais de franchir le pas de ma porte et c'est un ouragan qui a dévasté ma vie, j'ai crié "ne pars pas !", mais c'était trop tard....
Ah les moments fous que j'ai connus avec toi ! Tout avait commencé par cette petite phrase "Veux-tu faire un bout de chemin avec moi ?" une immense émotion s'était emparée de moi, "mais tu es fou, tu connais mon âge ?" - et oui, j'avais quinze ans de plus que toi ! pour moi qui ai toujours eu une préférence pour les messieurs grisonnants (et souvent ventripotents.. ceci va avec cela !) quinze ans de moins c'était énorme !
"Mais non, m'as-tu répondu, l'âge m'importe peu, il y a tellement d'enthousiasme en toi et une telle vitalité, j'ai besoin de toi !" J'ai accepté et le"bout de chemin" a duré quatre ans, quatre de douceur, de tendresse infinie, de dialogue qui se terminaient très tard dans la nuit, quatre ans de folie......
Et ce bonheur intense lorsque la nuit nous enveloppait : je m'allongeais près de toi, j'explorais ton corps de mes lèvres, je retrouvais sur ton torse cette senteur d'une eau de toilette oubliée, ma bouche descendait plus bas sur ton ventre tendu... mon imagination était délirante, je me lovais sur toi en chantonnant des mots insensés "... je suis une bédouine, je rentre sous la tente de mon seigneur et maître !..." et toi, la voix rauque "mais où vas-tu chercher tout ça ?" J'inventais des histoires, j'étais à la fois l'amante, la mère, l'amie...
Te souviens-tu de notre séjour en Corse ? ... cette jolie petite crique qui nous a accueillie une nuit d'été : tout n'était que beauté et sérénité, même le vent retenait son souffle, nous avons étendu nos sacs de couchage sur le sable tiède... comment oublier cela !... La Corse, île de Beauté, où tu souhaitais t' installer....
Hélas, c'est à notre retour que la situation s'est détériorée ! Qui peut en connaître la raison ? je suis devenue très bêtement jalouse, j'avais l'impression d'étouffer dans cette histoire, tu étais trop présent, toujours à l'écoute.. Comment comprendre ce qui se passe dans la tête et le coeur des femmes ? Notre parcours de vie ensemble devait se terminer.. tel était notre destin !
J'espère que tu liras tout de même cette lettre, je ne m'étendrais pas sur ce qui s'est passé après ton départ, tu ne le sais que trop, je n'en suis pas flattée et tes derniers mots sont bien révélateurs de mon attitude "Pourquoi veux-tu nous anéantir ?....
J'écoute en t'écrivant la chanson de Barbara que tu aimais tant "Dis, quand reviendras-tu ?"... tu ne reviendras plus... le "bout de chemin" avec toi a été la plus belle histoire de ma vie !
Je t'embrasse.

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
41 Personne(s) en ligne (16 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 41

Plus ...