Oh mon petit enfant, viens! Prend ma main Nous irons tous deux vers les bons matins Gambader ravis par les beaux chemins Ceux où chante ta vie de bambin surhumain Sais-tu que tes yeux sont des étincelles Qui illuminent en paisibles dentelles Mon cœur d’adulte qui là se chancelle Quand tes mots tombent de ton joli ciel Viens, allons jouer avec ta balle Elle tourne sur elle-même c’est idéal C’est ta terre garde là elle se brimbale Dans ton cœur aux saisons des Cymbales Oh quel bel animal, il fuit les étampures Donne- lui quelques usages des verdures Pour qu’il se cache dans ta pensée pure Loin de sa peur de l’humain trop impur Voilà ton ami Amiel il aime les caramels Dans ta poche tes bonbons à la cannelle Donne-lui en, solidaire qu’il ne grommelle Quand vos rires grimpent le haut des columelles Oh bel enfant ton cœur n’a de faiblesse Je vais te dire je l’aime avec délicatesse Ne le fatigue pas laisse-lui toute sa noblesse Allons, continuons le chemin comme diablesse Où vas-tu ainsi, ah ces personnes âgées Tu veux les aider; ils ont la rue à traverser Tu es pressé de tenir leurs mains assiégées Pour les mener à ton sourire prêt à se goberger Que de bonheur d’être près de ton là Vois-tu! Je voulais l’été que tu apprendras Et toi mon hiver sec, primesautier tu le cabalas Celui de ma vie quand déjà mon temps se fabula Oh mon enfant allons, ne nous arrêtons plus Il est ton bonheur je le cueillerai jamais repu. Quand ta belle enfance ingénue m’a franche plu Je ne veux gâcher mon rêve dans ce bon surplus .☼ƑƇ
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