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Poèmes : Voyage Cosmique
Publié par dominic913 le 21-02-2013 14:34:25 ( 1069 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes



Alors que je viens de parcourir tous les Univers nés de mon imagination ou issus d'ailleurs incertains, je ne peux que constater la profondeur de leurs espaces intérieurs. Et tandis que je marche sur cette route mille fois millénaire qui me conduit à toi, leur démesure me dévore l'âme. Brisée, l'enveloppe charnelle lacérée dont je suis l'usager, n'abrite plus que par miracle cet Esprit outragé. Asile éphémère d'une Conscience morcelée, n'oublie jamais qu' elle est stigmatisée par les griffes acérées qui l'ont éventré. Et avance encore et toujours, à la rencontre de celle qui l'y a envoyée.
Pourtant, aucun regret, aucun remord ne me hante. Et si je pleure aujourd'hui sur mon sort, c'est parce que m'est interdit ce que j'ai aperçu au-delà de ces horizons cosmiques. Ma Déesse, inspiratrice de cette Quête magnifiée, tu l'a été. Mais aujourd'hui que mes yeux déverrouillent d'autres Portes, je ne peux que regretter ces Nébuleuses fabuleuses. Sais-tu, mon Aimée, que j'y ai décelé les traces de leurs Cités disproportionnées ? Remparts titanesques, Temples gigantesques, ornements colossaux, ils m'y ont été désignés. Car tes Sœurs ne les ont jamais quittés. Comment pourrais-je décrire ces multiples Chemins que j'ai empruntés ? Ils n'ont nul nom, et les mots de jadis oubliés de toi depuis longtemps, n'ont que peu de valeur ; or, n'est-ce pas mieux ?
Qui suis-je, pour contester ce Destin imposé ? Rien d'autre qu'un Être qui n'existe que pour te servir à dessein. Moi qui me suis perdu au cœur de cet Abime de terreur où affleure ; cette immonde Créature dont je suis le rejeton atrophié aux vils ardeurs. Et dont les songes de jadis t'ont appartenu mon Amie ; jusque ce qu'ils me corrompent et m'avilissent. Quand Espérance et Désir m'ont conduit ; à t'offrir en ces instants déments ; cette envie de partir et de franchir ce précipice ; pour déclamer à toutes tes Sœurs combien tu m'es chère ; et de quelle manière, ensorcelé de te charmes, tu m’as conquis ; plus férocement que mille armées réunies...
Dominique

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 21-02-2013 18:06  Mis à jour: 21-02-2013 18:06
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: Voyage Cosmique
Nous sommes dans un univers extraordinaire.
Ton imagination fait rêver. J'adore ne plus ton illustration.
Merci
Archange
Posté le: 24-02-2013 13:50  Mis à jour: 24-02-2013 13:50
Plume d'Or
Inscrit le: 06-01-2013
De: les Etoiles
Contributions: 79
 Re: Voyage Cosmique
On ressent un bien le côté désolation, remord, regret mais que tes écrits sont dan sun contexte poussé au delà des profond sentiments
C'est toujours beau et quel amour tu as pour celle que tu sublime tant..( Être qui n'existe que pour te servir à dessein) (Ma Déesse, inspiratrice de cette Quête magnifiée, tu l'a été)
Une mention pour ensorcelé de te charmes, tu m’as conquis ; plus férocement que mille armées réunies.
J'admire ton écriture tout simplement...
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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