Un jour d’été, les ombres s’étiraient
A la vue des simples rayons du soleil
Le vent se baladait dans mes cheveux mouillés
Sentant encore l’odeur du miel

J’ai ouvert une porte qui m’a conduite
Dans un champ de roses
M’emportant par des milliers de couleurs
Loin de la terre si morose

Cette fois je n’ai pas mise mes chaussures
Je ne voulais pas les salir
J’avais bien trop peur des éclaboussures
Trop peu de temps avant de partir

Oh j’ai sentie ces roses encore et encore, j’ai tant aimée me retrouver entourée par le soleil, les nuages me lançant des sourires radieux.
Perdue dans cet amas de fleurs et pourtant si heureuse, les joues rouges en courant, des moments merveilleux

Un jour sans fin, du moins je l’espérais
Car la fin n’était pas si loin
Au fond de mon cœur je le savais
Car nous sommes tous forcés de suivre le destin

Alors j’ai fermée les yeux
Tout est redevenu gris et terne
Mais jamais je n’oublierais ce moment merveilleux
Que j’ai passé en rêve …