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Nouvelles : Le ciel mâche ses mots
Publié par Ahmed le 10-03-2013 08:30:00 ( 1334 lectures ) Articles du même auteur



Le ciel mâche ses mots

Ahmed Khettaoui/Algerie.
Texte dédié à notre cher défunt :Mansouri Kaddour( Instituteur,Ain –sefra)


Le ciel tricolore rejeta la parole du ciel ..
Cela fut refus étrange ..dit- Kaddour azzalt(1) , en tapant fort au dos du tambour africain , passant ses doigts au dessous des ses soupçons ...et de ses droits ..
D’une telle étrangeté , purifia ses doigts , cette fois avec une main africaine ...et autre céleste, rejeta une seconde fois l’odeur , la candeur du Ciel ..
Oh , quelle étrangeté !!
Un immense sourire là-dessus aux alentours du savoir ...et au dehors du dedans !!!.Pousse ses soupirs, abrite ses endroits…là-bas au fond du ciel .. Le ciel demeure partie prenante ..Notre âme exposée aux mœurs de nos confrères africains ...et aux ayant droits ..
Oh quelle étrangeté .. !!!
Toujours sans issus et issues .ces africains-là !! Peut –être erreur de passage ou de sentier .. !!
Quel drôle de blocage .. !!.sauf quelques petites nuées ,passèrent légèrement a proximité du rive du second ciel, jouèrent avec une fillette païenne ..
Il y en a trois Cieux ...tous occupés ..
La paix demeure au premier ciel ..
La tolérance accuse le second ciel ..
L’osmose..reste perplexe ..
L’indulgence saigne au seuil du troisième ciel ..
Il y en a toujours trois ..
Il y en a aussi un ciel surmené ..
Le ciel est temporairement surchargé .. !!!!.

Lance ses soupirs au « participe présent » Adam descendit, la valise vide, afin de nettoyer le « museau » « de la terre ...
La terre s’étend sur sept « cornes » d’un bœuf enragé. La terre a le plaisir de vous et nous offrir ses maux ..
Êtes - vous disponibles , chers terriers d’enlacer la terre restaurée après Adam ?
Dans quelle cœur de la terre.
,Peut- on dissimuler, nus, Adam et Ève.. ?
Ève en inde, et Adam errant dans nos pensées !!!
Qui suis-je ...Dit Adam ... dit Ève ...dit Kaddour azzalt ..
-Individu païen dit une voix , déchirant le ciel .
Quelle étrangeté !!!.
Kaddour azzalt , guetta la réponse du ciel ; perplexe, perturbé. Il Enfonça les bouts de ses doigts dans son agonie, rejeta catégoriquement la gratification du ciel .
Cria . :
Allons-en. : effeuillons
..nos eaux usées ..
Qui tombent du soleil
Allons-en ; effrayons ..
Nos eaux usées ..
Qui remuent notre miel
Allons-en : se prélasser
Au-delà de notre joie
Ou effleurer notre voie
Errée dans un bois …
Ou voltiger ; ça et là
Ou tutoyer notre Roi ?!..
Lui offrir notre gite
Venant d’une fontaine en gouttelette ..
Incinérée sous ses pas .
Un agent de la sécurité du ciel – terre ,accroupi au fond du museau de la terre ,lança un ordre arbitraire .. :
-Embarquez-le ..embarquez cette graine pourrie ..
Kaddour Azzalt enveloppé dans son silence , mâchant ses dires. ..ses écrits ainsi que ses remords ...sa réincarnation ..
L’agent souleva le problème de Caen et son frère ..
Kaddour azzalt, accroupi, perplexe, joufflu de peur et d’ambiance, ria ,pleura ,jeta ses écrits et ses dires à l’oreille de l’agent …
La terre trembla …
Mon lit aussi …Je songeais …
-Tiens c’est tout que je possède . !
Ma vie est peut –être précédée d’un abécédaire. Mais je vis encore dans une ruche comme une abeille …
Mon abécédaire est un insecte social , qui produit du miel , la douleur , la nature , la nostalgie , l’aberration, et l’aboiement .
Mon abécédaire est toujours adorable, abordable comme le « PRIX » de lutte contre le destin , l’invasion !.
Ce « Prix » aboutit à un « MOI »même si mes démarches n’aboutissent à « RIEN ».
On me nomme « l’accessible ».
Quelle contradiction !...
Achever quoi ? c’est dire « QUOI » !!!.. Dit l’agent
-C’est tout simplement adoucir un chagrin …
Et voilà … le temps s’adoucit …mais il est toujours utile d’accumuler mes pensées .. .
Mon « MOI » adoptif… mon droit absolu à l’exil.
Si Le Prophète « AYYOUB »(4)est atteint d’une acné, mon « MOI » est atteint d’une tendresse .
Le sang afflue dan le cœur de Kaddour azzalt...
L’agent reste bouche baie, perplexe, s’exclama :
Les gens, les amis(es) ,et les curieux, affluent aussi. ..
Kaddour Azzalt :je me souviens de ton écriture,
Reste- là ou tu es, tu es bien « situé » à l’abri ..
Ne te mêle pas dans mes affres .
Repose-toi, tu as besoin d’un repos, d’une « touffe » de buchettes, de morceaux de craie, d’un « toupet » d’une fillette !!!..
D’une plume, d’un encrier…
D’une table à ( deux) fillettes !!!..
D’une tendresse ...bien...bien forte...d’un « cahier » bien « entretenu »
J’avoue,j’affirme que tu as contribué à la renaissance d’un pays..
A la « renaissance » d’une « touffe » de « gens ».. !!!
Depuis ton premier « accès » à l’histoire, à l’estrade
Les terriers ne cessent de mâcher tes dires, mes dires, et les siens…
Le monde, après toi, est toujours nu !!!
Loin de l’abri ..
Près de ton « abécédaire »
Loin de ton âme …
De ta tombe...
De ton esprit ...de tes pensées…
Eternelles ..
Le monde commence a perdre sa salive ..
Mais il est toujours séduisant !.
Comme une femme stérile !!!..
Stupéfiant !
O ..quel monde !!!
O quel ..Kaddour .. Azzalt
Tu as besoin d’une lutte tardive, d’une autre agonie...et d’autres « écritures »..
Tout est affreux, même la joie de Kaddour, sauf les mouches qui «s’ agglutinent » autour de ton sucre !!
Oui Kaddour, m’a dit l’agent .
C’est une agitation, c’est un moment désordonné …
**** ****
Mes amis.. mes ennemis..mes alliés..mes confrères ..mes camarades..
Agitez..remuez..secouez ..dans »tous »sens..
Causez une vie d’ « inquiétude »…
**** *****
Aïeul Kaddour , aïeul Kddour, le petit frère ...Le petit garçon gâté .
Kaddour l’ainé de mon « MOI » adoptif...
Tout simplement « mon » petit fils ainé…
**** *****
Kaddour, ajourne ma folie, ajourne tes écrits, ton écriture, mon amitié …
Mon « allégresse ». ..mes souvenirs..
Kaddour ! qui est l’allocataire? Moi ,toi, ou l’alouette ?
Ajourne- tout ...même ta réponse. ..ton orgueil. ..ta fierté….ton droit à l’existence …ton droit aussi à ta « petite » maison que tu occupais dans mon cœur, dans mon esprit, dans mes dires…
Ajourne- .tout
ce n’est pas le moment de répondre,…d’agir, et de rejoindre mes pensées...
oui …cher aïeul , car elles sont loin de « ton » abri, du « NON » droit à une réponse ! qui reste ( elle) aussi loin de toi, de moi, de mon petit « MOI », de ton « abécédaire » qui est le mien ?!!! .
Oui. ..Kaddour ..ajourne- tout , sauf tes pensées...
INSTITUTEUR AMBULANT :
Boussemghoun(3) « » « Chellala »(3) « Khelfallah 3) (Saida) (3), les communes de la wilaya de Sidi –Belabbès (3,et tous les patelins s’en souviennent, et
Asla(3) où se repose ton âme...
Ajourne- tout, ce n’est qu’un début d’un désastre délicieux !!!
J’avoue...j’avoue...j’avoue que, malgré ta mort, mon abécédaire est illisible.
Pendant que Kaddour azzalt chuchota sa bassesse, ses idées craintives, l’agent pinça une partie du coin de sa mémoire :
-Tiens, tiens , cher confrère instituteur, je peux te détacher(en relaxe) et sans sanction , mais a condition que tu purifieras la terre de ses pénitences ,a partir de tes rentes, tes redevances , en se dénouant de tes peines agitées .
Kaddour azzalt , se jeta , miraculeusement, contre son âme . Hacha ses sourcils pâle ,vêtu d’un verger, d’une immense sainteté, d’une attente. !
Des larmes attachées à son sort, comme une canne, un destin enlace une sainteté errée dans un désert ,dans un large agité, accablée d’espoir, de mœurs, et d’amour .
Il tâtonna d’une main,d’un pied ses regards lointains, ses désirs ,et ses soupirs dans un feuilleton lointain ..
A l’aide d’une autre : un parcours vint d’être achevé..
Des pensées entassés cela- delà dans « l’incertain »d’un univers qui donna sur le coin de l’autre regard !!!..Un soufflement de vent léger venant d’un « oubli » agita »- de temps à autre -son petit « nid » … dans une petit berceau ...dans une petite «loge », récemment rénovée, dont un jeune arbre, quelques petites fleurs, plantes se disputèrent timidement, formant un bruit légèrement inaudible, accompagné d’un souffle rythmique, comme si c’était une symphonie qui passa aux alentours d’un « clavier » à l’instant même ,et à tous les instants , déchirant le calme des cieux ...
Quelques « mélodies » dansèrent… se dispersèrent, librement, sous une musique douce, venant cette fois des (quatre) doigts, pianotant (un clavier ), agitant, et ce qui reste d’une eau pleine de points de suspensions . !!!
L’agent dispersa ses regards vers un inconnu erré dans son âme :
-Mais écoute , cher instituteur :Inonder mon âme par tes moqueries ,.c’est un risque absolu qui provoque directement et sans recourt l’expulsion de mon âme de ses fonctions. Tu sais que je ne suis qu’un agent d’exécution, et je ne fais qu’exécuter la loi de mes supérieurs . La loi su ciel !!!
Kaddour azzalt en toute bassesse :
-Mais mon cher, tu as l’air d’un ordonnateur !!!
Le ciel mâche ses mots .
La terre trembla ..mon sommier aussi ,je songeais !!!..

**Ahmed Khettaoui

Notes/
(1) Kaddour Azzalt , nom propre d’un misérable instituteur
(2) Azzalt : misère en langue arabe (dialecte algérien )
(3) Villes et patelins en Algérie
..(4) prophète Ayyoube

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Auteur Commentaire en débat
Iktomi
Posté le: 10-03-2013 17:49  Mis à jour: 10-03-2013 17:49
Modérateur
Inscrit le: 11-01-2012
De: Rivière du mât
Contributions: 682
 Re: Le ciel mâche ses mots
Comme il est plusieurs fois question de "touffe", eh bien il est justement très touffu ce texte.

Il y a néanmoins comme un souffle épique qui court tout du long, malheureusement dilué dans tous ce foisonnement de mots.

Le ciel mâche peut-être ses mots, mais l'impression que j'en retire est qu'ils se bousculent tout de même un peu au portillon, les mots.

Bien à toi,
Loriane
Posté le: 13-03-2013 23:20  Mis à jour: 13-03-2013 23:20
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: Le ciel mâche ses mots
Il y a tant de symboles et tant d'images que je me suis perdue dedans et pourtant j'en garde une sensation de beauté.
Je reviendrai sur ce poème si riche de messages.
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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