Il n’y a nul lieu en ce Monde où cette Bête visqueuse et immonde,
Ne peut vaincre cette Fronde qui gronde aux abords de sa Tanière au cœur de laquelle abonde,
Mille pensées nauséabondes issues de ses songes qui vagabondent,
Jusqu’aux Frontières de cette Contrée sans nom et aux plaines gangrénées par sa noirceur inféconde.

Et moi qui ne suis qu’un Etranger sur cette Terre gorgée de Tourments,
Je ne peux que constater que ces Mythes évoquant ces Temps où les Géants défiaient le Firmament,
N’ont jamais été élaborés par des Esprits égarés et déments, mais par des Etres étranges surgis du Néant,
Capables de sonder les profondeurs titanesques qui défient les Eléments.

Car n’oublions pas que si cette Bête terrifiante et fascinante,
A aujourd’hui montré la Puissance infamante qu’elle puise non seulement parmi les cauchemars et les déchirements,
Mais également aux Sources de cette Epouvante condamnant définitivement, mes Frères et mes Sœurs à un Exil permanent,
C’est parce qu’elle est issue des Ages incertains qui ont déchiré nos Destins véhéments.

Alors, si je n’ai pas le droit de me mêler au sort de cette Populace brisée qui n’attend,
Ce jour où l’Effroyable le disputera au Divin, et le Crépusculaire aux Fiers Combattants,
Afin de renvoyer cette Monstruosité aux Seigneurs Infernaux qui l’inspirent en convoitant,
Sa descendance Malfaisante en la maltraitant ; j’ai la possibilité d’insuffler aux Humains cet ardent,
Elan qui les conduira demain à une victoire qui n’a aucun équivalent parmi leurs contes ou leurs chevaleresques romans…

Dominique