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Accueil >> xnews >> Le Boulevard de la Gare - Poèmes - Textes
Poèmes : Le Boulevard de la Gare
Publié par Khaled le 19-03-2013 10:20:00 ( 1427 lectures ) Articles du même auteur



Il pleuvait, le long du Boulevard de la Gare.
Le silence du cimetière me retourne,
Et la mélancolie qui, dans ma vie séjourne,
Je pleurais... Le long du Boulevard de la Gare...

J'avais les larmes chaudes d'une âme vivante
Qui coulent sans cesse et qui, ma main impuissante
N'essuie. Mon visage meurt, d'un horrible froid,
Comme une cheminée quittée sans feu de bois...

Je pensais à ce monde triste qui m'isole,
A mes belles journées avec les vierges folles...
Solitaire déçu d'avoir aimé ce monde,

Je pleurais. Le boulevard devient une ronde.
Mon âme se perd dans la disgrâce des cieux...
Nul n'aide cet être pauvre de Banlieue...

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Iktomi
Posté le: 20-03-2013 15:53  Mis à jour: 20-03-2013 15:53
Modérateur
Inscrit le: 11-01-2012
De: Rivière du mât
Contributions: 682
 Re: Le Boulevard de la Gare
Une bien belle découverte pour moi aussi.

C'est inspiré et il y a du sens.

Aurais-tu des textes en prose à nous proposer ?

Bien à toi.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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