Pardon si j’accompagne ce vieux démon Non messieurs, je ne suis un fondé couard Tout juste que je sache, un insoumis poltron Mes peurs sont toutes à vos déraisons
Quand le bruit des canons au loin tonne Je pense à tous ces beaux Lucifer jumeaux Qui répètent sage leurs travaux énormes Tracent sur le monde leurs instables icônes
Lorsque les squelettes amaigris traînent J’aperçois tous ces gros diables d’aversion Quand de ces vies font ripaille, libérés de la gêne Laissant l’humain à son mauvais sort extrême
Quand les femmes usées hurlent leur douleur Je vois mille Satan armés de leur belle violence Pour les déclarer insoumises à leur vile terreur Jetant l’opprobre sur l’humain et ses valeurs
Lorsque les innocents pleurent en prison J’entends tous les malins dire leur fanatisme Pour enfermer tous ceux de la désunion Avilissant l’humain de tant d’affabulations
Messieurs relâchez-moi, je dis la vérité Laissez-moi aller vers d’autres palaces Où le mal n’est plus à faire, à jamais oublié Remplacez mes menottes, par mille bontés. ☼ƑƇ
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