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Nouvelles : De Deiteus Mythica, la Genèse, suite :
Publié par dominic913 le 04-04-2013 12:43:04 ( 1347 lectures ) Articles du même auteur
Nouvelles



Les Piliers du Monde apparaissent vite à chacun des anciens Rëfrähÿms/Atlantes comme des lieux sacrés. Pour eux, ils sont les Symboles éclatants du Monarque Divin qui les gouverne, les pôles immuables à l’intérieur desquels se mêlent les Pouvoirs de la Terre et la Magye de l’Espryt ; c’est à dire celle du Verbe Initial.
D’un autre coté, certains Temples érigés à l’intersection de plusieurs courants Telluriques – sur des Nœuds aux champs de Force particulièrement intenses – acquièrent une signification profondément Mystique aux yeux de la population. Les foules commencent en effet bientôt à s’y rassembler en masse afin d’y vénérer leurs Seigneurs ; elles se mettent à les considérer comme de véritables Dieux. Et comme eux dans les Piliers, elles commencent à y honorer la Lune, le Soleil, les Etoiles, les autres planètes du Système Solaire ou le Cosmos en général, que c’est de ces astres que vient – en grande partie – l’Essence de Vie qui les anime ; que leur Nature et leur Réalité issues de la Magye du Verbe Initial sont nés avec eux. Elles se mettent aussi à révérer la Terre, étant donné que c’est sur son sol que leur peuple – ainsi que celui des Fils d’Elaüs – a été engendré ; que c’est d’elle que vient un autre pan de la Puissance de leurs Maîtres. Elles y chantent les Mystères de la Civilisation à laquelle ces derniers leur ont permis d’accéder. Au cours de leurs cérémonies, certaines personnes entrent même en transe ; tandis que d’autres subissent des crises d’hystérie.

Rapidement après la fin de la construction des Piliers du Monde, les Fils d’Elaüs entreprennent d’étudier la Magye issue du Verbe Initial enfermée à l’intérieur des Lyvres de leurs Bibliothèques. Pour cela, ils s’enferment des journées entières dans les salles souterraines creusées à cet effet dans les profondeurs des Tours ; ils donnent ordre à leurs subordonnés de n’être dérangés dans leurs recherches sous aucun prétexte. Et, évidemment, nul n’ose enfreindre ce commandement. Chacun suppose d’ailleurs que les Fils d’Elaüs doivent, pendant ces périodes, exécuter des cérémonies sacrées importantes, vivre des expériences Mystiques intenses. Chacun imagine aussi qu’ils effectuent des observations Magyques terribles ; et qu’en les interrompant, les Puissances qu’ils manipulent pourraient se retourner contre eux, voire s’échapper des lieux et tout détruire sur leur passage.
Grâce aux Connayssances, aux Secrets et aux Mystères inscrits dans Lyvres Anciens qu’ils possèdent, les Fils d’Elaüs se rendent bientôt compte d’un certain nombre de choses : tout d’abord, il leur apparaît que le Cosmos a une grande influence sur la Destinée de la planète ; les Astres du Système Solaire sont liés à l’un des Eléments Fondamentaux de sa Nature : l’Air, l’Eau, la Terre et le Feu. Ils s’aperçoivent aussi que la planète est attirée d’une certaine manière par les Constellations Zodiacales. Et ils comprennent que si ils veulent parfaitement maîtriser les Enigmes rattachées à la Magye issue du Verbe Initial, donc d’Elaüs et de l’Univers dans son ensemble, ils doivent prendre en compte l’emprise que le Ciel a sur l’Essence Vitale du globe.
En effet, suivant l’orientation du globe, de sa position par rapport aux Constellations ou aux Planètes, la Puissance et les Effets de la Magye née du Verbe Initial ne sont pas les mêmes. Selon la période – Equinoxe ou Solstice – ou la région du Monde dans laquelle ils se trouvent, ses Lettres n’influencent pas la Nature ou la Réalité de la même manière ; de même que si les Fils d’Elaüs se situent au centre d’un Nœud Tellurique important ou pas ; ou qu’ils utilisent tels Rites, telle gestuelle, tels Mots Divins, ou non. Car, les Lettres qui composent le Verbe Initial ont une forme qui ressemble beaucoup à ces planètes, à ces Constellations, et aux Eléments liés à l’Espryt d’Elaüs. Ces Signes Primordiaux renferment donc, à leur avis, le plus haut degré de Savoyr. Par leurs figures, leurs formes, l’harmonie de leur association, ils dégagent une Energie phénoménale. Tout ce qui a été bâti au sein du Cosmos y a son origine.
Les Fils d’Elaüs constatent que les Lettre se morcellent en trois grandes catégories, puis ensuite, en trois grands blocs distincts. La première catégorie définit les « Lettres Mères », la seconde, les « Lettres Doubles », et la troisième, les « Lettres Simples ». D’un autre coté, un certain nombre de ces signes en appelle à la Magye de la Terre et au flux qu’elle diffuse autour d’elle. Un autre appartient à la Magye de l’Air et aux impulsions qu’elle projette sur le support qu’est la Terre. Le dernier incarne la Magye Cosmique en tant qu’attribut Physique des Lois Primordiales de l’Univers.
Les Fils d’Elaüs comprennent aussi que la première Lettre intégrée au Verbe Initial évoque l’acte Magyque, celui qui demande à être exercé dans un certain sens. La deuxième exige des besoins et des buts ; si elle contribue obligatoirement à l’action, elle ne fait que bâtir cette action ; elle crée ses fondations et ses assises ; la seconde Lettre renforce donc la première. La troisième Lettre, quant à elle, détermine la causalité ; c’est à dire le Principe qui vient de naître, celui qui est connu et qui explique les conséquences qui vont suivre. Les trois Lettres qui prolongent l’action désignent ainsi les Lois Primordiales inscrites à l’intérieur du Verbe Initial ; elles autorisent la genèse de sa Magye, puis sa propagation au sein de la Réalité. La prochaine Lettre, de son coté, met un terme à l’action proprement dite de façon efficace ; tandis que la dernière marque la fin d’un Cycle, la fin d’un Age.
Ces sept premières Lettres sont celles qui donnent forme au Verbe Initial, celles qui lui permettent de s’épanouir et d’atteindre la perfection.
Peu à peu, les Fils d’Elaüs analysent de plus en plus précisément leurs mécanismes. Ils réalisent alors que la première Lettre se rattache à la notion d’abstraction, la seconde à celle du besoin, la troisième à celle de la conséquence, la quatrième à celle de la direction, la cinquième à celle de l’étendue, la sixième à celle de la forme. La dernière, pour sa part, mêle leurs six Lois Primordiales les unes aux autres et leur offre un épanouissement sans pareil.
Une fois qu’ils les ont traduites de manière concrète en les associant à leurs propres Connayssances, les Fils d’Elaüs se penchent sur les huit Lettres suivantes. De fait, comme la septième Lettre issue du Verbe Initial clôt un Cycle, elle est forcément la Clef qui en ouvre un autre. Les trois qui apparaissant à sa suite trouvent donc leur base dans le besoin de rédiger le Verbe Initial sur un support ; elles font en sorte de rendre sa Magye encore plus efficace. La quatrième, elle, détermine le Lien entre l’Intelligence Supérieure issue du Verbe Initial et la Magye que celui-ci engendre. La cinquième mesure le mouvement incarné par le hiéroglyphe. La sixième insiste sur sa nécessité ; tandis que la septième organise sa fonction ; et que la dernière lui offre sa particularité.
Les Fils d’Elaüs prennent alors conscience que ce second Cycle comporte indiscutablement un progrès. Il permet de prendre la mesure du mouvement mis en place par le Verbe Initial. Grâce à la Magye qui émane de lui, il indique aussi les modalités de ses Lois Primordiales. Il désigne lesquelles permettent d’ancrer son Energie à l’intérieur d’une assise matérielle.
Ils découvrent donc que chacune de ses Lettres a une fonction Magyque qui n’appartient qu’à elle. En effet, la première de ce Cycle évoque l’idée Magyque, la seconde montre son aspect linguistique, la troisième la naissance de ce dernier au sein de la matière, la quatrième sa concrétisation sur le support choisi, la cinquième l’opération qui rend sa Puissance vivante, la sixième laisse la lumière qui en émane évoluer, la septième répand sa Force par l’intermédiaire de sa Nature Divine, et la dernière protège l’Essence qu’il garde en réserve au sein du tracé de ses Lettres.
Les Fils d’Elaüs concluent, dans un premier temps, que les Lettres de ces deux Cycles agissent uniquement sur la Nature de la Magye du Verbe Initial. Elles diffusent celle-ci au Cœur de la Réalité Physique de l’Univers.
Puis, enfin, ils s’intéressent au troisième Cycle de Lettres composant le Verbe Initial. Et, pour eux, la première Lettre de celui-ci marque la relation Magyque – écrite ou gestuelle - entre les faits que la créature voudrait se voir réaliser et ses pensées. La seconde symbolise, à partir de là, le temps nécessaire à la Magye de se façonner. La troisième met l’accent sur les efforts mentaux que la créature doit accomplir, à la Sagesse qu’elle doit posséder, pour que celle-ci se diffuse. La quatrième annonce sa matérialisation dans cette Réalité une fois que les Principes régissant tout l’Univers se sont mis en mouvement.
Enfin, les Fils d’Elaüs prennent conscience que le Verbe Initial cache un Secret encore plus incroyable : les Lettres qui le composent font chacune référence à une des Lois Primordiales de l’Univers. Mais, elles ont aussi une certaine valeur numérique. La Loi – et la Lettre – correspond à un Chiffre ; celui-ci en est sa Racine. Ce Chiffre, combiné avec les Chiffres des autres Lettres du Verbe Initial permet ainsi à ses pouvoirs d’être sollicités, invoqués, transformés ou manipulés. Mais il faut que la créature qui les utilise connaysse autant la Puissance des Lettres que celle de leurs Chiffres.
De fait, le Chiffre 1 évoque la perfection, l’unité du Verbe Initial. Le Chiffre 2 – le premier à s’échapper de cette perfection – désigne la cassure qui s’est produite à l’intérieur du Verbe Initial au moment de la Création de l’Univers ; il est donc synonyme de division et de mort. 3 signale la Création elle même, la Réalité et la Nature du Verbe Initial en train de se répandre au Cœur du Chaos Primordial. 4, lui, est le Chiffre de la Terre se formant au sein de ce dernier ; 5 révèle la présence des créatures vivantes et pensantes sur son sol ; et 6 décrit le retour à l’ordre parfait – 6 = 1 + 2 + 3 - ; il se rattache aux Secrets et aux Mystères du Verbe Initial. Enfin, 12 est le Chiffre de la plénitude retrouvée.
Le Chiffre 12 est surtout le nombre de constellations zodiacales dans le Ciel. Les Fils d’Elaüs se penchent d’ailleurs bientôt plus particulièrement sur les Lyvres qui y font référence. Ils savent en effet, par leurs Enseygnements, que le Cycle des Temps, ainsi que la naissance et l’extinction des Ages, sont en partie tributaires de leur influence cosmique. Ils y apprennent donc que chaque constellation équivaut à trente degrés sur le parcours de l’elliptique stellaire. Ils comprennent aussi que le Soleil met 25 920 ans – soit 2160 x 12, 2160 étant le nombre d’années pour qu’il passe d’une constellation à l’autre, et 72 (x 30) ans d’un degré à l’autre – à opérer un déplacement sur l’ensemble de leur trajectoire. Ils réalisent en outre que les Equinoxes et les Solstices de l’Astre de jour sont déterminants au cours de ces périodes charnières.
La Pierre du Destin – un des quatre Objets Mythiques -, ou « Emeraude Eternelle » désormais, est taillée de 144 facettes. Paradoxalement, ce Chiffre concrétise la matérialisation complète du Cycle des Temps, ainsi que le nombre d’Ages qui doit s’écouler de l’Origine du Monde jusqu'à sa disparition. Il autorise en outre ce dernier à se maintenir au Cœur de la Réalité. Il est enfin la Clef permettant aux Gÿants d’accéder à leur Puissance Naturelle par l’intermédiaire des Lettres Centrales issues du Verbe Initial. Ils nomment donc ce Chiffre spécial : « Nombre d’Or ».
Les Fils d’Elaüs réduisent mathématiquement le Nombre d’Or à sa taille minimale ; puis, ils le rattachent à plusieurs figures géométriques particulières. Ils ancrent ensuite celles-ci un peu partout sur les murs – intérieurs et extérieurs – des Piliers du Monde ; ils lient de ce fait les multiples particularités du Nombre d’Or à la Nature matérielle des monuments. Puis, ils font en sorte que ces emblèmes caractérisent davantage les différents attributs que le Verbe Initial transmet à son environnement ; que celles-ci soient les représentantes privilégiées des Lettres et des Chiffres correspondant au Nombre d’Or et au Verbe Initial.
Les Fils d’Elaüs réalisent donc que les Lettres issues du Verbe Initial, et symbolisées par autant de chiffres qu’il y a de Lettres, déterminent une liste quasi-infinie de segments. Ceux-ci deviennent alors des Mots Divins aux vocables et aux intonations qui leur sont propres. En effet, en changeant de place chaque Lettre, en modifiant sa Mystique numérique, son Essence se transforme ; on peut alors faire prendre à la Réalité qui l’entoure l’aspect que l’on désire. C’est pour cette raison que la Magye dont les Lettres sont le réceptacle, se meut, se diffuse, et se transmet. C’est aussi pour cette raison que les Mots Divins ont la possibilité d’être manipulés, dirigés, au Cœur du lieu – et de sa Nature – où ils sont exprimés.
De là, chaque Mot Divin génère la Réalité même de son contenu. Quant à l’écriture – mathématique ou autre -, elle n’est qu’une transcription imagée de cette Magye, en attente d’être matérialisée. Elle est dépendante de la Parole et de la Gestuelle de celui qui l’utilise pour révolutionner la Réalité. Ses signes sont d’ailleurs des empreintes de ce qu’elle cache en son sein ; ils sont les intermédiaires entre la représentation momentanément figée du Verbe Initial, et le Phrasé, qui est la Force capable de le régénérer et de lui faire retrouver sa forme première. Les Lettres des Mots Divins sont donc aussi redoutables rédigés dans un Lyvre qu’articulés.
Ainsi, un Mot Divin n’est qu’une Connayssance qui vient s’ajouter à celle – Naturelle – que l’on possède déjà. Il n’est pas question de l’énoncer – ou de l’inscrire sur un support – inconsidérément, car cela peut provoquer des événements redoutables. Si l’on répète un Mot Divin spécifique sur le rivage d’un fleuve, il se peut que celui-ci se tarisse immédiatement si on n’y prend pas garde. Si l’on en murmure un autre sur un arpent de terre, il est possible qu’il s’enflamme. Si l’on en communique un troisième, on est à même de comprendre ce que racontent l’ensemble des animaux du lieu, où qu’ils se trouvent.

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Auteur Commentaire en débat
dominic913
Posté le: 05-04-2013 10:19  Mis à jour: 05-04-2013 10:19
Plume d'Or
Inscrit le: 06-02-2012
De: Valognes
Contributions: 312
 Re: De Deiteus Mythica, la Genèse, suite :
J'ai fait trois ans de recherches a la Bibliothèque Nationale, en Histoire, Mythes, Légendes (de lla presque totalité des Civilisations ; Celte, Nordique, Hindoue, Sud Américaine, Nord Américaine, Egyptienne, Summérienne, Chinoise, etc) et accumulé près de 1800 pages de notes pour en sortir cette synthèse ; que j'ai ensuite réadapté pour en créer ma propre mythologie liée a cette saga dont tu connais quelques uns des épisodes. Et encore, j'ai loin d'avoir tout terminé puisqu'il s'agit ici que d'extraits...
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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