Comme le vide qui nous happe, Comme un gouffre qui nous retient près de son bord, Comme un trou qui nous attire: C'est une peur qui nous amuse, Une peur qui nous tente, Une peur pas négligente.
Mais chacun se laisse aller, Et certain se font pousser, Sans se rendre compte Qu'ils sont emmenés De plus en plus près De ce pont cassé.
Jusqu’à y tomber. Et la ils le savent, Qu'ils sont fichus, Que c'est finis. En l'apprenant, Ils ne sont que néant. Partir dans une mort douteuse, Dans une fin brumeuse.
Et on les oublies vite, Et d'autres recommencent: Les mêmes erreurs. Jusqu’à leurs fins, C'est un cycle interminable, Un cycle bien minable.
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