Un nom, des souvenirs, Un monde, ton empire, Voilà ce qui paraît Dans mon esprit défait Lorsque lors d'un rencard Avec ce cher hasard, Une commune odeur Envahit sans pudeur Les derniers bastions De mon cœur sans raison.
Cette mélancolie, Sans égard, amollit La moindre des parcelles Que mon être recèle. Elle éteint tous les feux, En eau déchue des cieux, Qui brûlaient en mon âme. Et voilà que ses charmes, Oubliés quelque temps, Surgissent comme avant.
Ma valeur m'est ôté. Une digue a sauté, Libérant à nouveau Mon ardeur de dévot. Quoique je le désire Je ne puis m'affranchir De cet amour candide, De cet âge stupide. Je dépose les armes, Je m'en remet aux larmes.
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