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Poèmes confirmés : Ne te souviendras-tu?
Publié par ironik le 26-05-2013 23:49:35 ( 999 lectures ) Articles du même auteur



Ne te souviendras-tu de ces matins passés
Sous l'orme, dans le pré, à contempler sans fin
Le soleil glorieux qui baisait les confins
De l'horizon droit et glacé?

Il se dressait si fier sur sa robuste barge
À traverser la brume alors que tout s'éveille,
À mélanger ses doigts de rose et de vermeil
Dans l'horizon immense et large

Et Charron le passeur, au manteau vespéral,
Délaissait le passage à l'invite de vie,
À l'appel de la terre et quittait le parvis
De l'horizon doux et floral.

Passent les jours en défilé,
Passent les mois et les saisons,
Qui nous arrivent à foison,
Et jamais je n'ai oublié.

Ne te souviendras-tu des nuits qui précédaient
Les matins merveilleux, sous l'orme, dans pré,
De ce temps écoulé dans l'aurore pourprée,
De ces heures où l'on s'aimait.

Que l'aube était jolie devant ces pâles rais !
Ton regard s'égarait, perdu dans le néant,
Admirait sans remord cet immense levant.
Ah ces instants où l'on s'aimait !

Et moi, dans tes yeux verts et froids, je me noyais
Ainsi qu'un frêle enfant que la vague marine,
Frappant le vaisseau brun, pousse dans l'onde fine,
En ces heures où je t'aimais.

Passent les jours en défilé,
Passent les mois et les saisons,
Qui nous arrivent à foison,
Et jamais je n'ai oublié.

L'orée continuait de monter dans l'azur
Droite et fière ainsi qu'une statue de marbre.
Elle étendait son ombre en rayons teintés d'ambre :
Elle croissait dans l'embrasure.

Toujours il se hissait, suivant sa propre allure,
Et d'un seul mouvement, fixe et inexorable,
Il étendait ses feux sur les terres arables :
Il délaissait toute mesure.

Tu ne te souviens pas des mots que je disais,
Des vers que je chantais pour ton charme indicible,
Car le soleil partait, sur sa ligne inflexible,
Et à l'astre tu te joignais.

Passent les jours en défilé,
Passent les mois et les saisons,
Qui nous arrivent à foison,
Voilà que tu as oublié.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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