Sache que la nuit nous nuit, Elle nous poursuitElle nous déshonore Quand les cieux sont bleus matsTranche l’éclat numismate De la lune en Louis d’orComme des gaves de santal, Perle Hécate au dédaleDes plus grands sycomoresLe rêve alors nous lie Bordé de la foliePour le cauchemar éclore On se perd en pensée S’improvisant Thésée Cherchant le Minotaure Et les monstres noctambulesDans le noir déambulent Jusqu’au seuil de l’auroreVentilant dans nos têtes Des pensées à tue-tête Des entêtements retors La glaise de nos chairs Palpite dans les glaires Tels des goitres gonflés Le sang siffle en fontaineA nos tempes lointainesSans cesse ballotées Là le diable gourmandAttend patiemment Le faux-pas somnambule Se descelle l’inconscient Le diable s’impatiente Il attise les remords« Dis les mots sacrilèges Sache qu’il y a privilègeA vouloir être mort »
La glaise de nos chairs Palpite dans les glaires Tels des goitres gonflés
LÃ le diable gourmandAttend patiemment